Darwyne Massily, un garçon de 10 ans, légèrement handicapé, vit à Bois Sec, un bidonville gagné sur la jungle infinie. Et le centre de sa vie, c’est sa mère Yolanda, une femme qui ne ressemble à nulle autre, bien plus belle, bien plus forte, bien plus courageuse. Mais c’est compter sans les beaux-pères qui viennent régulièrement s’installer dans le petit carbet en lisière de forêt. Justement, un nouvel homme entre dans la vie de sa mère : Jhonson, un vrai géant celui-là. Et au même moment surgit Mathurine, une employée de la protection de l’enfance. On lui a confié un signalement concernant le garçon. Une première évaluation sociale a été conduite quelques mois auparavant par une collègue qui a alors quitté précipitamment la région.
""Pas besoin d'enfer. L'enfer, c'est les autres", écrivait Jean-Paul Sartre. Dans ce roman, l'enfer prend deux dimensions. L'enfer vert de la forêt amazonienne qui, petit à petit, reconquiert l'espace qu'on lui a volé. Et l'autre enfer, plus insidieux, celui des hommes. Il y a par exemple la mère, belle comme une diablesse, mais une "Folcoche" qui martyrise son "animal" de fils. L'éducatrice et son désir impossible de procréer. D'où son désir, sans doute, d'aider les enfants dans la mouise. Ici les fauves sont les hommes et les femmes en quête du sens de leur vie. Avec leurs bassesses, leurs frustrations. Parfois leur lumière. L'atmosphère est lourde, très lourde, comme l'humidité de la forêt toute proche. Ici la cruauté n'est pas dans les crocs du jaguar, la morsure de la mygale ou l'étouffement de l'anaconda. C'est une torture mentale au jour le jour. On apprend aussi, mais c'est accessoire, à connaître un tout petit peu plus la faune et la flore de l'Amazonie que l'auteur connaît bien. Bref, un roman noir fortement teinté de « vert ». Et comme le disait Nietzsche : « Quand on regarde au fond du gouffre, il arrive que le gouffre regarde en vous » . Ici le gouffre c'est la noirceur de l'âme humaine. Avec parfois une étincelle bien petite. Tout au fond."
CHRISTOPHE F.
"On se retrouve dans un bidonville, Bois-Sec, dans le dernier polar de Colin Niel. Un bidonville en lisière de forêt amazonienne. Le jeune Darwyne Massily, 10 ans, loge avec sa mère dans un habitat précaire au sein de ce bidonville. Il voit passer plusieurs beaux-pères dans la vie de sa mère, qui tente à chaque fois de s'installer en ménage avec elle. Des hommes qui l'inquiètent et dont il se méfie. Le jeune enfant est plutôt sauvage et marginal, il n'a d'yeux que pour sa mère. Mathurine un autre personnage de ce polar prenant, est quant à elle employée à la protection de l'enfance pour rendre des évaluations et le cas échéant, valider des placements ou non pour des enfants en danger. Une information préoccupante a été déposée pour le foyer de Darwyne et Mathurine est chargée du dossier. Elle n’imagine pas dans quelles mesures sa rencontre avec Darwyne et ce dossier vont dépasser ce qu'elle a l'habitude de gérer. La frontière avec sa vie personnelle et son passé va être particulièrement difficile à gérer. Ce nouveau roman noir édité dans la très recommandable collection "Rouergue noir" est une réussite. Désormais on attend avec impatience les romans de l'auteur. "Darwyne" recoupe toutes les préoccupations de Colin Niel. On distingue ses riches connaissances de la faune et de la flore ou encore la fibre sociale marquée de ses personnages, qui flirtent souvent avec la précarité. La tension du récit et sa construction ne sont pas en reste et on est touchés par les évènements. Un très bon polar."
SEBASTIEN P.
"Ce roman repose sur un suspense haletant. En effet, avec beaucoup de machiavélisme l auteur parsème son récit d une série d éléments qui nous plonge dans un questionnement perpétuel concernant la réalité des événements qui ont lieu. C est un des points forts de ce roman : maintenir un flou artistique qui maltraite notre capacité de déduction. Et cela fonctionne à merveille. Effectivement l on a beaucoup de mal à interrompre la lecture car notre seule obsession est de découvrir où l auteur veut nous amener. l'intégralité de l intrigue qu il a savamment pensé et construit repose sur la notion de relation qu il va traiter selon deux aspects différents : une approche beaucoup plus terre à terre et une approche beaucoup plus mystérieuse. La mise en avant de cette dichotomie est très perverse car outre participer au développement du suspense. Elle est là pour mobiliser complètement nos émotions. Nous voilà face à des situations émouvantes, angoissantes, mortifères et fusionnelles. Prenant racine dans un univers qui se voudrait mystérieux, inviolable et apaisant mais que l auteur rend volontairement nocif, oppressant et tentaculaire pour accentuer à la fois sa dangerosité mais aussi son intransigeance. d'ailleurs celui ci fait de la forêt Amazonienne un personnage à part entière qui va avoir un rôle crucial dans la destinée des nombreux protagonistes. l'auteur nous présente un travail incroyable concernant l amour filial qui est au centre de toute cette histoire en faisant le parallèle entre une famille établie versus un désir irréversible d enfant. Il décrit parfaitement la différence entre la vision bucolique de l individu sans enfant face à la dureté de la réalité du terrain. Et c est sur ce point qu apparaît la notion d " enquête " plus douce mais tout aussi passionnante. Faisant de nous les témoins privilégiés de l évolution de cette tendresse filiale qui a première vue semble être inconditionnel mais qui cache dans ses fondements une profonde toxicité. Cette " investigation " va nous permettre d assister à de nombreux chamboulements, d être les témoins d une éducation très particulière et de comprendre le long cheminement psychologique engagé par l enfant suite à sa rencontre avec l éducatrice. Vous êtes loin d imaginer ce qui vous attends. Un expérience aussi bien visuelle qu interactive."
LIONEL L.
"Nous suivons une éducatrice de la protection de l'enfance passionnée de botanique, qui connait parfaitement la forêt amazonienne et a fait des études d'anthropologie. C'est une quarantenaire qui essaye d'avoir un enfant seule par FIV. Elle est confrontée à une alerte concernant la famille Massily pensant avoir à faire à un cas de maltraitance d'enfant fréquent dans ce bidonville de Bois sec. L'histoire est habilement menée, on ne sait pas qui de l'enfant, Darwyne, ou de sa mère, Yolande, est le plus monstrueux. Malgré l'horreur, il ressort beaucoup de beauté de ce livre grâce aux descriptions de l'environnement naturel qui parait paradisiaque à côté de la vie quotidienne des habitants des bidonvilles. Le lecteur est plongé dans l'ambiance saturée d'humidité de la jungle Amazonienne et dans les problèmes sociaux qui gangrène ces quartiers. Belle découverte de cette auteure me concernant, j'ai beaucoup apprécié l'ambiance de ce livre."
SANDRINE P.
"Ce livre est doté d’une ambiance à part entière. C’est un livre qui se vit ! J’ai été transporté dans cette histoire. Où la forêt amazonienne y a une grande place. J’ai énormément aimé ! Un roman noir qui parfois peut paraître angoissant, par le sujet traité, l’omniprésence de la forêt… Mais c’est aussi un roman qui sublime la nature qui nous entoure. Je me suis attachée à Darwyne, cet enfant pas comme les autres. Qui n’attend qu’une seule chose, l’amour de sa mère. Rien d’autre n’a d’importance, à part la forêt. L’auteur nous emporte avec sa plume. Un livre à lire !"
CAMILLE D.
"J’ai été emportée par ce livre tant par son enquête innovante que les descriptions de la forêt amazonienne. Le mystère autour de l’enfant est entier et il nous offre une fin magistrale. Cette histoire m’a happé du début à la fin, je le recommande vivement !"
CAMILLE E.
"Un roman noir déstabilisant de par son retournement inattendu et fantastique."
ALAN N.
""Darwyne" de Colin Niel, aux premiers abords, n'a pas l'air d'un polar ou d'un thriller pour la majorité d'entre nous, mais pour moi, il est un thriller qui sait jouer avec nos nerfs quant au sort futur du jeune garçon Darwyne, âgé de 10 ans et handicapé, qui vit dans un bidonville Bois Sec avec sa mère Yolanda et ses successifs beaux-pères avec pour dernier en date : Jhonson. Dès le départ, Darwyne nous intègre dans ses conditions de vie déplorables mais aussi sur la façon dont sa mère l'éduque. Pour moi, ce n'est pas de l'éducation mais élever un enfant rabaissé au statut d'un animal sauvage/domestique où Yolanda le rabaisse sans arrêt. En plus de ce fait révoltant Yolanda enchaîne les conquêtes comme on change de sous-vêtement. Ce changement successif de beau-père n'est-il pas suspect pour vous ? de mon côté, ça ne m'étonne pas que les services sociaux aient été saisis. Mathurine est à présent en charge du dossier. Bien qu'il ait été classé sans suite auparavant, un appel anonyme a tout relancé, invitant Mathurine à mener son enquête. Même si les éléments laissent présager au même résultat qu'il y a quelques années, Mathurine va décider de prendre des risques en suivant son instinct. Elle sent que quelque chose de grave se passe malgré les apparences trompeuses. Elle va devoir faire preuve de patience. Mathurine s'attache sans le vouloir véritablement à Darwyne. A-t-elle raison d'insister sur l'affaire Massily ? Risque-t-elle de se mettre en danger en approchant de la vérité ? Un instinct maternel se réveille en elle, malgré son combat pour devenir mère. Mathurine a comme l'envie d'être la mère de Darwyne pour l'éloigner de toute cette horreur qu'il vit. On peut donc constater que Mathurine veut faire en sorte qu'il ne vive pas la même éducation axée sur la maltraitance physique et psychologique, où l'enfant est sans cesse rabaissé, ce qui l'amène à ne jamais avoir confiance en lui. C'est seulement en forêt qu'il se sent le mieux tel Mowgli dans "Le Livre de la jungle". Enfin, en endossant le rôle de mère protectrice envers Darwyne, on suit Mathurine vers une fin ouverte laissant le lecteur choisir l'issue finale qu'il aimerait voir se concrétiser. Nous sommes aussi effectivement entre le polar et le thriller parce que l'enfant vit un enfer à le faire tourner en bourrique et qu'une femme des services sociaux va se mettre en danger pour tenter de le sauver des griffes du mal dont il est victime chaque jour. Aussi, les beaux-pères sont vus comme le mal incarné, ne sont-ils pas autant victimes que le jeune garçon ? C'est donc une fin pleine d'espoir et qui nous laisse deviner le sort de la plupart des personnages. Une chose est sûre, c'est que le karma se sera occupé de ceux qui ont fait souffrir Darwyne. Un bon roman dans lequel j'ai été prise d'attachement pour Mathurine et le jeune Darwyne."
TIFFANY S.
"Darwyn est un roman très dur qui traite de la maltraitance, du handicap et de l'amour à sens unique d'un enfant pour sa mère. Au fur et à mesure du roman où la forêt est un personnage à part entière, bienveillante et dangereuse à la fois, on découvre les caractères, complexes, de chacun. La réalité est elle même plus troublante qu'on ne l'imaginait, plus terrifiante aussi."
CARINE D.
"Darwyne, c'est bien sûr un enfant, mais c'est surtout une histoire de femmes. Une histoire de mères, pour être précis : celles qui luttent au quotidien pour s'en sortir dans leur parentalité, et celles qui caressent l'espoir d'endosser ce rôle un jour. Dans ce roman de 300 pages qui se lisent d'une traite, Colin Niel nous compte l'histoire d'un jeune garçon de 10 ans, Darwyne, qui a fait l'objet d'un signalement auprès des services de protection de l'enfance. Darwyne vit avec sa mère au beau milieu de l'Amazonie, sans figure paternelle établie malgré la succession de "beaux-pères", dont le dernier en date, Jhonson. Dans cet univers si particulier, assommé par la précarité et des conditions climatiques difficiles, chaque jour est une lutte pour au mieux s'en sortir, au moins survivre. Au fil des pages, et sous l'effet d'une plume virevoltante, le jeune Darwyne s'attache malgré tout à Mathurine, cette assistante sociale en charge de donner suite au fameux signalement. Cette relation naissante l'amène à questionner son rapport avec Yolanda, sa mère, et la dureté de leurs rapports. S'affrontent alors deux visions, celle de la mère dure (sans doute trop) mais tellement combattive, et celle de la mère qui ne l'est pas encore, portée par ses idéaux et pourtant bien consciente qu'elle peine à se sentir légitime face à ces parents qu'on pourrait pourtant facilement blâmer. Au final, c'est avec ces 4 personnages principaux (Darwyne, Yolanda, Jhonson et Mathurine) que Colin Niel parvient à nous transporter dans la moiteur de l'Amazonie, et à nous offrir un roman touchant, de bonne facture, et pour le moins unique en son genre."
ALEXANDRE S.
"Darwyne de Colin Niel Ce beau livre raconte l’histoire d’un enfant infirme, Darwyne, élevé dans un bidonville de Guyane par une mère célibataire (Yolanda) qui change de compagnon régulièrement. On découvre petit à petit la singularité de l’enfant, rebuté par l’école mais fasciné par la forêt qui jouxte le petit carbet où vit la famille, et en capacité de s’adapter totalement à cet univers hostile. Sa route croise celle d’une éducatrice, Mathurine, elle-même naturaliste et adepte des longues randonnées dans la forêt. Un signalement anonyme a été émis concernant Darwyne, qui serait maltraité par ses beaux-pères successifs. On réalise assez vite que c’est la mère qui est maltraitante, et qui ne supporte pas l’étrangeté de son fils. C’est un très beau roman sur la différence : Darwyne, ce petit garçon infirme qui met tout le monde mal à l’aise dans le monde normal, préfère évoluer dans un univers (la forêt) que tous considèrent comme un univers ennemi, capable d’avaler très vite les imprudents qui s’y aventurent sans expérience (comme l’ancienne éducatrice ou Jhonson le 8è beau-père). Dans la forêt Darwyne est véritablement lui-même, son handicap que les médecins ont tenté de redresser à sa naissance devient un atout, les bêtes sauvages ne lui font aucun mal, il sait les attirer et les observer, presque dialoguer avec elle. L’enfant possède une connaissance incroyable du milieu naturel, alors qu’il est considéré comme un nul à l’école et surtout par sa mère. La forêt amazonienne, un personnage à elle toute seule, est décrite de façon saisissante, et crée une ambiance extraordinaire. C’est aussi un roman où la violence est partout : violence de la pauvreté, avec des conditions de vie indignes dans l’insalubrité et la précarité la plus totales. Violences intra familiales, qui sont considérées comme quasiment « normales » et banalisées par les habitants du bidonville, tant la préoccupation majeure n’est pas l’affectif ou l’éducatif, mais se nourrir et s’abriter. Violence du climat et des pluies torrentielles qui provoquent le cataclysme final, qui n’épargnera pas la mère de Darwyne. C’est un roman sur les relations mères/enfants, leur intensité mais aussi leur cruauté. Yolanda, qui d’un côté attache bcp d’importance à l’école et veut que son fils fasse ses devoirs, est capable de le maltraiter avec un sadisme effrayant lorsqu’il désobéit : elle l’envoie s’assoir parmi les fourmis rouges, l’oblige à manger des piments et de la boue, à lui lécher les pieds. L’enfant a tellement été conditionné et humilié, il est tellement sous emprise, qu’il se juge dégoûtant et mauvais, tel le « pian », son surnom. Il pense mériter ces mauvais traitements, et voue une adoration sans faille à sa mère. Jusqu’au jour où elle va trop loin, incitant son compagnon à corriger l’enfant : celui-ci lui abat une machette sur l’épaule. Darwyne fuit dans la forêt et survit grâce à ses connaissances (joli clin d’œil à la théorie de l’adaptation darwinienne: seuls survivent ceux qui savent s’adapter, Yolanda ne survivra pas.) Parallèlement, Mathurine, qui rêve d’avoir un enfant, se surprend à penser à adopter Darwyne : elle aime la forêt tout comme lui, qui lui en apprend des secrets qu’elle ignorait. Elle a compris sa différence, et la fin témoigne du respect que ressent l’enfant pour elle : il laisse en offrande dans la forêt, leur secret commun, un appeau à animal. C’est aussi un polar, bien sûr ! Un polar qui nous emmène sur de fausses pistes, (qui est l’auteur principal des maltraitances), puis nous tient en haleine jusqu’au bout : on comprend petit à petit que Darwyne s’est débarrassé à sa façon de ses beaux pères successifs, on apprend comment à la fin. Cet enfant si touchant prend parfois une dimension monstrueuse, qui nous ramène à la question des maltraitances : un enfant maltraité va souvent devenir maltraitant, une victime va devenir bourreau. Très beau livre donc, très touffu, avec de nombreux sujets à explorer, à la fois roman psychologique, social, policier…"
FLORENCE L.
"Darwyne est un petit garçon très mystérieux. Très proche de sa mère qu'il regarde avec des yeux admiratifs, il est désespéré de voir défiler les hommes dans son petit carbet au sein d'un bidonville de Bois sec. Son refuge, c'est la forêt. Il la connaît dans ses moindres détails tout comme les espèces qui la peuplent. Mathurine est une jeune femme employée de l'aide à l'enfance. Elle va venir perturber le quotidien de Darwyne. En effet, suite à un signalement, elle va devoir enquêter sur cette petite famille. Mais les mystères et les interrogations sont nombreux. L'écriture est fluide et très immersive. L'atmosphère de ce livre est pesante. On se sent pris au piège à de nombreux moments et on ressent la présence de cette forêt angoissante. A certains moments, j'ai même été très mal à l'aise... Même après avoir refermé ce livre, je suis sûre que cela restera lecture marquante!"
SABRINA A.
"Un roman que j'ai beaucoup aimé.Une histoire d'amour indéfectible d'un petit garçon pour sa mère qui ne peut l'aimer en retour . Une histoire qui nous plonge dans la forêt amazonienne qui devient au fur et a mesure du récit un personnage à part entière . Cette histoire intrigante entraînera le lecteur dans les pas de Mathurine , qui elle seule tentera vraiment de comprendre Darwyne cet enfant si particulier."
ÉMELINE G.
"Je me suis laissé entraîner dans l'atmosphère envoûtante de la forêt amazonienne... Le livre est bien écrit et se lit assez aisément. Les personnages (Mathurine, Darwyne, Yolanda, Jhonson) nous plongent dans la vie quotidienne d'un bidonville et des migrations, mais la catastrophe n'est jamais loin. C'est un bon roman, c'est une tragique histoire."
NICOLAS R.
"Un livre intrigant. Nous sommes plongés dans une Amazonie mystérieuse, tant merveilleuse que terrifiante. Le héros est attachant, on a envie de l'aimer, mais tellement maléfique... J'ai beaucoup apprécié ce roman, car l'écrivain a ménagé le suspense jusqu'à la dernière page et j'ai vraiment eu l'impression de m'immerger en pleine jungle."
CELINE F.
"Darwyne est un petit garçon de 10 ans, souffrant d’un handicap. Il vit avec sa mère dans un bidonville et lui voue un amour inconditionnel. L’enfant adore passer son temps dans la forêt amazonienne qui entoure son carbet, il aime s’y réfugier. Mathurine est éducatrice spécialisée à la protection de l’enfance, elle est chargée de réaliser une enquête sociale sur Darwyne, suite à un appel anonyme au 119, car le garçonnet serait en danger avec sa mère. J’ai adoré ce roman noir au cœur de la forêt amazonienne. Le lecteur est plongé dans une atmosphère mystérieuse, sombre et fantasmagorique. Les descriptions de la faune et de la flore sont particulièrement présentes et très riches. La formation de l’auteur (ingénieur agronome) n’y est pas pour rien. C’est une écriture sensorielle. La jungle constitue un décor de premier plan dans le livre et participe à l’instauration d’un sentiment menaçant et oppressant. Les personnages sont intéressants et j’ai été touchée par la relation qui s’instaure progressivement entre Darwyne, enfant singulier, et son éducatrice. C’est un grand roman social qui aborde la maltraitance familiale, la différence, la pauvreté et l’habitat insalubre. J’ai retrouvé avec plaisir la plume de Colin Niel qui me plaît tant."
RAPHAËLLE C.
"Si l'on se base sur la définition du thriller, on peut alors dire que dans le livre de Darwyne il y a une intrigue et au combien nous apprenons au fil du roman que Darwyne est dangereux pour ceux qui lui font du mal. En ce qui me concerne, j'ai été tenu en haleine et le suspens est monté crescendo en moi. Darwyne n'est pas un enfant comme les autres. Dès sa naissance, il ne sera jamais comme les autres. Né avec des malformations au niveau des pieds et du visage et non à l'hôpital mais au pied d'un arbre de la forêt Amazonienne, Darwyne est l'enfant de cette dernière depuis ses premiers cris. Il en sera le protecteur, le bienveillant envers elle qui le lui rendra bien a des égards. En suivant l'histoire de Darwyne (petit pian méchant comme le surnomme sa mère), une information préoccupante sera faite auprès de l'ASE (Aide Sociale à l'Enfance) par une tierce personne. Mathurine, éducatrice de jeunes enfants, sera en charge de ce dossier. Mais c'est aussi une personne solitaire qui aime les randonnées en forêt et qui s'y sent bien. Ce sera ce point commun qui fera que Mathurine et Darwyne lieront une forme d'amitié, de complicités, de compréhensions. Mathurine comprendra que Darwyne est un petit garçon exceptionnel et qu'il a un don et des connaissances de cette forêt qui dépasse de loin les simples écrits sur cette dernière. Lors d'une excursion avec l'enfant en forêt qu'elle verra des choses mais elle le gardera pour elle mais pourquoi? Mais la vie de Darwyne est bien compliquée avec sa mère qu'il aime temps et dont les hommes se succèdent dans sa vie. Et c'est lors d'une punition ultime, que le beau-père numéro huit, sur demande de la mère, mettra un coup de machette sur l'épaule de Darwyne qui s’enfuira dans la forêt, blessé et saignant beaucoup. Les jours passent mais le petit garçon ne reviendra pas au carbet (habitation). Jamais. Mais quelques jours plus tard, un glissement de terrain, aura lieu et tous les carbets disparaitront avec leurs occupants. Très peu de survivants seront comptés. Mais pas la mère de Darwyne comme tous les autres beaux pères disparus, seul le beau père numéro huit sera sauve mais dans quel état d'esprit. Mathurine revenant de voyage est mise au courant de cette catastrophe. Se rendant sur place, elle attendra le retour de darwyne mais rien. Cette attente veine mais la question qui se pose "-Où est passé l'enfant?". En regardant les choses, Mathurine se dit que la forêt a repris sa place. Et jusqu'au bout et nous attendront encore le retourne de Darwyne. Mathurine elle, reprendra ses excusions dans la forêt, enceinte, sans peur et se balancera dans son hamac. Est ce que Darwyne est toujours là à la surveiller et vit t-il au milieu de cette forêt qui l'a pris dans ses lianes comme des bras? Nul ne le sera. L'auteur laissera tous les champs des possibles à tout le monde de conclure l'histoire de Darwyne."
LAURE C.
"Un roman bouleversant sur l'enfance, l'amour que peut porter un enfant à sa mère, les difficultés de la vie et l'amour de la nature. Un livre qui change des romans policiers plus classiques. Une enquête qui n'en est pas vraiment une. Je me suis parfois demandée si je ne lisais pas un livre fantastique. Après avoir fini de lire ce livre, j'ai contemplé la couverture qui m'a semblé correspondre parfaitement à l'atmosphère de ce roman."
THELMA A.
"A la lecture du résumé, rien ne me donnait particulièrement envie de le lire et c'est pourquoi je l'ai lu en dernier. Mais en fait, ce livre est assez saisissant. L'histoire est dure. L'ambiance est humide, moite, poisseuse. On ne se prend pas vraiment d'affection pour les différents personnages (sauf l'assistante sociale). Mais on progresse dans le récit avec fluidité, on souffre avec les personnages, on en maudit certains et on voit se dessiner une fin pas très heureuse, un peu fantasmée mais assez cohérente. C'est donc mon choix parmi cette sélection de février, une bonne surprise et surtout un livre que je n'aurais sans doute jamais lu autrement."
SEBASTIEN P.
"Darwyne, un enfant très différent des autres. Fascinant, et repoussant dans le même temps. Sa mère, une femme magnifique, très pieuse mais qui ne sait vivre sans homme. Mathurine, une éducatrice en quête d'enfants, dévouée dans son travail mais qui trouve du réconfort dans ses promenades nocturnes de l'Amazonie. Voilà une rencontre singulière, ce trio de personnages nous fait vibrer, chacun avec son histoire de vie dans laquelle on sent la tension monter progressivement, et dont le dénouement nous laisse sans voix. Une ambiance en outre-mer parfaitement décrite par Colin Niel et qui nous fait frissonner : la Jungle, l'Amazonie, la Nature dont nous ressentons le palpitant quand Darwyne et Mathurine s'y promènent. Les clés du Polar sont bel et bien présentes : du suspense, des personnages qui ne paraissent pas être ceux que l'on croit, des disparitions inquiétantes, un décor sombre. Un livre qui ne laisse pas insensible et révèle la dure réalité des services sociaux impuissants face à la misère sociale, aux parents négligents et au système juridique défaillant. Une très belle découverte pour les lecteurs !"
CASSANDRE L.
"Darwyne est un enfant de 10 ans. Handicapé, il est mis à l’écart. Il ne se sent bien qu’avec la forêt amazonienne et avec ses habitants. Darwyne vit dans un bidonville, à l’orée de cette forêt, avec sa mère Yolanda, qu’il aime profondément, et des beaux-pères de passage. Yolanda se démène depuis toujours pour lui, mais la vie est difficile pour toute cette population de clandestins et de rejetés. Les compagnons de Yolanda sont tous partis sans donner de nouvelles. C’est dans cette cellule familiale que débarque Mathurine, assistante sociale, suite à un deuxième signalement, anonyme. De son examen dépend l’avenir de Darwyne, avec ou sans sa mère, près ou loin de la forêt… La jungle amazonienne omniprésente s’insinue partout. Elle n’influence pas la vie des habitants des environs, elle la dirige. La combattre est une erreur. Ne pas la respecter est une faute. Personnage atypique que Darwyne. Attachant et mystérieux à la fois. Laissez-le vous guider dans ce livre comme dans la jungle."
BRUNO T.
"Dans la thématique de la famille déconstruite, je demande Darwyne ! Darwyne, jeune garçon grandissant dans le bidonville de Bois-Sec et souffrant de handicap, est un véritable enfant de la jungle. Isolé, tant dans la société que dans sa famille, il est à la recherche constante de l’affection de sa mère. Quand celle-ci est contactée par la protection de l’enfance suite à un signalement, l’évaluation sociale conduite par Mathurine se transforme petit à petit en une véritable enquête. Dans un contexte social et un climat tropical étouffant, une thématique inattendue émerge : la maternité. Mowgli plus vrai que nature, Darwyne évolue dans un monde où la protection de l’enfance intervient tout en étant totalement impuissante. La nature offre un basculement au service de ce roman d’ambiance le transformant tout à coup en un thriller redoutablement efficace, oppressant et inattendu. L’ensemble apporte également une belle réflexion sur la maternité. Une sacrée découverte et une vraie bonne surprise !"
ALEXANDRA M.
"Saisi et ému par le récit de cet enfant, le jeune Darwyne, dont le handicap est flagrant dans la rue , mais s'efface soudain lorsqu’il rentre dans cette forêt, un refuge où cette nature ne le juge pas mais communie de manière parfaite avec lui. Un message d'humanité et tolérance qui sublime ce très beau roman."
JEAN-MICHEL D.
"Dans « Darwyne » le personnage principal n’est pas le petit garçon handicapé souffre-douleur, ni Yolanda la plus belle femme, la plus courageuse, la plus travailleuse de Bois Sec, ni Mathurine, l’éducatrice de la protection à l’enfance, célibataire en mal d’enfant et passionnée de trek en solitaire non le héros de ce roman policier c’est la forêt amazonienne ! Avec ses bois touffus , sa végétation envahissante, ses bruits permanents, ses ombres angoissantes, Darwyne maltraité s’y refugie. Cette verdure qui devrait l’effrayer l’aide à se ressourcer, à évacuer toute la misère quotidienne à laquelle il est confronté : malgré son amour inconditionnel pour sa mère, celle-ci le dénigre, le rabaisse, incite ses multiples partenaires les « beaux-pères » à le malmener à leur tour. Et ce rapport de force n’est pas toujours en faveur du plus fort ! Comme Mathurine, prête à aider le jeune Darwyne à découvrir la faune et la flore, le lecteur se perd dans les méandres des sentiers de plus en plus sombres et sent que la force insoupçonnée de l’enfant peut inverser les rôles malgré les connaissances zoologistes de l’assistante sociale en laissant peu à peu l’angoisse s’immiscer et la nature reprendre ses droits. Toute la souffrance engrangée par le jeune garçon se déverse comme des torrents de boue sur les carbets, sur les hommes violents, sur cette civilisation qui le maltraite. En Guyane française, la vie est compliquée, la pauvreté permanente, surtout dans les bidonvilles loin du confort et de la sécurité, et Colin Niel arrive à rendre cette contrée fantasmagorique. Avec justesse et sensibilité, le romancier, ingénieur des eaux et forêts à l’origine, mélange noirceur et nature sauvage et, sans avoir besoin de violence, ni de d’hémoglobine nous entraîne sous la frondaison, au milieu des oiseaux, de la faune, de ses bruissements et de ses effleurements. Loin des paysages de carte postale colorée, « Darwyne » nous entraîne dans une conte métaphorique à la fois émouvant et dérangeant."
CAROLINE V.
"Ce récit est absolument addictif. J'ai été séduite par le personnage de Darwyne, sa force et sa fragilité, sa double apparence selon qu'il se trouve en ville en tentant de correspondre aux canons de la société et sa véritable nature lorsqu'il est en forêt, à sa juste place. Je discerne un soupçon de mythique en Darwyne. Et puis, j’ai été complètement captivée par l’autre personnage principal de l’histoire : l’Amazonie. Cette forêt grouillant de vie, cette densité verte et respirante. L’auteur nous en restitue la vitalité, la puissance. Cette dualité qui continue de se jouer à travers la vision de cette dernière. Certains, de rares appelés, réussissent à sentir et percevoir la beauté de ce lieu tandis qu’une majorité reste imperméable, pire elle en a peur. Une peur qui saisit, écrase et rend presque fou. Ce livre est une pépite qu’il faut absolument continuer de partager. Merci beaucoup de m’avoir permis de le découvrir."
PAMELA S.
"roman envoutant, ou la forêt est omniprésente, on se prends d'affection pour cet enfant dominé par sa mère handicapé dans la vie mais plus du tout dès qu'il rentre dans la forêt roman sur la difficulté d'aimer et d'être aimé en retour"
STEPHANE G.
"Il y a des plumes énigmatiques qui nous envoûtent dès les premiers mots et qui ont le pouvoir de nous sortir de notre zone de confort. Nous sommes perplexes face à cet univers si particulier, nous n’avons pas de directions et pourtant nous y allons car notre curiosité dépasse notre raison... A petits pas, nous avançons et nous découvrons son histoire, celle de Darwyne. Darwyne, un jeune garçon de 10 ans qui ne connait malheureusement que la part sombre de la vie. Il vit dans une cabane dans un bidonville envahie par la végétation. Il subit la présence du beau-père 1, beau-père 2... jusqu'au n° 8. Il ne demande qu’une seule chose être aimer par sa mère comme lui il l’aime… Il attend un geste, un mot d’amour de sa part mais rien ! Juste de l’humiliation, des coups encore et encore ! Il s’évade alors dans la nature, cette forêt amazonienne qui lui ouvre les bras et qu’il l’aime comme jamais… Et puis, il y a une rencontre, elle, Mathurine, assistante sociale qui doit enquêter pour savoir si elle peut laisser Darwyne dans cet environnement-là, avec ce dernier beau-père, le "numéro 8". Difficile de créer une relation avec Darwyne, il communique peu, se protège et s’enferme. Pourtant contre toute attente, ils ont un point commun, la passion pour la nature. Les langues se délient, il se confie un peu et c’est bien plus qu’il n’aurait voulu… Un récit original qui m’a envouté du début à la fin. La plume de Colin Niel nous révèle avec beauté le pouvoir de la nature. Nous sommes avec Darwyne en Amazonie, nous découvrons des espèces rares, nous entendons les oiseaux, c’est le dépaysement total. Et pourtant, au-delà de cette beauté, il y a le mal, celles des hommes. Colin Niel nous dévoile toute la complexité de l’être humain et nous révèle un autre regard, comprendre l’incommensurable… Qu’est-ce que finalement le bien et le mal ? L’auteur nous propose un autre point de vue et c’est ça qui est à la fois fascinant et intriguant. Une très belle découverte alors forcément je lirais les autres titres de l’auteur."
CHRISTEL G.
"Très surprenant ! Avec une fin pas forcément claire mais qui laisse place à l'imagination... L'enfant a-t-il tué ses beaux-pères ? A-t-il laissé sa mère mourir ? Vraiment surprenant !"
SOPHIE B.
"Une plongée dans la forêt amazonienne intrigante avec Darwyne. Une fois l'histoire installée, on ne lâche plus ce livre. Un roman bouleversant."
VICTOR T.
"Oserez-vous franchir la lisière de la forêt et vous enfoncer dans la mystérieuse jungle amazonienne ? Whaou quelle découverte!! On est clairement à mille lieues de ce que je lis habituellement mais j'ai vraiment apprécié ce petit roman!! Une plume fluide, subtile et captivante au service d'une histoire atypique. Celle de Darwyne, 10 ans, gamin sauvage, solitaire, mystérieux, surnommé "petit pian" par sa mère. Un signalement anonyme l'amènera à croiser le chemin de Mathurine, assistante sociale. L'auteur nous propose ici un roman social particulièrement sombre avec une petite touche de mystère. Il dénonce avec réalisme la misère en Guyane, l'immigration, les maltraitances, les bidonvilles... L'intrigue est originale et m'a complètement happé dès le début. L'auteur sème des indices pour guider le lecteur vers un final que je n'ai pas vu venir... Fouillée, bien construite et attachante, la galerie de personnages qui vous accompagnera est parfaite. L'atmosphère du roman est particulièrement réussie !!! Une réelle immersion dans cette incroyable mais dangereuse forêt. Un personnage à part entière omniprésent que l'auteur a largement développé. Une plongée en apnée tantôt poétique et rassurante, tantôt mystique, étouffante, suffocante. L'auteur excelle dans des descriptions plus vraies que nature ! Une histoire envoûtante, déroutante, et humaine mais terriblement violente également...Une belle réussite qui me donne envie d'en découvrir plus sur cet auteur 😉 A découvrir !!!"
CAROLINE G.
"Darwyne a dix ans, il grandit dans un bidonville au pied de la forêt amazonienne. Il vit avec sa mère « la plus belle femme du monde » dans un carbet fait de tôle et de bois qui menace de s'effondrer. Darwyne est légèrement handicapé, ce qui ne l'empêche pas d'aller à l'école et de tout faire pour être aimé de Yolanda sa mère. Cela fait longtemps que Darwyne a perdu ses illusions sur les différents beaux-pères qui se succèdent, d'après les comptes du petit garçon, nous en sommes au beau-père numéro 8. Yolanda réserve toute son affection à son nouvel amant et à sa fille, la grande sœur de Darwyne qui a réussi à quitter le bidonville. L'arrivée de Mathurine, une éducatrice qui enquête sur la situation préoccupante de l'enfant va mettre sous pression toute la famille. Très vite elle devient synonyme de danger. Dans toute cette tension, seule la forêt apporte du réconfort à Darwyne. Sans que jamais elle ne soit mentionnée, on devine que la Guyane est le lieu de l'action, on y parle français, allocations et action éducative en milieu ouvert. Ce département français soumis à une importante immigration devient le terrain où vont évoluer les personnages forts et attachants de ce roman noir. L'auteur parvient à nous faire voir le monde à hauteur du regard de Darwyne, à travers lui on comprend tous les enjeux auxquels il doit faire face. Il aborde des thèmes comme la maternité, la parentalité, la maltraitance mais aussi la précarité et le handicap. Vue comme un personnage à part entière, la forêt amazonienne se veut tantôt belle, bienfaitrice et luxuriante tantôt sauvage, dangereuse et inquiétante. Une écriture tout en délicatesse lorsqu'il s'agit de construire le lien entre l'enfant et son éducatrice, entre étrangeté et révélation. Un roman d’atmosphère qui vous fera ressentir la faune et la flore amazonienne comme jamais. Bonne lecture."
CHRISTELE B.
"Un très beau Polar, d'une grande force. Les pages se tournent naturellement, on a presque envie d'aller directement à la fin pour voir comment tout se termine. Autre chose que Les Brouillards noirs, un espèce de pamphlet écolo-politico-bidon avec un personnage tout sauf viril, qui a perdu son charisme depuis la nuit des temps..."
ANTOINE L.
"C'est pour ce type de découverte que j'aime ce prix des lecteurs. Je n’avais jamais entendu parler de cet auteur Colin Niel, et pourtant il est français. Et je suis certaine que je le lirais de nouveau. Un roman magnifique, sombre et lumineux à la fois, des décors somptueux, et ce petit Darwyne, si singulier et sauvage, qui m’a profondément émue et touchée."
CATHERINE S.
"Écriture puissante et immersive, Colin Niel nous plonge en forêt amazonienne, à la fois peu avenante pour celui qui ose la défier mais magnifique et généreuse pour celui qui sait l'écouter et la respecter. Elle devient un personnage à part entière, sorte d'incarnation naturelle et sauvage du ressenti de Darwyne, enfant très particulier. A travers, la relation entre Darwyne et sa mère autour de laquelle gravite les beaux-pères et cette enquêtrice du service de l'aide sociale à l'enfance qui sera finalement la seule à percer le mystère de Darwyne, l'auteur nous questionne sur le lien maternel, l'amour absolu et les faux semblants. Les trente dernières pages nous offre un dénouement effroyable mais plein d'espoir."
ELISE S.
"Histoire envoutante qui nous emmène explorer de nouveaux horizons littéraires. Une plongée réussie dans l'Amazonie et dans le monde de l'aide à l'enfance."
LUCAS M.
"Darwyne, ou l’histoire d’un petit garçon extraordinaire dans un monde ordinaire. Ce roman, dont une enquête des services sociaux est le fil conducteur, nous raconte la fabuleuse rencontre d’une éducatrice et d’un enfant. Nous sommes transportés dans les méandres de la jungle guyanaise pour un voyage palpitant mais aussi introspectif. L’écriture de Colin Niel est juste et précise. Le suspense monte crescendo tout le long du roman pour atteindre son paroxysme lorsque nous découvrons enfin toute la vérité. Les descriptions, riches et saisissantes, nous permettent une immersion totale dans ces endroits hostiles de la Guyane, que ce soit la forêt amazonienne ou Bois Sec, le bidonville où vit la famille de notre jeune protagoniste. Je me suis pris d’affection pour Darwyne, ce petit garçon étrange, souffrant d’un handicap, et possédant un côté sauvage et taciturne. J’ai également aimé le personnage de Mathurine, cette éducatrice venant en aide aux enfants mais qui doit aussi affronter ses propres démons. Leur amour pour la nature leur permettra de nouer une relation particulière qui bouleversera le lecteur."
FABIEN A.
"A partir d'un fait qu'on pourrait presque qualifier “banal”, en Guyane , une "enquête" d'une employée de la Protection à l'Enfance, à partir d'un signalement anonyme effectué sept mois plus tôt , Colin Niel livre un livre poignant, avec ces trois personnages marquant: 1. Darwyne, un garçon de dix ans dont la vie est loin d'être un fleuve tranquille. Cet enfant habite un carbet (une sorte de cabane faite de bric et de broc), dans un bidonville où sont rassemblés tous les miséreux, envahie par la végétation . Et comme il faut bien réparer l'habitation, il faut bien repousser cette forêt , Darwyne, subit la présence de beau-père 1, beau-père 2... jusqu'au n° 8 ; qui tous arrivent et disparaissent aussi vite qu'ils sont rentrés dans la vie du garçon et sa mère. Sa mère qu'il aime à la folie, et dont il voudrait bien être aimé en retour. 2. Mathurine, assistante sociale qui doit enquêter sur les conditions de vie de Darwyne, avec son dernier beau-père. L'enfant n'est pas facile d'accès et ne communique pas. Son refuge, c'est la forêt amazonienne. 3. Le troisième personnage, c'est la forêt qui évolue tout autour, qui envahit tout. Angoissante, attirante, mystérieuse, ténébreuse... Ce roman sans concession sur une histoire de violence familiale, fait la lumière sur la Protection de l'Enfance, secteur en grande difficulté, qui tente de réparer des parcours cabossé, avec des travailleurs eux-mêmes en souffrance. « Darwyne », c'est aussi le magnifique portrait d’un enfant sauvage."
JOËL V.
"Livre fascinant, avec une atmosphère très particulière. On sent que l'auteur connait bien la Guyane, sa faune, sa flore, ses croyances ou ses problèmes sociaux. À lire. Vous ne serez pas déçu."
NATHALIE M.
"Une ambiance inquiétante à la limite du fantastique et des personnages bien construits. Voilà ce qui fait en partie la réussite de ce roman. Comme à son habitude, l’auteur réussi pleinement à nous plonger dans un environnement particulier. Il s’agit presque d’un personnage à part entière. L’histoire est bien ficelée avec de nombreux mystères qui gardent en haleine la lecture jusqu’au dénouement final. Darwyne, cet enfant “particulier” est fascinant, aussi bien attachant qu’effrayant. Une chose est sure : il est impossible de sortir de cette lecture indemne."
PETERSON S.
"J’ai été réellement surprise par ce récit obscure, troublant et clairement magistral. L’histoire, l’environnement et les personnages n’arrêtent pas de nous surprendre. Le détail de chaque élément est saisissant. Paradoxe exquis, à la fois tendre et cruel, cette lecture m’a sorti de mes sentiers battus, j’ai été à la fois déboussolé par la relation mère-fils et pris d’une réelle affection (à mes risques et périls) pour ce petit garçon si particulier. Ce récit nous transporte tout droit dans l’antre de l’Amazonie, où on craint de ne plus jamais en sortir."
LETIZIA V.
"Darwyne est un enfant à part. Handicapé, solitaire, en retard scolaire, chacune de ses particularités l’isole un peu plus des enfants de son âge. Dans la vie, il a pourtant deux passions dévorantes : l’une pour sa mère, Yolanda, à qui il voue un amour bien au-delà de la raison et l’autre pour la forêt amazonienne qui encercle le bidonville où il grandit. Lorsqu’une enquêtrice des services sociaux férue de botanique et d’anthropologie croise leur chemin, elle va peu à peu lever le voile La langue de Colin Niel nous immerge de chapitre en chapitre : au fil des pages, on s’enfonce dans l’humus, on sent le souffle du vent et celui des animaux, on pénètre l’humidité des feuilles, de la terre, on guette le pas de la mère et du beau-père, on attend le sauvetage, on se demande ce qui est la cause ou la conséquence, on ne sait plus ce qu’on doit aimer ou redouter. Un roman noir organique très réussi !"
CECILE B.
"Mon roman préféré car je l'ai trouvé original dans le thême. Je me suis très attaché à ce petit garçon qui ne souhaite qu'être aimé, et on ressent à quel point c'est difficile pour sa mère en avançant dans la lecture. J'ai beaucoup apprécié la description de la forêt amazonienne, de la faune... Et cette assistante sociale en quête d'amour ,à sa façon , très attachante également. En bref, une belle surprise, agréable découverte!"
ERIC L.
"J'ai beaucoup aimé ce roman, notamment la place laissée à la forêt amazonienne qui est un véritable personnage à part entière."
GUILLAUME M.
"Je suis très vite rentrée dans l'histoire de cet enfant hors du commun et ai été touchée par la violence qu'il subit au quotidien. Tout au long de ma lecture, j'ai eu envie de savoir quels étaient les mystères qui planaient autour de cet enfant. Pour ça, le roman m'a tenu en haleine une bonne partie de ma lecture. En revanche, je n'ai pas été surprise de la fin que j'ai senti venir 80 pages avant."
VIOLETTE D.