"Nous sommes en 1991, en Russie. Le Gris, un adolescent forte tête est libérée de prison. Il décide de rentrer chez sa mère à Kaliningrad alors que l'URSS est en plein chamboulement. Plusieurs républiques socialistes réclament leur indépendance et le pays est parcouru par un vent de liberté et de panique tout à la fois. Ce court récit aux allures de western ou de road trip moderne est un formidable roman d'apprentissage d'une rare dureté mais aussi une radiographie d'un peuple qui cherche à s'émanciper, qui se cherche et qui aspire à des jours meilleurs sans pour autant être capable de renoncer à ses travers. On a adoré le style percutant de Benoît Vitkine et son anti héros, Le Gris un personnage incroyable, difficile à aimer. Un chien fou capable du meilleur comme du pire qui, au fil de ses rencontres va découvrir ce qui compte vraiment."

FLORENCE R.

"J´ai longtemps hésité avant de voter pour ce roman car pour moi cet ouvrage ne rentre pas dans la catégorie "Polar/Thriller". Mais ne pas le choisir signifierait ne pasle mettre en avant et ce serait une grande erreur de passer À côté de ce livre, relativement court, mais qui en quelques pages nous entraîne à la suite d´un jeune libéré de prison au moment de la déliquescence de l´URSS en 1991, dans l´enclave de Kaliningrad. Legris veut rentrer chez lui, fait une série de rencontres improbables au cours de son voyage et au fond cherche juste à etre libre alors qu´autour de lui le pays qu´il connaissait s´effondre."

LAURENCE R.

"J'ai voté par défaut pour ce livre car pour moi il n'aurait jamais dû être dans la catégorie Polar."

BENOIT F.

"Recit prenant d'une aventure qui mène le personnage principal attachant à ses limites, ses rêves, ses contradicitons"

ANNE C.

"La période choisie pour l'ouvrage - chute de l'empire russe - est rarement traitée. L'auteur décrit bien la précarité qui règne dans le pays et les interrogations angoissantes pour l'avenir que vivent les habitants."

FRANÇOISE R.

"Je ne pensais pas aimer autant ce roman. Je ne suis pas particulièrement attirée par l’univers soviétique et pourtant, je me suis prise d’une profonde affection pour Le Gris. Ado rebelle, langage cru, un peu simplet parfois… mais il découvre la vie. Il apprend sur lui-même et sur les autres. Il m’a rappelé beaucoup de mes élèves ; ceux qui se battent contre eux-mêmes, contre les autres, contre la société entière… mais qui, au fond, ne demandent qu’une chose : être vus. Et être aimés. Mais vraiment vus. Et vraiment aimés. Un récit cru et sincère."

CAMILLE D.

"Un livre qui flirte quand même drôlement avec la littérature blanche et le roman historique et vers lequel je ne me serai pas spontanément dirigée. C'est pourtant une belle révélation pour moi. Le personnage principal est Le Gris, un jeune homme de 18 ans qui vient de purger une peine de prison de 6 mois. A sa sortie, il n’a strictement rien et essaie de regagner le domicile de sa mère à Sovietsk, Kaliningrad. L’histoire se passe en 1991 lors de l’effondrement de l’URSS. Le voyage retour de Le Gris est l’occasion pour nous de découvrir la violence extérieure qu’il maitrise déjà, mais aussi l’histoire de son pays et des autres peuples et sa façon d’apprivoiser la liberté. Un livre dont je n’attendais rien de particulier et qui a su me séduire. La plume est belle, j’ai relevé plusieurs phrases et le récit pousse à la réflexion. Il y a plusieurs scènes fortes tout au long du roman, certaines très dures, d’autres porteuses d’espoir. Je vous le conseille pour sortir de votre zone de confort."

NELLY M.

"L’Enclave de Benoît Vitkine est un roman qui m’a profondément marqué. À travers le parcours du Gris dans une URSS à l’agonie, Vitkine fait revivre avec force une période charnière de l’Histoire. Chaque lieu, chaque rencontre porte la trace d’un monde en train de basculer, et c’est cette empreinte historique, à la fois précise et incarnée, qui donne toute sa puissance au récit. L’écriture, tendue et claire, rend ce voyage aussi captivant qu’émouvant. Un livre court, mais d’une intensité rare, qui reste longtemps en mémoire."

KARIM R.

"Le meilleur ouvrage de la sélection à mon sens qui nous fait voyager pour le bien tout comme le mal."

VICTOR C.

"C'est un roman qui est vraiment très prenant, l'évolution du personnage qui essai simplement d'être libre.. C'est franchement une belle réussite."

OCEANE R.

"Livre puissant, fort en trame d'écriture. Si l'histoire à cette époque vous plait, alors cette lecture est faite pour vous."

MEGANE G.

"J’ai aimé L’Enclave pour son ambiance prenante et son écriture précise : Benoît Vitkine réussit à rendre un lieu lointain à la fois concret et fascinant, tout en gardant une tension qui m’a accroché du début à la fin. C’est à la fois dépaysant et très humain."

WENCESLAS B.

"Ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est que l’auteur ne tombe jamais dans l’excès de pédagogie ou de pathos. Benoît Vitkine maîtrise parfaitement son sujet — on sent son expérience de journaliste spécialiste de l’ex-URSS — mais il reste avant tout romancier ici : il nous raconte une histoire humaine, avec une écriture fluide, rythmée, et toujours incarnée. Le roman évite les clichés et propose une vraie réflexion sur la liberté, le déracinement, l’identité et la possibilité de changer. C’est aussi un portrait subtil d’une région peu connue — Kaliningrad — prise en étau entre passé soviétique, aspirations européennes et avenir incertain. L’évolution d’Ilia m’a touché. Son parcours chaotique m’a rappelé que derrière chaque "petit voyou", il y a souvent une histoire plus complexe, et peut-être une possibilité de rédemption. Un très beau roman, à la fois politique et intime, dur mais plein d’espoir."

CHRISTOPHE L.

"Ce livre est un voyage dans une Russie entre deux mondes. On y suit un ex prisonnier qui retrouve sa liberté en même temps que l'URSS. On n'y découvre un monde en plein bouleversement et deux idéologies qui se bousculent. Cet anti héro est attachant parce que vrai et imparfait. On s'attache à ses personnages d'une partie de la Russie que tout le monde a oublié."

SAMIR N.

"1991, alors que l’URSS est en train de s'effondrer, Le Gris, un adolescent paumé, sort de prison et souhaite rentrer chez lui. Mais en six mois, le monde autour de lui s'est écroulé. Les différentes républiques quittent une à une la puissante union des républiques socialistes Soviétiques, heureuses de s'affranchir d'un joug qu’elles n’avaient pas choisi. Il est long le chemin jusqu'à Kaliningrad, long et semé d'embûches toutes plus improbables les unes que les autres. Des jeunes qui découvrent enfin ce que le mot liberté veut dire, et qui souhaitent en profiter le plus vite possible. Des militaires, appelés du rang, qui sont à la fois désœuvrés et paumés et qui n'ont plus vraiment d'ordres a suivre, de pays à protéger, d'union à maintenir, et qui en profitent pour faire feu de tout bois, même si cest aux dépends de plus faible que soit. Des policiers plus corrompus que ça tu meurs, qui ont leur propre stratégie pour maintenir l’ordre mais surtout pour se maintenir a un niveau de richesse convenable, quels que soient les exactions dont ils doivent s'avérer coupables. C'est dans ce contexte que Le Gris parcours un pays perdu qui ne sait plus à quel gouvernement se raccrocher. Ni comment réagir face à l'inconnu au risque de regretter la puissante mais inefficace URSS. Car cette dernière savait les maintenir dans une relative sécurité quotidienne, pauvres et soumis, mais rassurés sur les lendemains qui ne chantaient jamais mais qui donnaient le cap d’un avenir pour lequel il n'était pas besoin de se poser de question. Si l’on comprend ce que l'auteur a voulu nous dire de ces comportements pour le moins erratique, sur les réactions des différentes républiques et leur souhait de se séparer de l'union, on comprendi la réaction de certains russes d'aujourd'hui qui ne souhaitent rien d'autre que retrouver leur faste et leur grandeur perdues, même ils doivent les reconquérir par la force et dans le sang. J'ai apprécié cette lecture qui m’a permis d'appréhender la mentalité des russes des générations précédentes et de comprendre mieux celle de ceux d'aujourd'hui."

DOMINIQUE S.