"Une jeune fille : Rafaela, quitte le domicile familial pour rejoindre un ancien prieuré isolé devenu : "l'hôtel Olympic" perché dans les montagnes, à Strega. Là-haut, 9 pensionnaires comme elle, vont suivre une "formation" pour apprendre les bonnes manières et les tâches ménagères. Les jours défilent, tous identiques, et aucun client ne se présente. Se dégage une atmosphère étrange, envoûtante, entre rêve et réalité. S'y installe un huis clos où tout contact avec le monde extérieur est interdit. Elles travaillent, elles font et défont les mêmes tâches, elles fument, elles boivent, dans le jardin, dans l'hôtel immense et désert, jusqu'au jour où s'organise une grande fête qui doit célébrer l'entrée dans l'hiver. L'établissement se métamorphose alors en salle de bal et dans la lumière du grand parc, l'une d'elle : Cassie, disparait durant la nuit ... Roman mystique, empreint de poésie et de sororité, il nous laisse une impression inquiétante de mystère frôlant avec le fantastique."

MARION C.

"C'est un vote par défaut mais c'est celui qui est le plus intéressant !"

MATHIEU M.

"Dans une ambiance qui frôle le fantastique, le récit de Johanne Lykke-Holm captive et ensorcèle. Toutes les questions ne trouvent pas de réponse dans ce grand hôtel vide, mais peu importe, le voyage est beau et les amitiés naissantes entre les jeunes filles isolées parviendraient presque à réchauffer l'atmosphère d'ennui qui y règne. Quand Cassie disparaît le seul jour où la vie investissait l'endroit, c'en est fini de la légèreté."

PASCALE L.

"Quelle surprise ! Quelle puissance narrative, et ce récit ô combien important et symbolique ! Après un commencement en douceur, il nous introduit dans un village où les femmes vivent dans l’indolence par manque de clients, la fumée de cigarettes et l’alcool pour tromper l’ennui qui trompe la mort. Il convient de dire, de préciser, de hurler sur les toits que Strega n’est pas seulement le récit d’un groupe de femmes, il est le récit de la Femme, de son invisibilisation, de sa misère sociale, sa misère sexuelle ; il s’agit d’un roman de la misère du genre de la femme. Plus qu’un simple roman, un conte de fées punk sous acides finissant en bad trip, le roman de Johanne Lykke Holm m’a charmé de la première page à la dernière. Tout était beau, en ce livre. Les phrases, courtes, comme un essoufflement dans la brume, les chapitres, courts comme un assourdissement dans un monde trop bruyant (la ville de Strega est absolument tout sauf bruyante, il ne s’agit pas de cela ici). Le livre m’a évoqué des images géographiques terribles et charmantes, des petits villages vides où même la présence des quidams semble les effacer. Conte macabre et gothique par la morbidité du silence, par la sueur de la mort sur les femmes, le roman de l’auteur suédoise est une image grandissante et culpabilisante pointant le féminicide. Le décor instable et dramatique dans lequel s’ancrent les personnages font du texte une chorégraphie lente et subtile où le temps ne se mesure plus selon des codes humains, mais où tout est une question de ressenti, et où l’acceptable n’est plus qu’une question personnelle. Le roman m’a fait penser à un mélange entre l’India Song de Marguerite Duras et la Montagne Magique de Thomas Mann, il s’agit d’un huis-clos où les personnages, à défaut de se mouvoir dans l’espace, se meuvent dans l’esprit. Envoutant et terrible comme un souffle glacé, le roman dans lequel les neuf jeunes femmes rejoignant l’hôtel Olympic (sorte de pension de leur condition) vont apprendre à bien exercer ce que les hommes attendent d’elles m’a complètement fait chavirer. Conte mystique pourtant très ancré dans le réel, nous suivons ces femmes dans un univers où le soleil (le leur) ne semble plus se lever."

CLEMENT L.

"Un roman sur une époque où l'on envoyait de jeunes femmes "apprendre" à être performantes , résignées et soumises ...sauf que toutefois ce récit dit une profonde indépendance sous-jacente , et que l'absence de l'une d'entre elles a pu être assassinée ou peut-être s'est enfuie ? Ce contexte autant que cette intrigue nous laisse dans l'imaginaire."

YVES S.

"Cette lecture a pris du sens. Il me faudra relire ce texte dans quelques temps. Très belle traduction. Un coup de coeur personnel dans cette séléction."

MICHAEL M.

"Une ambiance oppressante et un récit inquiétant. Voilà ce qui caractérise parfaitement ce roman. L'hôtel Olympic regorge de mystères, à commencer par son usage véritable. Car ne nous faisons pas d'illusions, il ne s'agit pas d'un établissement traditionnel. Pourquoi tout cette formation si aucun client ne vient jamais? Pourquoi cette fête? Que se passe-t-il vraiment entre ces murs? Sans être un huit clos à proprement parlé, ce livre nous présente un microcosme presque hermétique à l'atmosphère malsaine à souhait et que l'on ne serait pas loin de penser hanté. Serait-ce l'effet de ce rouge si souvent mentionné? Rafaela semble être obsédée par cette couleur qu'elle retrouve continuellement dans sa vie et perçoit même de plus en plus après la disparition de l'une d'entre elles. Beaucoup de questions et si peu de réponses. Mais c'est peut-être ce qui fait toute la force de ce roman qui m'a tenue en haleine jusqu'à la dernière page... qui nous réserve encore des mystères."

WENDY M.

"Strega, un petit village coincé au fond d‘une vallée. Un hôtel sans clients perdu dans les montagnes. Un improbable gynécée où neuf jeunes filles sont censées apprendre à devenir des épouses modèles dans une ambiance éthérée, entre mystères avérés et suspicion de consommation excessive de psychotropes. Un récit entre cauchemar et réalité, parfois onirique, initiatique et féministe qui explore les thèmes de la rébellion, de l’amitié et de la quête d’identité."

YVES J.

"Je vote pour Strega, je resterai mesurée sur mon commentaire : mon choix se porte sur ce roman car c’est l’histoire que j’ai préférée sans que cela soit un coup de cœur, car la plume ne m’a pas complètement emportée."

ANAËLLE C.

"Court, percutant, puissant, Strega vous enferme en quelques lignes dans une abysse envoûtante et énigmatique. Les mots de cette histoire sont comme un frisson qui parcourt, tout au long de sa lecture, votre échine. Le drame et la violence sont là, on les sent, bien cachés, dès les premières pages, prêts à se découvrir. Ce livre n'est pas une intrigue originale, au contraire il est bien trop réel, son drame nous est que trop familier ; mais il repose sur un style particulier et personnel qui vous fait vous aussi plonger."

AUBERIE B.

"Atmosphère étrange et glauque dans ce roman émouvant."

FLORENT M.

"Une lecture surprenante mais néanmoins intéressante. l'avancée dans l'intrigue captive et étonne."

STEPHANIE P.

"Dernier coup de coeur de l’aventure!"

SABRINA Z.

"Une belle découverte"

JADEN H.