"Mi-roman, mi-documentaire, ce livre délicat plonge le lecteur dans le début des années 80, le début des années SIDA. Dans une sous-préfecture déshéritée, à quelques encablures de Nice, une famille a prospéré grâce à sa boucherie et veut garder l'aura de sa respectabilité durement acquise. Mais le fils sur lequel les espoirs de la famille reposaient choisit une autre vie, que la drogue fait basculer dans l'enfer d'une nouvelle maladie, dont on ne sait pas grand-chose sinon qu'on n'a aucun remède. Son petit frère, le narrateur, a ainsi grandi dans le silence des non-dits, voire des dénis, et essaie de retracer ce parcours sinistre. En parallèle, le cheminement des chercheurs est raconté, s'intercalant entre chaque chapitre du récit, de la découverte d'une nouvelle maladie à la recherche du nouveau remède. Profond, puissant, et délicat."

XAVIER B.

"Je ressors de cette lecture bouleversée. Bouleversée par tous ces destins, par toutes ces années de recherche scientifique, par tous ces morts. Si vous voulez être totalement surpris, je vous conseille de vous laisser porter par le livre sans même en lire le résumé, ou alors les quelques premiers mots. Je ne connaissais pas la signification du titre – peut-être me diriez-vous que vous avez déjà entendu cette expression – mais au même de lever le voile sur cette dernière, cela est arrivé comme une vraie surprise dans ma lecture. Les Enfants endormis raconte l’histoire de l’oncle de l’auteur – Désiré – et de ses années de jeunesse dans les années 1980 où l’héroïne était devenue une drogue dévastatrice. Les parents devaient récupérer leur enfant endormi dans la rue, auprès des pompiers, de la gendarmerie. Mais les années 1980 ne sont pas que ça : les années 1980 sont les années sur l’apparition du SIDA et toute la recherche scientifique, l’alerte des premières médecins, la honte et l’humiliation subies par les malades et leur famille. Anthony Passeron réussit brillamment à inclure l’histoire dans l’Histoire, avec cette alternance de chapitres entre récit familial et avancées scientifiques. Les pages se déroulent toutes seules, pour dépeloter le fil de cette histoire empreinte de tristesse et de joie."

FLORIANE B.

"Le roman qui m'a le plus touché et marqué parmi les livres sélectionnés pour le vote final"

FLORA V.

"Un texte captivant, entre récit familial et documentaire scientifique. Ce roman est indispensable à la reflexion que l'on conduit sur l'acceptation de la différence. Humaniste, l'auteur a entrepris un travail exhaustif sur la recherche scientifique sur le SIDA. Oeuvre indispensable pour ceux qui veulent comprendre l'époque d'hier et d'aujourd'hui."

DAVID B.

"Ce livre (d’une vie ?) présente à mon sens des enjeux qui dépassent non seulement ceux soulevés par ses concurrents, mais s’inscrivent dans une problématique très moderne et qui nous concerne tous. Le SIDA est la première source de sidération de mon époque, avant le Covid-19, Ebola, la variole du singe, sans compter la vache folle, la tremblante du mouton, le chikungunya du moustique tigre mangeur d’hommes et les paris sportifs. Ajoutez-y les ingrédients anxiogènes habituels (dont je vous ferai grâce de la liste exhaustive), tel que le réchauffement climatique, la disparition annoncée des classes moyennes, la laideur du monde d’Airbnb / Amazon et ses armées de valises à roulettes qui se font livrer la bouffe par des gueux qui gagnent un quart de SMIC dans des rues désertes et vous comprendrez que l’on peut rattacher le livre d’Anthony Passeron aux travaux d‘Alain Damasio et des prophètes du pire pour tracer une ligne vers laquelle nous tendons, et ce mur dans lequel nous fonçons tête basse vers nos portables. L’impératif de protection civile s’est mué en instrument de contrôle de nos vies, sans nous demander notre avis. Acceptez les cookies, puis que vous acceptez tout le reste, se protéger pour protéger les vôtres (qui n’ont rien demandé). Toute infraction à la docilité est devenue une incivilité, ce qui corrobore la pertinence de l’ancien testament d’Orwell, que le livre Les enfants endormis (admirons la polysémie) prolonge en posant les jalons du monde malade tel qu’il est devenu."

PATRICE A.

"Un roman-docu passionnant à propos du sida. Pour comprendre, pour partager, pour ne pas oublier…. Merci Anthony Passeron."

DOMINIQUE G.

"Ce livre a été une vraie claque. Une quête de son histoire de famille, des secrets gardés jusque dans la tombe parfois, ce besoin de connaitre la vérité sur son histoire, tout cela m'a bouleversé. Le livre Les enfants endormis nous emmène et nous secoue par sa dureté et sa vérité brute. Le tout entrecoupé de cette course effréné et désespérée pour déterminer d'où vient cette maladie qui tue tant, partout et si vite. Je n'ai pu empêcher une larme de couler à la lecture de ce livre. Le flot d’émotions qu'il m'a fait traverser en fait pour moi un très grand livre."

QUENTIN C.

"Coup de coeur pour ce roman. Il est bouleversant. Quel magnifique découverte. J'ai été complètement conquise par le style de l'auteur. Un roman à la fois intime et riche de recherches. On en ressort plein d'émotions. Je remercie l'auteur pour ce roman qui mérite d'être lu par le maximum de personnes et je remercie Le livre de Poche pour cette aventure qui nous permet de découvrir de nouveaux auteurs."

KAREN V.

"Plusieurs lectures que j'ai adoré dans les finalistes mais ce livre a été un vrai coup de cœur pour moi."

STEPHANIE P.

"Le choix d'une génération...la genèse d'une maladie...l'implacable réalité retranscrit par une plume remarquable de simplicité et d'émotion"

FREDERIC S.

"J'ai eu un vrai coup de cœur pour ce roman. J'ai beaucoup aimé l'histoire en parallèle de la découverte du virus du sida, l'avancée de la science au fil des années et la terrible histoire de la famille de l'auteur. Roman très poignant illustrant très bien la solitude des malades atteints de ce virus et de leurs familles démunies, les balbutiements de la recherche scientifique et des batailles pour revendiquer la priorité des découvertes de chaque côté de l'Atlantique."

SYLVIE A.

"Par l'histoire qu'il raconte, celle de cette famille, celle de ce peuple, par l'Histoire de cette population décimée malgré elle, sans que l'on puisse rien n'y faire, mais aussi par l'Histoire de ceux qui ont essayé d'y mettre un terme ; ce roman mérite tous les honneurs."

CLEMENT L.

"Dans « les enfants endormis » Anthony Passeron décrit d’une plume fluide, sobre, sans fioritures l'apparition , dans un petit village dans les années 80, d'une maladie qualifiée de " honteuse " , une maladie dont on parle un peu à tort et à travers , sous " le manteau " , un fléau qui se répand de façon sinistre : la drogue, l’héroïne. Et en parallèle cet enseignant retrace l’émergence du SIDA en France et aux Etats-Unis, qui semblait toucher essentiellement la population homosexuelle. Désiré, c’était le garçon studieux, le bachelier, le préféré. A côté son frère, le père du narrateur, arrête les études, reprend la boucherie familiale, reste dans le village de l’arrière-pays niçois et perçoit peu à peu le comportement marginal de son aîné. Dans cette famille dans laquelle on ne dit pas je t'aime, les actes remplacent alors les paroles. Les valeurs se dissolvent dans l’air vicié de l’addiction, du vol, de la fugue, des mensonges et de l’aveuglement. « Les enfants endormis » toujours contemporain, s’adresse directement à nous sans aucun subterfuge. L’auteur dit l’essentiel, dans une langue vivante, se protégeant dans l’exposé des recherches menées par les Professeur Montagnier et Barré-Sinoussi, l’équipe de oncologue-virologues qui aident celle de Rozenbaum, et Brun-Vézinet dans leur quête pour dépister ce virus. Quelle conviction, quelle motivation il a fallu aux chercheurs français pour affronter les vérités assénées par les équipes américaines du Pr Gallo et pour jusqu’au bout chercher l’existence du rétrovirus, de traitements adaptés mais si peu efficaces contre cette mort lente ! De façon concomitante, Désiré souffre, entraine sa femme et sa fille dans cette spirale toxique irréversible, ses parents et proches, figés, subissent, l’accompagnent puis accompagneront Emilie, sa fille, dans son calvaire. Jeune garçon au moment des faits, Anthony Passeron exprime ses sentiments tout en retenue sans jugement, la tendresse et l'amour affleurent. L’impossibilité de se parler, la pudeur l’emportent sur le partage d’information, sur l’urgence de la prise en charge médicale. Témoin de cette tragédie familiale, impuissant devant cette fatalité, ce cataclysme, le lecteur partage le sentiment d’une situation irréversible, d’un diagnostic irrévocable et la peur de la contamination. Basé sur un traumatisme familial- mais dans lequel on apprend véritablement beaucoup grâce à l'immense travail de recherche documentaire qu'a fourni l'auteur sur l'avancement de la recherche contre le Sida dès l'apparition de la maladie- ce document met en lumière le drame humain en redonnant une place à un oncle, une tante et une cousine que la honte aurait voulu effacer. Il faut tout l'amour et la distance de l'auteur pour les faire revivre, eux ainsi que ceux qui les ont aimés, et ont dû s'accommoder de la douleur de les voir souffrir. Avec une grande simplicité, il raconte le séisme familial provoqué par la lente descente aux enfers de son oncle Désiré, tragédie à la fois intime et humaine, qui décrite sans artifice m’a laissée le souffle coupé. Pour avoir vécu à cette époque, j'ai vraiment trouvé ce témoignage d'une intelligence incroyable. Ce virus hélas encore bien actuel, creuse les fossés, ne provoque plus l’ostracisation des malades mais nous renvoie à une pandémie toujours pas résolue et à la fin d’une insouciance, encore plus d’actualité ! A la réalité de son histoire, Anthony Passeron oppose un livre intelligent, sensible et bouleversant."

ANNE D.

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STANISLAS C.

""Les enfants endormis" est finalement le roman qui m'a le plus bouleversée et que je souhaiterais voir remporter le Prix des lecteurs."

NOËMIE D.

"Le grand gagnant selon moi, pour une simple raison : c'est le seul qui m'a fait pleurer. Un immense bravo à l'auteur, pour ce livre et pour son courage de raconter l'histoire familiale."

MAYA H.

"Je vote pour ce livre pour le vote final."

JONATHAN D.

"De loin le roman le plus poignant et le plus informatif des lauréats mensuels de cette sélection. Un roman qui a marqué et qui continuera à marquer !"

TRISTAN M.

"Pour moi ce roman mérite la première marche du podium. Avec une vraie valeur historique puisqu’il témoigne de l’époque de l’apparition du sida, l’auteur a surtout retranscrit son histoire familiale avec son cœur. Une lecture émouvante, sensible, indispensable !"

SANDRINE B.

"Un livre bouleversant, très bien documenté, sur un sujet qui, malgré le silence médiatique actuel, doit continuer à être évoqué. A lire absoluement !"

FANNY S.

"Superbe histoire teintée d'un récit historique"

PAULINE R.

"Un pont de vue sur l'époque maudit du Sida inédite. Un hommage aux oubliés. Juste incroyable."

JEAN-BAPTISTE P.