""Fleur de roche", est un objet littéraire essentiel (pour moi). Par cet ouvrage, l'autrice fait entrer ces femmes, ces villageoises, ces soldat(e)s, dans l'Histoire et par la même occasion, leur rend justice. "il n'est pas vrai que les femmes ne sont jamais descendues sur le champ de bataille; simplement l'homme les a oubliées". De cette autrice je ne connaissais que ses polars, d'une très bonne facture, mais là j'ai découvert une écrivaine dotée d'une écriture sensible et précise. Elle ne voulais pas être enfermé dans un genre littéraire; heureusement pour nous car c'est un roman historique remarquable. C'est mon coup de cœur de ce mois de Juin. Elle nous peint et dépeint magistralement un pan de l'Histoire méconnue et qu'il faut absolument connaître et faire connaître. À lire de toute urgence et sans aucune hésitation possible."

PASCAL B.

"Fleur de Roche d'Ilaria Tulti est un magnifique roman qui relate un épisode peu connu de la grande guerre qui se situe dans le Frioul à la frontière entre l'Italie et l'Autriche. Cette oeuvre en dehors des histoires personnelles qu'elle raconte, se démarque par sa modernité, son féminisme discret, sa poésie et par une bouffée d'humanité qui fait du bien. Agata Primus, personnage principal qui s'occupe de son père malade alité, devient avec des compagnes de son village "porteuse" de ravitaillement en tous genres (médicaments, munitions, linge ..) auprès de l'armée positionnée sur des lieux stratégiques frontaliers difficilement accessibles. Elles doivent, malgré le poids de leur hotte et la dangerosité du trajet (tirs possibles), gravir les flancs rudes de la montagne malgré des conditions climatiques parfois extrêmes. Ces femmes participent en celà à l'effort de guerre avec courage audace, et sans jamais se plaindre; les hommes étant partis à la guerre et alors qu'elles sont elles-mêmes confrontées à des angoisses et des drames personnels. Agata cultivée, se prendra d'amitié avec les responsables militaires du lieu, s'interrogeant sur les motivation de toute guerre, sur les décisions injustes des gouvernants et des stratèges ou encore sur l'honneur ou l'exemplarité. Elle est attendue à chacune de ses ascensions; son avis, ses questions ou ses remarques étant toujours pertinentes en mettant les hommes en face à la réalité de leurs actions. La description des paysages est vivifiante et de toute beauté, la présence de la nature contrebalançant les scènes d'horreur des champs de bataille. L'amitié entre les femmes est d'une grande force, chacune apportant assistance à l'autre et chacune étant attentive à l'autre. Agata verra ses convictions bousculées alors qu'elle se voit secourir Ismar, un soldat autrichien surnommé "le diable blanc" blessé. Sans ressentiment, ni désir de revanche, Agata se définit comme une femme libre, libre de cette guerre, libre de la cage d'une frontière, libre d'une haine. Elle a choisi l'espérance."

MARIE-CHRISTINE V.

"Foncez lire « Fleur de roche »! Je ne m’attendais pas à aimer autant ce livre que j’ai dévoré d’une traite. J’ai été bouleversée par ce roman qui nous révèle une partie de l’histoire de la Première guerre mondiale que nous devrions tous connaitre. Des femmes, des mères, des jeunes filles dans le Frioul italien qui ont pris tous les risques et couru tous les dangers pour soutenir les soldats alpins et protéger leur terre. C’est une histoire basée sur des faits réels et riche en émotion. A découvrir absolument."

CATHY K.

"Avez-vous deviné ce qu'est une fleur de roche ? Dans les Alpes, c'est l'edelweiss, aussi appelée immortelle des neiges ou étoile des glaces, une fleur d'une blancheur exceptionnelle, rare et tenace. Ilaria Tuti réhabilite l'histoire des "porteuses", ces femmes italiennes du Frioul qui ont ravitaillé au péril de leur vie les forces royales italiennes de la Première Guerre Mondiale, qui tenaient les cimes des Alpes face aux Autrichiens. On suit Agata et ses amies, le capitaine Colman et ses hommes, et le soldat autrichien Ismar. Le courage soutient l'espoir : "avant la fin de l'été, nous pourrons retourner nous baigner dans le fleuve. Je te teindrai les lèvres et les joues avec le jus des framboises, je te laverai les cheveux et les tresserai de fleurs et de baies. Le soleil les aura éclaircis et ils sembleront de miel" / au coeur de la boucherie et de l'enfer de la guerre : "j'ai vu des jeunes fracassés par les obus. De l'autre côté des tranchées, ce doit être pareil. Ils enterrent des jeunes gars taillés en pièces." Alors quand Agata soigne et abrite Ismar, trahit-elle ? Ou sauve-t-elle une vie comme elle protègerait n'importe quelle autre ? Un très beau roman, à lire pour transmettre."

ETIENNE M.

"L'abnégation de ces femmes qui n'avaient déjà plus rien à cause de la guerre et qui, malgré tout, montent au front tous les jours pour ravitailler les soldat force le respect. Cela démontre bien que cette première guerre mondiale aura fait vivre l'enfer à toute les populations, quelque soit le camp dans lequel elles se trouvaient. Je ne connaissais pas du tout l'histoire des ces femmes dans le nord de l'Italie et j'aime toujours plus un livre qui m'apprend quelque chose. Je vote donc pour celui-ci."

QUENTIN C.

"Agatha est une héroine par excellence ! Alors qu'en 1915 les combats font rage dans les montagnes italiennes, elle prend la tête d'un régiment bien particulier, constitué par les femmes, les mères, d'unn village isolé pour monter toutes les nuits ravitailler en matériel, vêtements, nourritures les soldats en poste sur la ligne de front. Agatha sait d'emblé se faire respecter du comandant, se faire aimer des hommes qui peuplent les tranchées, aider à soigner les blessés, accompagner les morts. Agatha prône la liberté, l'amour, le respect et la suivre dans ses aventures et une expérience passionnante."

LINE L.

""Fleur de roche" a été pour moi une vrai coup de cœur. Je connaissais l'auteure à travers ses romans policiers, mais ici, elle mène de main de maître cette évocation des femmes du Frioul italien, qui vont, au péril de leur vie, monter jusqu'aux sommets où des soldats tiennent les cols face aux ennemis autrichiens. Elles leur apportent, dans des hottes portées sur le dos, des armes, des vivres, du matériel, tout ce qui pourra aider les soldats à tenir une position, repousser l'ennemi, garder un peu d'espoir. Ces femmes montrent un courage, une abnégation, une solidarité exceptionnels. On suit surtout Agata, qui établira des relations franches avec le capitaine de ces soldats ainsi qu'avec le médecin. La rencontre d'un ennemi qu'elle a blessé la fera aussi réfléchir sur le bien-fondé des guerres, leur absurdité et les sentiments que l'on peut éprouver pour un adversaire. C'est très bien écrit, avec sensibilité, que ce soient les dialogues ou les descriptions. Ce roman rappelle le rôle essentiel qu'avaient les femmes en temps de guerre, à travers cet épisode méconnu de la guerre en Italie. Magnifiques "fleurs de roches"!"

CHANTAL C.

"Une très belle ode aux femmes du Frioul, qui ont risqué leur vie pendant la Guerre, afin de soutenir les efforts au front. Entre humanité et endurance, douceur et pugnacité, elles ont su tracer leur voie dans la montagne."

MARINE D.

"Roman historique. Récit de guerre. Descriptions des tranchées. Conditions de survie sur le front. Opérations stratégiques vouées à l’échec. Absurdité des ordres à appliquer. Solidarité des soldats sous les bombes. On retrouve, logiquement, dans Fleur de roche, les éléments structurants du conflit de la 1ere guerre mondiale. Donc, un roman de plus sur cette guerre ? Certainement pas. Fleur de roche est un roman qui apporte un éclairage totalement différent sur ce conflit. D’une part, il est question ici d’un front méconnu, celui séparant l’Italie de l’Autriche, sur les crêtes frontalières alpines. J’ai découvert la singularité de ce front géographique. Tout au long de la lecture du roman, j’ai passé quelques heures sur google earth pour observer les images satellites des sites géographiques décrits dans le roman. Les tranchées sont encore bien visibles sur les sommets calcaires. Les casemates, la chapelle… D’autre part, le regard porté sur cette guerre n’est pas celui des « poilus ». Non. C’est celui des femmes qui assurent la logistique des troupes, en gravissant les sentiers alpins pour acheminer vivres et munitions sur la ligne de crête et de front, ou pour redescendre les dépouilles des soldats tués. Il s’agit donc d’un roman de guerre avec un regard résolument féminin. Regard féminin sur la guerre, sur le droit de vie et de mort, sur la compassion. Sur le choix d’aider ou non… Enfin, c’est un roman de montagne. Elle écrase tout. Elle impose son rythme saisonnier aux activités humaines. Elle met au défi les uns et les autres de survivre dans la rudesse de son climat. Le texte est sobre, très fort, alternant entre la noirceur lorsque le conflit est décrit, la poésie des descriptions du milieu naturel montagnard, et la profondeur humaniste des personnages féminins."

CHRISTOPHE H.

"Durant la guerre contre les Autrichiens dans un petit village du Frioul italien, en 1915, il ne reste que quelques femmes, leurs enfants et les vieux. Courageuses et déterminées, elles décident de s'organiser afin de ravitailler les soldats italiens bloqués en haut de la montagne. Au péril de leur vie, chaque jour, elles grimpent avec des charges très lourdes (munitions, médicaments, nourriture ...) puis redescendent avec le linge des soldats, on les appellera "les porteuses". Elles veulent défendre leur terre et doivent prendre la place vacante des hommes au village. La solidarité s'installe. Agata, l'une d'elle, raconte leur quotidien, leur bravoure, leur audace et leurs sacrifices. Elle escalade le jour, s'occupe de son père mourant le soir et souffre en silence la nuit. 2 000 femmes (souvent en deuil d'un ou plusieurs fils, d'un mari ou d'un fiancé) vont ainsi s'engager dans cette périlleuse ascension et vont devenir un véritable "bataillon", un maillon indispensable à cette machine de guerre. Des amitiés vont se nouer là-haut. Et puis un jour, Agata se retrouve face à un soldat ennemi et ses convictions et certitudes vont alors basculer ..."

MARION C.

"Je remercie Ilaria Tuti pour ce roman, elle m'a fait découvrir un pan de l'histoire que je connaissais pas : les porteuses. Feur de Roche est le fruit de beaucoup de recherches et de documentations ! L'histoire, les personnages, tout est basé sur de vrais faits historiques qui m'ont donné des frissons. Si l'adage raconte qu'à la guerre comme en amour tous les coups sont permis, le poids de la trahison est dans les deux cas un lourd fardeau à porter. Et si de l'horreur pouvait naître le meilleur ? Du terrifiant, le plus doux des poèmes ... Je retiens particulièrement une phrase de ce roman : "Dieu est une femme""

JULIE M.

"Un romain puissant d'humanité qui rend honneurs aux Porteuses de l'histoire."

PAULINE R.

"Dans ce roman au souffle épique, Ilaria Tuti rend leur visibilité à ces femmes italiennes qui n'ont pas hésité à braver le danger pour leur Patrie pendant la guerre. Le style sensible de l'autrice et la justesse des personnages m'ont emporté de la première à la dernière page."

BENJAMIN M.

"Fiction inspirée de l’histoire avec un grand H, le récit de Ilaria Tuti se déroule en 1915 dans la région du Frioul, sur les hauteurs de la Carnie à la frontière italo austro hongroise en Italie. La plupart des hommes valides ont déserté le village de Timau dans la vallée et les femmes se retrouvent seules pour subvenir à leurs besoins. Alors que les troupes italiennes tentent de résister aux diables blancs autrichiens, Agata, dont le père est mourant, s’engage avec 4 autres « porteuses » dans le conflit armé pour soutenir leur pays et leurs soldats. Les hottes chargées de victuailles, de lettres ou encore d’explosifs, ces femmes vont se révéler être une aide précieuse tant matérielle que morale pour le commandant Colman et ses hommes qui frôlent quotidiennement la mort et subissent de lourdes pertes sur le front. J’ai adoré ce récit qui met en lumière un pan inconnu de l’histoire avec le rôle de ces femmes incroyables qui, au péril de leur vie, affrontent la montagne, la guerre et ses dangers, gagnant peu à peu le respect des hommes. J’ai adoré les personnages… Agata, son courage, sa lucidité, son intelligence mais aussi ses contradictions et bien sûr sa belle histoire d’amour que je ne dévoilerai pas ici mais qui agit comme un baume sur toutes les blessures. J’ai adoré l’humanité et les valeurs véhiculées au travers du texte, malgré le thème grave : l’amitié, l’entraide, la solidarité, l’amour, le respect, l’abnégation… Bref, je vous encourage vivement à découvrir ce magnifique roman que j’ai dévoré d’une traite. Vous l’avez compris… c’est pour moi un véritable coup de cœur !"

SANDRINE B.

"Quand des hommes imposent la guerre comme d’autres la religion, aveuglement, sourdement, il faut des livres qui tentent de la rendre moins meurtrière. Celui-ci en est un. La poésie est longue parfois à accoucher de la vérité. Mais quand éclate l’évidence ancestrale, celle de la fraternité oubliée, les mères, les amies et les sœurs s’en emparent. Et leurs actes deviennent alors indiscutables. Le soldat ennemi, poussé au front, se révèle un autre nous-même. L’ami assassiné mérite de reposer en paix. Et si c’était la der des der ?..."

FABIEN F.

"Les Porteuses de la Carnie : voilà un sujet qui m’était tout à fait inconnu et qui fait un magnifique thème de roman ! A partir de 1915, à l’appel désespéré d’un prêtre, des femmes du hameau de Timau et des environs ont porté secours aux soldats italiens postés sur les sommets de la Carnie (au nord-ouest du Frioul) : alors qu’elles étaient elles-mêmes dans le dénuement, obligées de faire le travail des hommes partis au combat et de prendre soin de leurs enfants et des vieillards, elles montaient les dangereux sentiers escarpés , leur hotte sur le dos, de lourdes hottes chargées de nourritures, de munitions, de matériel divers ; c’était le seul moyen de faire parvenir cette aide aux soldats postés en face des ennemis autrichiens. Agata Primus, une très jeune femme instruite grâce à sa mère qui était institutrice (elle sait lire, ce qui n’est pas si courant à l’époque), devient très vite la meneuse, l’âme de cette troupe féminine dont le courage n’a été reconnu que bien tard dans le XXè siècle. Elle noue un lien particulier (dont elle ne mesurera l’importance que bien plus tard) avec le docteur Janes et le capitaine Colman, deux hommes qui luttent de leur mieux pour tenir face aux Autrichiens et épargner le plus d’hommes possible. Quand elle rentre chez elle, elle s’occupe de son père qui ne peut plus communiquer avec elle et elle tente de repousser le harcèlement d’un prétendant qui a échappé à l’enrôlement dans l’armée. Sa route va donc croiser celle d’un tireur d’élite autrichien mais je ne vous en dirai pas plus que la quatrième de couverture à ce sujet. Quel roman magnifique ! Ilaria Tuti, déjà connue pour ses romans policiers mettant en scène une commissaire victime de la maladie d’Alzheimer, tenait à mettre en scène ce sujet des Porteuses de la Carnie, à rendre hommage à ces femmes qui ont permis aux Alpins et autres soldats sur le front frioulan de tenir malgré un appel à la reddition venu des Autrichiens. Parmi eux, le capitaine Colman, un homme d’honneur et de courage, lie avec Agata une amitié teintée de rudesse et de respect. Le médecin Janes a tout autant besoin de cette présence et de ce courage féminin. Tout ce qu’a écrit Ilaria Tuti est inspiré de faits et de personnages réels comme elle l’explique à la fin du roman. Son livre est imprégné de nature, de montagne, de valeurs portées par ce groupe de femmes qui ont contribué sans le savoir elles-mêmes au combat de l’émancipation des femmes. C’est aussi une réflexion sur la guerre qui met en présence des « ennemis », des jeunes gens qui ne sont que des pions sur l’échiquier guerrier mais qui ont en réalité tout en commun. C’est cette prise conscience qui va faire bouger les lignes dans l’esprit et le coeur d’Agata, l’héroïne inoubliable d’un roman coup de coeur."

ANNE D.

"Ténacité et solidarité sont les maîtres mots pour décrire ce roman. Un groupe de paysanne du Frioul italien, mené par Agata, gravit chaque jour un géant de pierre, sous les tirs de l'armée adverse, peu importe le temps, peu importe la fatigue et la difficulté du chemin. L'intensité de ce texte réside dans la volonté de ces femmes à la force et à la détermination inébranlables, unies dans l'effort et le devoir, mais également dans les descriptions de ce Frioul pris d'assaut. Une montagne, une campagne et une armée à bout de force décrites avec une puissance brute, imagée, et une plume poétique pour décrire la violence de la guerre, rendant le tout extrêmement réaliste. Un magnifique roman qui permet non seulement de découvrir un pan peu couvert de la première guerre mondiale, mais nous propose aussi et surtout une démonstration de sororité, solidarité et effort exemplaires, inspirants."

MATHILDE B.

"Un formidable hommage à ces femmes sacrifiées à l'effort de guerre. Ce roman est bouleversant, apparemment basé sur des faits réels. L'histoire se situe en 1915 sur le front Italie-Autriche où des villageoises vont soutenir les soldats italiens au risque de leur vie."

LOUISA A.

"Coup de coeur du mois de juin ! J'ai aimé y découvrir l'histoire des porteuses des cimes de la Carnie, la plume de Ilaria Tuti, et des personnages immensément attachants"

MARINE C.

"Fleur de roche est une pépite éphémère. Les émotions qu'il procure sont contraires. La guerre peut-elle être belle ? Comment oser mettre de la poésie dans ce qu'il y a de plus laid dans l'humanité ? C'est ce qu'arrive à faire l'autrice en peignant merveilleusement bien un pan de l'histoire oubliée. L'histoire des femmes et plus particulièrement celle des porteuses, ces héroïnes de la première guerre mondiale en Italie. A l'heure où les extrêmes prennent toute la place, à l'heure où chacun accuse l'autre et où l'es frontières veulent se hisser, ce livre est une bouffée d'air frais. Il fait du bien au coeur et embaume tout sur son passage. Pour que l'humanité reprenne le dessus sur la bêtise."

YOANN G.

"un livre puissant , tant à propos d'un pan de l'histoire méconnu du Frioul Italien pendant la seconde guerre Mondiale , que sur la force , l'endurance , et en quelque sorte la noblesse des personnages , dont les femmes en l'occurrence , dans un contexte , un espace , univers de rudesse et de violence . paysannerie et guerre . Un récit qui n'exclut pas la poésie , la nature profondément belle autant qu'hostile , quand il s'agit de franchir ses limites et les siennes . Un très bel hommage , d'authentiques personnages , pour un combat de survie , et simplement de vie ."

YVES S.

"Un roman passionnant qui relate une page d’histoire qui m’était peu connue, lors de la 1ere guerre mondiale. Une histoire poignante et intéressante, dont il est difficile de s’extraire une fois entamée. Le style est clair, précis, imagé et surtout extrêmement poétique, il suscite immédiatement l’empathie et l’identification aux personnages, qui sont très attachants. J’ai aimé la mise à l’honneur de ces femmes à la fois fortes et fragiles. Un livre délicat, sensible, plein de pudeur et d’humanité… Une très belle découverte !"

NATHALIE F.

"Ce roman a tout: la beauté du langage et l'intelligence du propos. Il contient, dès son titre, toute l'ambivalence de la force et de la fragilité, de l'éternel et de l'éphémère. Fleur de roche, c'est un univers rugueux, où jaillissent, tour à tour ou simultanément, l'horreur du monde et la beauté des choses. C'est la solidarité, le sens et la valeur de l'action individuelle dans la contribution à l'action collective. C'est la violence des émotions, sous un voile de pudeur, et dans les épisodes de vie de ces hommes et de ces femmes s'écrit la mémoire du monde. C'est magnifique."

VALERIE A.

"On les appelle "Fleur de roche" car elles sont aussi fortes et résistantes que la fleur des montagnes l'edelweiss.En 1915 alors que la guerre fait rage en Italie et que les bombes autrichiennes sifflent dans les airs, des femmes risquent leur vies et bravent la montagne escarpée pour apporter vivres et munitions aux soldats. Elles remplissent leurs hottes, contrant la neige et les dangers. Ce sont des femmes courageuses et déterminées. Nous suivons Agatha et ses amies dans un périple fatigant, malmenant les corps et les esprits. Des femmes qui suscitent l'admiration et les respect des soldats et des familles.Et puis un jour, Agatha va faire une rencontre qui va faire basculer ses certitudes.... C'est un roman qui nous parle d'une période de l'histoire que je ne connaissais pas. Quand on parle de guerre à cette période, on pense essentiellement à la première guerre mondiale, à ce qui se passait en France. Là j'ai découvert un pan de l'Histoire italienne qui m'a extrêmement plu. L'écriture d'Ilaria nous plonge directement dans le récit aux côtés de ces femmes."

FLORA V.

"Magnifique histoire dans l'Histoire. J'ai totalement découvert ! Et adoré la façon dont cela était écrit. Merci pour cette découverte car le titre ne m'aurait pas appelée ..."

CELINE L.

"une fresque époustouflante sur ces femmes !"

GUILLAUME W.

"Une ode à ces femmes courageuses qui, à la force de leurs bras, ont apporté aide et espoir au front. J'ai été touchée par les liens tissés entre cette communauté féminine et les soldats; par le respect qui leur a enfin été accordé, autant à Agata qu'aux autres. Le personnage du capitaine Colman et sa bravoure m'ont bouleversée. J'avoue sans détour avoir pleuré, lorsque le destin s'est mis en marche. C'était un homme d'honneur dans une guerre sans merci. Les moments qu'il a partagé avec Agata étaient d'autant plus beaux que leurs discussions apportaient une perspective militaire, mais aussi humaine, aux événements qui ont déchire ce coin de pays. Au fil du récit, je m'étonnais de la tournure qu'allait prendre les événements, selon le quatrième de couverture, tant le patriotisme était présent, sans être étouffant. Cela s'est toutefois montré "logique", car les émotions et les actes d'Agata étaient profondément humains. Sa rencontre avec Ishmar a ébranlé sa vision de la guerre, donnant à ce roman une dimension plus grande encore. Au-delà de la douleur que cause la mort, parfois futile, de ceux qui nous sont chers, on se rend bien compte que nos adversaires ne sont que de jeunes hommes, également obligés de nous faire face sans possibilité de fuir. Ce roman m'a énormément appris sur cet aspect de la guerre que j'ignorais complètement - comme le déplore l'autrice dans ses notes de fin. Le fait que les personnages créés par Ilaria Tuti soient basés sur de vraies personnes (excepté Agata et Ishmar) m'a également émue. J'ai donc versé d'autres larmes encore pour ceux qui ont véritablement contribué à donner vie à ce récit."

WENDY M.

"L’ouvrage d’Ilaria Tuti est une belle fresque détaillant un morceau de la vie d’Agata, en des temps difficiles de guerre, qui font que la jeune femme ne peut pas se permettre de penser à elle. Plus qu’un simple roman sur la guerre ou sur ces héroïnes pleines de courage et de détermination, le récit très bien écrit et structuré nous emporte dans ces montagnes et nous fait ressentir tout un tas de sentiments."

LOIC F.

"Un hommage très touchant à ces grandes oubliées de l’histoire!"

SABRINA Z.

"Lorsque la guerre est abordée, malgré son genre au féminin, elle l'est quasiment toujours au masculin. Est-ce parce que l'homme a tendance à l'emporter sur la femme dans le récit ? Parce que la violence des combats s'illustre du visage de celui qui la porte ? Ou bien pour une autre raison ? Je ne saurais le dire. Mais une chose est certaine: le rôle des femmes dans l'histoire des conflits est souvent occulté. Dans ce roman, Ilaria Tuti tente de redonner la voix à ces oubliées de la Première Guerre. Elle tente de donner la voix à ces épouses, ces filles et ces mères, avant tout, à Elles, les Femmes. Celles qui ont assuré la survie du pays durant l'absence des hommes. Celles qui ont cultivé leurs terres, occupé les usines, nourri les enfants, protégé leur foyer. Celles qui ont perdu leurs enfants, leur mari, leur père. Celles qui, malgré tous leurs sacrifices ont été progressivement effacées et ont perdu leur place dans nos mémoires. Elles ont perdu, beaucoup. Mais elles ont aussi lutté. Ont été fortes. Elles ont souffert mais se sont relevées. Ce livre, malgré la violence de son récit, leur rend hommage. Plutôt que du point de vue habituel des soldats, on découvre la vie de ceux qui sont restés. Ceux dont la vie a du continuer. Ceux qui ont du s'adapter. L'ouvrage sonne comme le témoignage d'une époque révolue mais résonne - de part la similitude de ses combats avec ceux que le monde a toujours connu - avec notre monde actuel. Une bonne lecture que je recommanderai"

GUILLAUME B.