"Ce livre était pour moi un réel coup de coeur! Entre histoire et ode à la nature, j'ai adoré l'ambiance et je me suis vraiment attachée à ces personages si charismatiques.. un magnifique roman, plein d'intensité mais aussi de douceur, le combo gagnant!"

MATHILDE B.

"Passionnant - Poétique - impitoyable Ce roman est d'une grande beauté grâce à la nature et ses esprits, cruel avec les hommes, mais qui nous permet de voir la lumière des mangeurs de nuit. Tel un conte soufflant le chaud et le froid dans le cœur des enfants et des adultes. C'est pour des romans comme celui-ci que je passe des nuits blanches à lire sans pouvoir m'arrêter, à l'affût des fées qui soufflent aux oreilles leurs histoires. Entremêlant des contes nippons et Amérindiens, racontant des faits historiques de peuples qui ont souffert mais qui se taisent. Dans la culture nippone, on ne se manifeste pas, on ne se plaint pas... "Tanin o kizutsukenaide kudasai" (il convient de ne pas nuire aux autres, jamais). Tout commence avec une photo, une picture bride pour être une mariée sur image. Et les images du passé ne cesseront de défiler dans celles du présent. Un magnifique récit et un coup de foutre littéraire !"

JULIE M.

""Les Mangeurs de Nuits" est bien plus qu'un simple roman ; c'est un voyage envoûtant entre réalité et rêve, empreint de légendes amérindiennes et nippones fascinantes. Au coeur de cette saga se trouve Aika, une jeune Japonaise de dix-sept ans, qui quitte son pays natal pour la Colombie-Britannique, en quête d'une vie meilleure, mais promise à un mariage arrangé, plongeant ainsi dans un univers où se mêlent désillusion et choc culturel. Le poids de l'histoire se fait sentir alors que le racisme entrave son intégration. Sa fille Hannah, née au Canada mais imprégnée des récits mystiques japonais transmis par son père Kuma, persuadé que les mots peuvent changer le monde, est elle-même habitée par des dons surnaturels hérités de l'esprit de l'ours. Parallèlement, nous rencontrons Jack, un creekwalker (agent chargé par le gouvernement de recenser le nombre de saumons dans sa zone pour définir les quotas de pêche) élevé par une Amérindienne, devenu ermite après le départ de son demi-frère pour la guerre. Imbibé par les légendes tsimshian, il vit en communion avec la nature, entouré de ses chiens. Ces destins se croisent dans une forêt magnifique, véritable personnage à part entière, où se mêlent les échos de mondes disparus. Portés par une plume somptueuse, les mots de l'auteur tissent un récit poétique et magique, au décor à couper le souffle. Au coeur de ce roman se trouve la puissance des mots, capables de transcender les barrières de la haine, du racisme et des préjugés, offrant un baume aux blessures de l'âme. "Les Mangeurs de Nuits" est une découverte bouleversante et enrichissante que j'ai eu le privilège de déguster dans le cadre du jury du Livre de Poche 2024."

ANNE F.

""Le Moksgm'ol. L'ours esprit. C'est une légende et ce n'en est pas une. Il est une créature du réel et de l'autre monde à la fois." Les mangeurs de nuit. Quel magnifique, quel incroyable coup de coeur. Peur de trop en dire et pas assez à la fois. En 1920, les Picture Bride traversent l'océan pour rencontrer leur futur mari qu'elles ont uniquement vu sur photo. Pleines d'espoir mais vite désillusionnées une fois arrivées au Canada, Aika est l'une d'entre elles. Pour cette première génération (Isei) le déracinement et le choc des cultures est grand en Colombie-britannique. Pour la génération suivante, celle de sa fille Hannah (Nisei), une montée du racisme se fait ressentir avec l'entrée dans la seconde guerre mondiale. Ce peuple japonais expatrié et soumis se voient priver de tout, internés dans d'anciennes villes minières, parqués comme des animaux, ils tentent de survivre. Parallèlement, un des derniers creekwalker, ces hommes qui étaient tenus de compter les saumons pour éviter l'extinction des espèces, arpente la forêt canadienne avec ses chiens. Loin de la folie des hommes, il mène une vie solitaire bercée par la nature, la poésie et les légendes amérindiennes. Quand sa route va soudainement croiser celle d'une jeune fille laissé pour morte par un ours... Entre légendes amérindiennes et croyances japonaises, Marie Charrel nous embarque dans une histoire ancrée et à la fois hors du temps. C'est un roman poétique qui fait de nombreuses références aux rites japonais ou aux légendes indiennes. C'est doux et engagé, c'est une ode à la nature, à la préservation de l'environnement. C'est une lutte contre le racisme : Arrêtons d'avoir peur de l'autre !! Enfin les légendes sont ensorcelantes autant que les croyances autour de la réincarnation. Je ne peux que vous recommander 1000 fois ce roman. Marie Charrel confirme son infini talent avec les mangeurs de nuit : bouleversant, magnifique et magique à la fois ! Coup de coeur assuré !"

JILLIAN B.

"Je ne peux que répéter ce que j'avais déjà écrit à propos de ce récit : son univers à la fois poétique, sauvage et envoûtant m'a conquise. Le thème de la différence aussi, de l'Autre, qu'on soit étranger de souche ou "creeekwalker", on n'est pas tout à fait regardé comme on regarde son voisin. La nature y est chantée, dans une langue sensible et évocatrice. Les deux héros, âmes fortes, s'apprivoiseront par petites touches, et leur histoire s'inscrira dans nos mémoires de lecteurs ..."

CHANTAL C.

""Les Mangeurs de Nuit" de Marie Charrel est un roman fascinant qui tisse ensemble histoire et mythologie pour explorer les thèmes de l'identité, de l'exil et de la résilience. En s'inspirant des histoires de ces jeunes femmes japonaises envoyées en Amérique du Nord pour des mariages arrangés, l'autrice dévoile les défis auxquels elles sont confrontées dans un monde qui les rejette. Le personnage de Hannah, née de ce choc culturel, incarne cette lutte pour l'appartenance. À travers son récit, marqué par la rencontre de Jack et l'étrange apparition d'un ours mythique, le roman devient une exploration de la fusion des légendes autochtones et nippones, créant une atmosphère où le réel et le fantastique se mêlent de manière poétique. En fin de compte, ce livre est une ode à la nature, à la magie qui habite nos imaginaires, et à la fraternité entre les peuples, malgré les fractures de l'histoire."

ADRIEN R.

"Sans aucun doute l'un de mes plus gros coups de cœur de cette édition littéraire qui va se transformer en mon vote final pour clôturer cette folle aventure. Le titre et la couverture m’avaient un peu inquiété, mais j’avais été agréablement surpris par le résumé. Croyez-moi, je n’ai pas été déçu. L’écriture est bonne, l’histoire est belle, et ce fut un plaisir de découvrir la vie des personnages, pages après pages. Dès le début du roman, on devine que le destin des protagonistes va se croiser, sans pour autant savoir ni où ni quand. A travers nature et légendes, l’auteur nous entraine en poésie vers un monde méconnu, celui du pont, fragile, construit entre le Japon et le Canada, et celui des liens, complexes, entre Canadiens et Amérindiens. Elle y dépeint l’humain, dans ce qu’il a de bon et de mauvais, de beau et d’affreux. Dans leurs différences, les deux protagonistes s’attirent et se ressemblent. L’un rêve de vengeance, l’autre de trouver la paix. Deux histoires, si différentes et pourtant si proches. C’est beau, c’est doux, mais triste et terrible à la fois. Pour autant, tout semble -à l’instar de la forêt de Jack- tendre vers l’équilibre. C’est comme un espoir permanent mais discret qui se glisse à travers les pages, une petite voix implicite qui chuchote que tout va s’arranger, ou que du moins, tout va continuer. Lorsqu’il n’existe plus rien, que tout est perdu, l’espoir et les croyances, eux, survivent. Malgré les épreuves, la nature reste forte, et la forêt, elle, vaincra. Un livre que je recommanderai avec grand plaisir, et que je n'oublierai pas de sitôt."

GUILLAUME B.

"Très beau roman où les légendes japonaises et celles des premières nations canadiennes se mêlent dans un réalisme magique qui m'a embarqué de bout en bout"

BENJAMIN M.

"Ce roman, non seulement nous fait découvrir une tragédie de société peu connue sur la violence infligée aux immigrés japonais en Amérique mais aussi il nous fait sentir l'odeur des grands espaces, nous fait voler au dessus des paysages par sa magie et ses émotions. J'en garderai longtemps le souvenir d'une lecture enchanteresse. Ce roman a tout. Bravo."

BEATRICE L.

"Il y a quelques mois, j’ai lu Certaines n’avaient jamais vu la mer de Julie Otsuka, un beau roman sobre et prenant sur les jeunes Japonaises qui, fin 19è début 20è traversaient la mer pour aller épouser en Amérique des Japonais immigrés. Tout se basait sur des photos très flatteuses qui attiraient les candidates au mariage (qui envoyaient elles-mêmes des photos avantageuses) mais qui ne reflétaient absolument pas la réalité. Je croyais cette immigration limitée aux Etats-Unis mais le Canada en a également bénéficié. Dans ce pays les immigrés Japonais et les Canadiens d’origine japonaise étaient surtout présents en Colombie-Britannique, autour de Vancouver, aussi le racisme envers eux a été particulièrement virulent alors qu’ils ne représentaient qu’un pourcentage assez faible de la population totale. C’est de ces femmes, sur deux générations, qu’il est question dans ce roman-puzzle de Marie Charrel qui mêle différentes années de narration, avant et après la seconde guerre mondiale, et qui va faire se croiser les pas d’Hannah, attaquée par un ours après plusieurs années de galère au Canada, et Jack, un creekwalker (littéralement un marcheur de ruisseaux qui compte les différentes espèces de saumons pour établir les quotas de pêche) solitaire qui lit de la poésie, dont le demi-frère d’origine amérindienne a disparu quelque part en Asie du Sud-Est pendant la guerre. Hannah et Jack n’ont pas eu la même enfance mais ont tous deux été nourris d’histoires, de légendes, ils ont tous deux enfoui profondément les deuils et les pertes d’un passé pourtant prêt à resurgir. J’ai adoré ce roman, j’aime les romans-puzzles où les pièces finissent par faire apparaître un tableau d’une grande richesse humaine, avec son poids de souffrances, de douleurs, de courage, de grandeur et de bêtise, ses éclats de bonheur aussi, le tout ici raconté sur fond de nature et de forêt illuminées par les mangeurs de nuit. L’écriture est très belle, fine, précise et légère à la fois. Une belle réussite de Marie Charrel que je découvre ici et que j’ai envie de connaître mieux à travers d’autres textes."

ANNE D.

"Mon unique gros coup de coeur de la sélection ! Une plume intense et délicieuse. Une histoire qui restera gravée dans ma mémoire pour longtemps. Des descriptions dingues, des personnages attachants et des faits historiques peu connus importants. Tout est réuni pour qu'il soit le grand gagnant !"

MATHIEU M.

"Une merveilleuse épopée pleine de la magie des légendes et qui nous laisse bouche bée devant les paysages à couper le souffle que l'on imagine se dresser devant nous. C'est un merveilleux texte qui bouleverse notre conception de la nature et remet profondément en question notre perception du vivant et du sauvage. C'est aussi un texte, derrière la rudesse, plein d'humanité, de générosité et d'entraide, triste et cruel mais également nostalgique."

KEVIN D.

"énorme coup de coeur pour ce roman qui selon moi surpasse tous les autres"

ANAËLLE C.

"Parmi tous les romans que j'ai eu le privilège de lire lors de cette aventure littéraire, Les Mangeurs de nuit est le livre qui m'a le plus marquée, tant au niveau de la qualité de la plume de l'autrice que de la beauté du récit. Il m'a fait voyager dans un monde intérieur fait de contes et de mythes séculaires, tout en m'emportant au Canada revisiter un épisode historique qui m'était totalement inconnu. Un roman de toute beauté."

WENDY M.