C'est la fin de l'été et Wallace retrouve ses camarades au sein d'une prestigieuse université du Midwest. Mais parmi ces jeunes gens blancs et insouciants, Wallace peine à trouver sa place. Le veut-il vraiment ? Hanté par son passé, troublé par de récents événements, le jeune homme garde sans cesse une distance avec ceux qui l'entourent. Le temps d'un week-end, entre les fêtes et les discussions qui refont le monde, Miller va tenter de se rapprocher de lui. Leur liaison va pousser Wallace dans ses derniers retranchements.
"J'ai adoré ce livre et pourtant notre histoire avait mal commencé car je trouvé son rythme trop lent. Mais je usis attaché au personnage de Wallace et à Miller. J'ai aimé la liberté de cette histoire. On parle d'amour et pas homosexualité. C'est un livre qui fait bouger les lignes. J'ai aimé sa fin qui ouvre aux champs des possibles, le chemin que fera Wallace que la vie lasse et qui grâce à Miller pourtant hétérosexuel rallumera la lumière. J'ai essayé il y a quelques années de raconter une histoire similaire dans un livre mais pas avec le même talent. C'est une belle découverte pour moi que cet auteur."
DAVID L.
"Le temps d'un week-end, décryptage d'une jeunesse "dorée" à la fin de l'été quelque part dans le Midwest aux USA. Une bande de copains insouciants et riches qui se prélasse au bord du lac, s'ennuie un peu, fait du bateau, du tennis, passe ses soirées dans les jardins de magnifiques villas, boit, mange, se dispute ... Au centre du groupe : Wallace, étudiant en 3e cycle de biochimie, pour la première fois depuis plus de 30 ans sa promotion a inclus un Noir. Quelle est sa place et sa légitimité parmi ses amis blancs, pour lesquels la vie semble facile et leur avenir tout tracé ? Même s'ils ont de l'affection pour lui, il se sentira toujours "provisoire". Et puis une nuit, sur l'insistance de son ami Miller, il se raconte : enfance fracassée, mère alcoolique, père violent, ami de la famille abusif ... Une condition sociale qu'il a voulu fuir mais qui le rattrape malgré tout, au cours d'un dîner l'histoire se répète, il sera humilié et personne ne va réagir ! Que faire alors, rester ou partir loin, ailleurs ? Un récit poignant, émouvant et bouleversant, jusqu'où Wallace ira-t-il pour enfin trouver l'apaisement."
MARION C.
"Un récit sensible, à vif, le temps d'un week-end ensoleillé, pour aborder les doutes d'un jeune homme, en fin de formation universitaire. C'est le récit triste, emprunt de violences, de peur du rejet, de préjugés et de non-dits, qui nous raconte le début de la relation entre Wallace, (étudiant noir, homosexuel et pauvre) et Miller (blanc, rejetant son homosexualité et précaire). Les cœurs cabossés de ce "campus novel" nous entrainent dans leur apprentissage de la vie d'adulte, dans un presque huis-clos étouffant."
MARINE D.
"Je vote pour ce roman, mais malheureusement il s'agit d'un vote par défaut. Je n'ai pas réussi à être emportée par ces histoires, les personnages n'ont pas su me toucher. Non pas à cause de leur qualité, mais plutôt en raison des histoires en elles-mêmes. Je choisis néanmoins de voter pour real life car c'est le style qui m'a le plus plu, le plus romancé donc le plus efficace pour moi."
ANAËLLE C.
"Je ne peux pas dire d'avoir adoré non plus (la traduction ne m'a pas convaincu non plus, I had the impression I could see the English through it), mais j'ai tout de même préféré celui-ci aux autres : le sujet était intéressant."
MANUEL C.
"Dans une université moyenne du midwest américain, Wallace, étudiant noir, homo, issu d'une famille pauvre et dysfonctionnelle, originaire d'un Etat peu considéré, ressent fortement sa différence. Il n'a pas les codes des autres étudiants, blancs, citadins, aisés, teintés de relents racistes souvent inconscients. En proie à de nombreux tourments intérieurs, il est aveugle à la souffrance des autres, qui le rend maladroit et peu empathique vis-à-vis de ses proches. Tout comme ce lac poisseux et pollué qui sert de toile de fond au roman, on est enlisé dans le malaise général qu'il est interdit d'exprimer. Tout comme cet air jamais à la bonne température, on se demande si certaines pages sont géniales ou superflues. Tout comme les cultures de nématodes qui moisissent dans le labo de sciences, l'atmosphère est saturée de ce sentiment de ce sentiment de gâchis, d'une fatalité qu'il est impossible de dépasser. Virtuose, l'auteur réussit à entrer pleinement dans l'intériorité de ses personnages et à nous faire ressentir avec puissance et précision la psyché de Wallace, l'agitation intérieure et le mal-être de tous ses personnages. Quelque part entre Proust et Nicolas Mathieu..."
XAVIER B.
"L'auteur a magnifiquement réussi à nous faire partager les sentiments de son héros, sentiments d'amour, d'amitiés, de haine, de mal-être envers les amants, amis, collègues ou famille. Ce tumulte intérieur est restitué avec une grande poésie malgré la violence des sentiments. Les comparaisons sont justes et poignantes. J'ai beaucoup aimé le parallélisme entre le monde intérieur du personnage principal et la description si précise du monde extérieur pleine de petits détails sur l'environnement dans lequel il vit mais aussi le parallélisme entre l'apprentissage relationnel et l'apprentissage "professionnel" tous les deux si difficile à appréhender pour Wallace à cause de sa couleur de peau, de ses choix sexuels et de son passé douloureux."
VIRGINIE D.
"Brandon Taylor a cette capacité remarquable de nous embarquer dans l’intimité et dans les questionnements existentiels de Wallace, héros normal de Real Life. Le Midwest américain contemporain constitue un décor idéal pour ce roman dans lequel un étudiant semble devoir lutter pour trouver sa place dans une société où les faux semblants ne sont que la retranscription habituelle d’un individualisme latent. Les pages se succèdent mais ne se ressemblent pas, malgré le fait que l’auteur prend le temps d’approfondir chaque réflexion, chaque sentiment qui va s’imposer à Wallace, le temps d’un week-end de fin d’été, entouré de ses amis. Entre énergie et mélancolie, Real Life fait ressentir des émotions vraies."
LOIC F.
"Un coup de passion et un coup puissant. Entre amour et aversion. Une histoire de cœurs blessés et d'individus meurtris dans leur chair. « Tous, ils sont touchés par la douleur et se blessent mutuellement. » L'automne, le retour à l'université du Midwest, un groupe d'étudiants se réunit. Entre laboratoire et dimanche, la vie de ce petit groupe et les relations entre les étudiants. Parmi eux, Wallace, l'introverti, et Miller, l'extraverti. Wallace est d'origine noire, homosexuel et pauvre. Miller est blanc, rejette son homosexualité et est également pauvre. En l'espace de quelques week-ends, une escalade de violence et de non-dits déstabilisants les ronge. Un monde entier de préjugés, de conditionnements, de jalousie, de violence et de peur du rejet. Un drame psychologique qui m'a submergé. Une mise à nu remarquable des deux protagonistes. Je dois dire que certains passages sont sombres, crus, sans retenue, alors si vous êtes pudique... Une prose naturaliste, une attention aux détails, de belles descriptions. Ce texte est presque un huis clos, cela pourrait être une pièce de théâtre. Brandon Taylor va droit au but. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à certains textes de Tennessee Williams en raison de l'extrême des personnages. Je ne suis pas prêt d'oublier Wallace et Miller."
YANN P.
"Real Life porte bien son nom. Les premiers chapitres peuvent sembler déconcertants en raison d’un style particulier et d’une attention inattendue accordée à des descriptions peut-être superflues. Cependant, cette lecture reflète fidèlement la vie et les questionnements d’un jeune adulte non privilégié. Le personnage principal de ce premier roman de Brandon Taylor nous séduit par son humanité, avec ses multiples questionnements, ses peurs et ses moments de désespoir, ainsi que sa lutte intérieure. Bien que le livre s’égare parfois dans des détails ou des questionnements secondaires, cela reflète la complexité de la vie réelle, où l’on s’attarde parfois plus que nécessaire sur certaines questions. De plus, l’exploration du passé de ce personnage principal est traitée avec une certaine retenue, évitant toute complaisance, ce qui rend le texte d’autant plus puissant. Même s’il est parfois violent, ce roman n’est en aucun cas le produit d’une violence fantasmée et traduit, hélas, la réalité que beaucoup d’entre nous connaissent. Une lecture poignante."
LUCAS P.
"J'ai adoré ce livre qui retranscrit à merveille les questions que l'on se pose quand on passe à l'âge adulte !"
FANNY S.