Au début des années 1970, le jeune Rami décide de fuir la dictature de Saddam Hussein. Réfugié politique en France, c’est un homme taiseux et secret sur son passé.
À la fin de sa vie, alors qu’il est hospitalisé, Rami est soudain atteint d’amnésie. Ses souvenirs semblent s’être arrêtés quelque part entre l’Irak et la France. « Je me souviens de Falloujah », dit-il pourtant à son fils, Euphrate, qui y voit l’occasion de découvrir enfin l’histoire de son père…
Ensuite, c’est le néant. Rami a oublié la seconde partie de sa vie : celle de l’exil. Euphrate va alors raconter à son tour ce qu’il en sait, avec l’espoir de percer certains secrets. Une quête qui le plongera dans les tumultes de sa propre odyssée familiale, de Paris à Falloujah.
"Un passionnant voyage mémoriel. On découvre un père malade avec des souvenirs qui s'effilochent. Qui est-il vraiment? Son fils va se poser cette question plus intensément. Et ce père vient d'un pays si lointain aux images obscurs. Ce fils va aller à la recherche de la véritable identité de son père et par la même occasion apprendre à connaitre autrement ce pays paternel qui se nomme Irak. Ce roman m'a considérablement remué car il fait écho à ma propre vie. Je ne sais quasiment rien sur mon grand père paternel, lui qui est né dans un petit village de Kabylie au sein duquel tous les habitants portent le même nom de famille, le mien, Benzerara. Passionnant, bouleversant, ce fut un beau moment."
PASCAL B.
"Le récit de Feurat Alani est double puisqu’il superpose le celui de son enfance avec celui de celle de son père et au travers de ces deux récits personnels, c’est toute l’histoire de l’Irak depuis les années 50, qui s’offre au lecteur. Alors, prenez votre courage à deux mains et acceptez d’accompagner Rami à Fallouja, Rami qui perd jeune la mère qu’il aime tant, qui fréquente l’école avec son copain Hatem et qui, un jour devra fuir l’Irak pour s’exiler en France. Acceptez d’accompagner Euphrate dont le père irakien vend des cartes postales aux touristes devant Notre dame, qui fera de Kader, son ami marocain, allier pour le défendre des méchancetés des gamins qui se moquent de ses bizarres origines et qui découvrira le pays de son père, ce pays où l’on murmure pour ne pas attirer l’attention du pouvoir, ce pays, ou la famille continue à vivre, ce pays où la ville de Bagdad l’accueillera pendant quelques étés. A l’heure de sa mort, Rami perd la mémoire mais son fils Euphrate est là pour tenter de reconstituer l’histoire de la famille, l’histoire de son père et sa propre histoire qui y est imbriquée mais finalement aussi l’histoire d’un pays."
LINE L.
"Vote par élimination, les deux autres sélections du mois m'ayant nettement moins plu."
MICKAËL C.
"Rami, né en 1944, opposant politique irakien qui a fui son pays en 1972 pour s'exiler en France, est vendeur de cartes postales à Paris. Atteint d'un cancer du poumon et soigné à l'hôpital (chambre 219), il est devenu partiellement amnésique (le 2 août 2019). Plutôt mutique, il n'a jamais eu de conversation sérieuse avec son fils Euphrate né en 1980 en France. C'est de la confrontation des souvenirs de chacun et de l'enquête approfondie menée par Euphrate, que va naître ou renaître la véritable connaissance de l'autre. Cette oeuvre émouvante, d'une grande richesse, ne consiste pas seulement en la création d'un fil relationnel inexistant entre le père et le fils, ni en la transmission d'une mémoire collective et individuelle, elle apporte beaucoup sur l'histoire sociétale, historique et politique de l'Irak, sur la complexité d'être exilé et la difficulté d'être un enfant d'immigré sans connaissance de ses origines. Pour Euphrate, l'Irak n'existait pas avant 1980, date à partir de laquelle débuta la terrible guerre entre l'Iran et l'Irak. Les récits du père et de son fils sont relatés en parallèle au fil des souvenirs et des anecdotes emprunts tantôt de souffrance, de joie ou encore de bons et mauvais moments. Ils apportent un éclairage complémentaire sur la perception de chacun envers l'autre et permettent de mieux comprendre le parcours respectif de chacun. Ils s'attardent sur les quelques éléments clés qui ont façonné la personnalité de chacun ou qui sont à l'origine de la trajectoire et des choix de vie. Ainsi, le père évoque la baignade initiatique dans l'Euphrate et son inconsolabilité devant la mort de sa mère, tandis qu'Euphrate se remémore les mensonges sur le métier de son père et la découverte de l'Irak et de sa famille. Il s'attarde également sur ce qui constitue le point de départ crucial de ses recherches, à savoir une photo de son père en militaire et une inscription "Amir Mullah", dans une mallette découverte dans un placard. Rami, gardera ainsi le souvenir douloureux de la mort de sa mère et le mariage de son père avec une terrible belle-mère qui ne cessera de le mal traiter "déconsidéré par son père, malmené par sa belle-mère, ignoré par ses frères". Ce bouleversement dans la vie familiale de Rami aura des conséquences gravissimes tout au long de sa vie. Il devient notamment, engagé politique et militant trotskiste, il s'oppose aux dictatures successives du parti Baas puis de Sadam Hussein, d'où son exil en France après avoir subit l'emprisonnement et la torture. Son fils ne connaît rien de histoire de son père, le silence et la dureté, voire l'incompréhension de celui-ci le conduit à faire des mensonges, à inventer "Aussi loin que je m'en souvienne, trois sentiments étroitement liés m'accompagnent dès mon plus jeune âge, l'anormalité, le mensonge et la solitude". Il s'interroge aussi sur l'origine de son prénom Euphrate "un fleuve tumultueux, fait de méandres, de profondeurs, de pièges mais aussi de rives protectrices et d'eaux claires" (lieu d'une initiation) et sur ses origines. Il se considère français et ne revendique aucune identité irakienne, allant jusqu'à masquer l'accent de ses parents. Tout revient vers Falloujah, centre névralgique et émotionnel du père d'abord, de par ses souvenirs d'enfance et de la place de cette ville dans ses combats contre les dictatures. Euphrate ensuite, qui fera par la suite à l'initiative de sa mère plusieurs voyages en Irak. Il y rencontrera sa famille et y trouvera enfin la réponse aux tourments de son père, à qui il pourra apporter des informations cruciales. Il vivra également à travers ces voyages périodiques, l'évolution de ce pays avec notamment la transformation de Bagdad ville lumière en une ville martyre détruite et défigurée et l'anéantissement de Falloujah. Peu à peu, le regard du fils change. C'est lui qui apportera à son son père, les explications du terrible dénouement, à savoir l'identité de la personne à l'initiative de son emprisonnement et celle de son sauveur qui lui a permis de quitter l'Irak. De ce roman emprunt de violence et de souffrance, se dégagent des vagues de douceurs et de nostalgie. On y trouve tout ce qui peut façonner une existence, l'amitié et l'amour, la haine, la traitrise et la loyauté. C'est la très belle histoire d'une famille retrouvée, très touchante et terriblement humaine."
MARIE-CHRISTINE V.
"Alors que Rami est hospitalisé pour un cancer en phase terminale, son fils Euphrate se rend compte que ce dernier a de lourdes pertes de mémoire. Irakien exilé depuis les années 1970, Rami ne se souvient pas de sa vie en France. En revanche, il se souvient de Falloujah et de sa vie en Irak. Pour Euphrate, c'est l'occasion de connaître enfin le passé que son père a toujours tu, de découvrir l'enfant qu'il était, celui qui a côtoyé la mort bien trop tôt, aussi bien que le révolutionnaire qu'il est devenu peu après. En échange, Euphrate lui raconte sa propre enfance, reconstitue la vie "à la française" de son père à travers ses propres souvenirs.Ce récit intime et introspectif se double d'une plongée sensible dans l'histoire de l'Irak, la vie de la famille exilée étant rythmée par les soubresauts chaotiques du pays : de 1958, chute de la monarchie hachémite avec le coup d'Etat du général Kassem, à 2003 chute de la dictature de Saddam Hussein qui entraine administration américaine et nouvelle guerre civile avec la montée de Daesh, en passant par l'Opération Tempête du désert en 1991 avec son embargo total. Feurat Alani fait voir, entendre, sentir le drame vécu par l'Irak, sans répit, avec une fluidité qui ne tombe jamais dans le didactisme asséné lourdement. Ce roman touche au plus profond de nos êtres tant il accède à nos sensibilités, à notre humanité. Cette relation père-fils imprègne ce roman pour faire échos en nous pour résonner sur l'indispensable transmission de l'histoire personnelle d'un père à son fils, lui permettant de se construire et d'explorer sa propre identité. Touchant et profond, le roman de Feurat ALLANI résonne encore en moi depuis que je l'ai refermé..."
DAVID B.
"Pas une fausse note dans cette lecture, elle m'a touchée par son histoire, son témoignage, sa narration. C'est l'histoire d'une filiation, d'un héritage, d'un pays, de choix, de liens, de racines, et un vrai coup de coeur."
ETIENNE M.
"« Je vis avec un secret que j’emporterai avec moi dans ma tombe. ». Ce secret, c’est celui de Rami Ahmed, un irakien qui a fui le régime de Saddam Hussein en 1972. Aujourd’hui âgé de 75 ans, son secret sera d’autant mieux gardé que ce dernier souffre d'amnésie. Hospitalisé à la clinique Bizet pour un cancer des poumons dont il ne peut plus espérer guérir, Rami accueille son fils sans le reconnaître : « Tu veux une clope, camarade ? ». Euphrate n’a jamais fumé… Euphrate entend bien offrir à son père un dernier voyage sur sa terre natale par le biais de sa mémoire afin de consigner l’histoire que ce dernier lui a toujours refusée. S’il porte le nom du fleuve qui a charrié les rêves de son père enfant, ils restent pour Euphrate un entier mystère. De nature taiseuse, Rami a toujours éludé les questions de son fils sur les raisons de son exil, les « c'est trop compliqué » évinçant les explications mais, dans cette chambre 219, le vieil homme balbutie : « Je me souviens de Falloujah ». Feurat Alani, dont Euphrate n'est autre que le double littéraire, nous livre un récit poignant. Alternant entre la vie du jeune Rami de Falloujah au vendeur de cartes postales sur le parvis de Notre-Dame, à celle d'Euphrate né en banlieue parisienne, héritier d'un monde qui lui est étranger et de son poids qu'il porte comme un bagage invisible, il n'y a que quelques pages. Les chapitres s’entremêlent avec fluidité de l’Euphrate à la Seine. La lecture de ce roman vous portera vers ces terres que nous ne connaissons guère, si ce ne sont au travers des écrans de télévision : images emplies de sable et de poussière, de visages volontaires couleur d’argile, de ruines et d’armes de guerre. Hommage à son défunt père mais également hymne à tous ceux qui ont combattu la dictature, à tous ceux qui ont refusé de plier, à tous ceux épris de liberté quel qu’en soit son prix. De prix, Feurat Alani en a déjà reçu de nombreux pour ce roman : Prix de la littérature arabe, Prix du roman Version Femina, Prix Amerigo-Vespucci, Prix Senghor du premier roman francophone. Il est, à n’en pas douter, un sérieux concurrent pour celui du Livre de Poche cette année."
VERONIQUE B.
"2019, Paris, Rami exilé irakien qui a trouvé refuge en France à la fin des années 70 est au crépuscule de sa vie. Entre les murs de sa chambre d’hôpital, la 219, sa mémoire le quitte en même temps que la cancer progresse inexorablement. Son fils Euphrate décide alors de retracer avec lui sa vie d’avant l’exil, faite de zones d’ombres et de secrets entre l’indicible et la volonté de ce père de continuer à avancer sans remuer les traumatismes passés. Mais ce passé, c’est l’héritage dont Euphrate, double de l’auteur, a besoin pour faire face au deuil annoncé. Alors, tous deux retracent la vie de Rami et nous entraînent de façon majestueuse le long de l’Euphrate qui traverse Falloujah, la ville de son enfance, et dans ce pays aux odeurs de dattiers et aux couleurs d’ailleurs. C’est aussi une traversée dans l’histoire traumatique d’un pays, entre chute de la monarchie en 1958 et émergence de la dictature de Saddam Hussein, en passant par l’embargo américain en 1990. C’est un récit passionnant, touchant par la tendresse qui transparaît tout au long des pages, celle d’un fils envers son père et son passé. L’auteur réussit à nous emmener avec lui, des déserts irakiens de l’enfance de Rami à la chambre aseptisée de cet hôpital parisien. C’est un voyage bouleversant entre deux pays et deux générations et une belle illustration de l’amour réciproque d’un père et de son fils."
CELINE G.
"Dès les premières pages j’ai été emportée par cette histoire, voyageant entre Paris, Bagdad et Falloujah ; j’ai redécouvert avec beaucoup d’intérêt cette période de l’Irak, souvent méconnue de ce point de vue-là. L’auteur décrit les souffrances, les convictions, les espoirs et les désillusions de Rami, ce père discret, taiseux voire distant livrant avec parcimonie quelques informations sur son passé ; on en vient à se demander si son amnésie n’est finalement pas salvatrice. A ses silences s’oppose la quête de son fils, Euphrate, avide de connaître et de comprendre le pays de ses origines. On ne peut que s’attacher à cet homme se cachant sous une carapace protectrice, mais se révélant un être sensible et droit, imposant le respect. Au-delà de l’histoire dans l’Histoire, on plonge dans cet univers familial, on découvre la puissance de l’amour filial d’un fils (Rami) pour sa mère mais également d’un fils (Euphrate) pour son père. L’écriture est sensible, poignante parfois même bouleversante et nous maintient en haleine jusqu’aux dernières pages. Ce roman est le roman de l’adversité, des combats, des émotions et de la résilience ; j’ai totalement adhéré !"
MARYEL A.
"Rami, réfugié politique en France, garde le secret sur son enfance en Irak, à Falloujah puis à Bagdad, et sur son arrivée en France. Pourtant, son fils, Euphrate, souhaiterait connaître l’histoire de son père et du pays de ses origines. Lui à qui on a donné le nom du fleuve qui traverse Falloujah, ne sait rien quant à la relation entre son père et ce fleuve. Euphrate va donc se servir de l’amnésie partielle de son père, atteint d’un cancer, pour le faire parler et en savoir ainsi plus sur son passé et sur les raisons de son exil en France. C’est ainsi l’occasion de renouer avec son père et avec son pays d’origine, lui qui en a eu honte plus jeune. Feurat Alani signe ici un livre poignant où, à travers l’histoire de Rami, il nous livre l’histoire de son pays, l’Irak, et l’importance de la transmission entre générations."
ESTELLE B.
"À travers la reconquête de l'histoire de son père, Euphrate nous dresse le portrait de l'Irak et de sa culture à une époque moins connue en Occident, avant l'arrivée au pouvoir de Saddam Hussein. Si l'histoire peut manquer de détail ou d'éléments permettant de dire que l'auteur est allé au bout cela permet surtout d'imager la perte de mémoire progressive de Rami et les tentatives pour Euphrate de découvrir son histoire familiale et de renouer ainsi avec son père. Ce roman m'a beaucoup touché et m'a transporté entre les rues de Bagdad et celles de Falloujah, entre les ambiances révolutionnaires et de guerre et dans les ultimes avoeux et discussions entre un fils et son père."
GABRIEL G.
"Euphrate est né en France d'un père irakien qui a fui son pays dans les années 1970. Un père qui a voulu oublier sa vie d'avant, sa vie là-bas sous la dictature de Saddam Hussein. Ce silence, Euphrate et sa soeur ont besoin de le briser, pour se construire, une envie viscérale de connaître leur histoire. Lorsque ce père sera, à la fin de sa vie, atteint d'amnésie, Euphrate réussira à faire ressurgir un passé enfoui. Au delà d'un vécu émouvant un coup de projecteur sur une page d'histoire contemporaine. Un cri du coeur qui justifie cette quête identitaire. Un trés beau roman, plein d'espoir."
BRIGITTE M.
"Quelle belle surprise que ce roman ! Je ne suis pas adepte des biographies / autofiction mais ce roman avait tout pour me plaire ! Une plume et un style : Feurat Alani possède une manière bien à lui de raconter les histoires. Avec pudeur, humilité, nostalgie, retenu... tout en dégageant beaucoup d'émotions dans les mots utilisés. Une écriture aussi visuelle qu'olfactive qui rend le lecteur curieux de découvrir la suite. Une histoire intéressante et actuelle : un récit de vie, la fuite de la dictature, des secrets et des anecdotes que l'on prend plaisir à découvrir. Mais c'est aussi une violence subie par le père et raconté par le fils. Ce qui est aussi touchant et qui prend une place importante dans l'histoire, c'est la transmission familiale. Les souvenirs de Rami transmis à son fils Euphrate avant que l'amnésie prenne sa place. C'est l'enfance de Rami difficile qui est narrée, ses premiers amis, son premier amour, les défis qu'il relève et la dictature qui s'abat. C'est aussi l'importance du fleuve, Euphrate, qui donnera à son fils son prénom. Une fresque romanesque que j'ai pris plaisir à découvrir et que je recommande. On apprend des choses sur l'histoire de l'Irak et c'est traité avec un grand respect."
MATHIEU M.
"A travers ce roman, c’est l’Histoire de l’Irak contemporaine qui nous été contée. Ses traditions, ses paysages, sa politique, ses guerres. Mais c’est également les vies imbriquées de l’auteur et de son père qui se font écho d’une époque à l’autre. La (re)découverte de l’autre, de sa souffrance et de ses espoirs. C’est un jeu de miroirs, où chacun se livre pour mettre en lumière l’histoire d’un père distant, au lourd passé émotionnel et politique. Je me suis laissée emporter d’années en années, en avant en arrière, sans que le récit ne perde de son superbe. Le ton est personnel, autant dans les chapitres de l’auteur (première personne) que dans ceux du père (troisième personne, racontées par l’auteur). Feurat Alani parvient ainsi à nous faire ressentir toutes les émotions qui ont accompagnées les difficultés, petites et grandes, qu’ont traversé les membres de cette famille à demi-expatriée."
WENDY M.
"Suite à la maladie soudaine de Rami et ses pertes de mémoire, Euphrate son fils cherche à en savoir plus sur le passé de son père resté très secret et sa vie en Irak. Il profite de ses visites à l’hôpital pour faire parler son père et raviver ses souvenirs entre Paris et Falloujah. Euphrate parle également de son enfance, lui dont le nom vient du fleuve qui traverse Falloujah. J’ai beaucoup aimé ce roman, sa construction entre le passé et le présent du fils et du père qui s’entremêlent habilement. C’est un voyage initiatique, une histoire de transmission et d’héritage d’une famille dont il ne faut pas avoir honte. Certains passages nous rappellent non sans émotion tout ce que le peuple Irakien a enduré toutes ces dernières années."
SYLVIE A.
"L'histoire d'Euphrate et de ses origines m'a totalement conquise ! J'ai été touché dès les premiers chapitres par l'annonce de la maladie de son papa, je me suis retrouvée dans ses mots et son désarroi face à la maladie qui s'invite dans nos vies et dans cette urgence de devoir trouver les mots qui viennent à nous manquer... J'ai beaucoup aimé en apprendre plus sur l'Irak grâce aux yeux et aux sentiments d'un petit garçon qui doit, par la suite, apprendre à revoir certaines vérités avec les yeux d'un homme. Merci Monsieur Alani d'avoir partagé avec nous votre histoire et celle d'un pays !"
JULIE M.
"Un roman, sur la quête d’identité, de l’amour d’un fils à un père souffrant d’amnésie, de la guerre. L'Irak occupe une place centrale dans ce roman, mettant en lumière l'histoire mouvementée de son peuple. Une histoire poignante, qui offre un éclairage sensible sur les sentiments et les expériences des personnes exilées. Ce roman, que j'ai trouvé particulièrement émouvant et remarquablement écrit, entrelace habilement fiction et faits réels."
JONATHAN D.
"Quel récit ! Court mais intense, il questionne avec sensibilité et respect les thèmes de l’identité, la place des souvenirs et des histoires que l’on tait pour tenter de mieux se construire. Le tandem père/fils érige à son rythme un pont entre le passé et le présent : à travers l’évocation du passé, les souvenirs se croisent puis s’entremêlent et le dialogue finit par laisser place à la confrontation naturelle des époques, des perceptions et des cultures. Ainsi, au fil des pages, il est donné au lecteur, autant qu’à Euphrate, l’opportunité de reconstituer patiemment un fragment de l’histoire d’un pays meurtri et de vies marquées par les guerres et les régimes totalitaires, tout en questionnant sa propre identité et ses jugements. D’une plume simple, tendre et parfois dure, l’auteur évoque sans détour les murmures qui peuplent les villes irakiennes, le fracas des attaques étrangères, mais également les ravages de l’alcoolisme et des répressions, les défis de la transmission et de la construction de soi, qu'on soit en terre natale ou exilé. Une histoire qui m'a beaucoup touchée."
MATHILDE B.
"Il aura fallu seulement deux jours pour lire ce premier roman de Feurat Alani ! "Je me souviens de Falloujah" fait partie de ces livres dont on tourne les pages sans pouvoir s'arrêter et dont on tourne la dernière presque triste et nostalgique d'en avoir achevé la lecture. Le lecteur est littéralement absorbé dans l'histoire intime et bouleversante d'un père en fin de vie, devenu amnésique, et de son fils en quête des secrets de son père, de ses origines et finalement d'une véritable odyssée familiale. L'amnésie et la fin de vie deviennent le terrain nécessaire du récit. En empruntant les chemins sinueux de la mémoire, père et fils nouent un dialogue sensible et pudique qui fait resurgir les souvenirs de l'Irak - pays de la dictature, de la guerre et des murmures - et de l'exil. Une réflexion sur la mémoire et l'oubli. Un livre à la plume délicate, aussi pudique que poétique, sur l'identité et la transmission pour conjurer le silence, la mort et l'oubli. Un petit bijou de lecture à recommander absolument !"
CHRISTINE E.
"La petite histoire dans la grande. Le journal de Rami et Euphrate résume 70 ans en 230 pages d'une intensité remarquable. Ce livre est un récit d'une vie et d'un pays méconnu si ce n'est par la noirceur des guerres successives et à cause d'une tyrannie qui a duré 30 ans. "Je me souviens de Falloujah" permet de découvrir un pays et un moment d'histoire vécu de l'intérieur. Il ouvre les yeux sur la vie dans une telle culture et il ouvre le coeur sur la recherche du passé. Une pépite historique, un récit qui bouleverse et qui laisse des traces."
YOANN G.
"Ce livre est doux, personnel, parfumé, voyageur, respectueux. J'aime sa construction, ce parallèle entre la vie d'un père avec ses secrets et d'un fils curieux, sensible. Ce livre nous raconte l'Irak, son histoire récente, son peuple, sa beauté et sa misère. Ce texte rassure, rassemble, questionne. Chaque famille a son Falloujah. Nous sommes tous des exilés d'une vie passée, d'un amour perdu, d'un espoir déçu. Euphrate, quel joli nom pour un fleuve et pour un homme. J'aimerais m'appeler Adour. Cette histoire a fait écho à une autre autorité paternelle, à des valeurs communes universelles, à un silence de guerre (Algérie) et à la pudeur des sentiments. Merci pour ces émotions."
PHILIPPE M.
"Dans ce premier roman, il est question de l'histoire de l'Irak, du destin de Rami, réfugié politique en France, exilé secret sur son passé et d'Euphrate, son fils, qui souffre de ce lourd silence autour de l'histoire familiale. C'est un livre qui raconte avec beaucoup de tendresse l'attachement d'un fils pour son père, un fils qui fait tout son possible pour retrouver la mémoire défaillante de son père et renouer le dialogue rompu avec lui. Les souvenirs sont souvent violents : l'enfance malheureuse de Rami, les tortures au Palais de la fin à Bagdad, mais aussi une belle amitié d'enfance. Les secrets ont laissé des traces sur toutes les générations mais la parole enfin libérée permettra à chacun de retrouver sa place. J'ai aimé découvrir ce petit garçon seul et perdu, attendant les réponses de son père, ses vacances en Irak déterminantes dans sa construction d'homme. J'ai aimé le parallèle entre l'histoire de l'Irak et l'état de santé de Rami, comme s'il avait son pays ancré au plus profond de lui. J'ai aimé connaître l'histoire de l'Irak vue de l'intérieur, de Bagdad à Falloujah. C'est un récit sensible et émouvant mêlant grande et petite histoire passant d'une époque à l'autre, d'un pays à l'autre à la manière dont est façonnée cette famille : partagée entre 2 cultures, alourdie par le passé. C'est une belle déclaration d'amour d'un fils pour son père écrit avec beaucoup de talent, d'un fils qui voulait redonner à son père ''le sourire, cette courbe qui réconcilie les choses''."
VERONIQUE B.
"Un roman à l'écriture tout en délicatesse , retraçant pourtant le parcours d'un père que la vie a mutilé , ayant su néanmoins protéger sa famille en perdant le socle de ses origines. Un fils qui a soif de comprendre , de savoir cet Irak , ses conflits , !'horreur et la terreur qu'a vécu ce pays . Un livre qui nous livre force et poésie , et nous enseigne combien certaine immigration contient de douleur , d'amertume , et force le respect ."
YVES S.
"Un récit poignant qui offre un regard profondément humain sur les réalités complexes et souvent tragiques des conditions en Irak. Alani nous transporte au cœur de la souffrance, mais aussi de la résilience de ceux qui ont vécu dans cette ville meurtrie. Son style d'écriture captivant et sa capacité à donner une voix authentique à ceux qui sont rarement entendus font de ce livre une lecture inoubliable."
ADRIEN R.
"J'ai aimé ce dialogue entre un père et son fils, dialogue qui s'instaure par-delà l'amnésie dont Rami, le père, est atteint, en même temps qu'un cancer fort avancé. Un jour, Rami va dire "Je me souviens de Falloujah". C'est le début pour Euphrate, le fils, de tenter de reconstituer son histoire familiale. D'abord peut-être pour lui-même, mais surtout pour son père, pour lui redonner une identité, le comprendre. Rami est Irakien, et sa vie est calquée si l'on peut dire, sur la situation politique de son pays. Il a été dans sa jeunesse opposant au régime dictatorial de Saddam Hussein et a quitté son pays, pour la France. Des bribes de cette jeunesse affleurent à la mémoire de Rami et son fils va se rendre compte que l'enfance de son père a été douloureuse, Rami ayant perdu sa mère et se retrouvant sous la férule d'une belle-mère qui le rejette. Euphrate, petit à petit, découvre son histoire, associée à la violence, la torture, mais aussi à un profond attachement pour la ville de son grand-père, Falloujah, et au fleuve Euphrate, théâtre de jeux initiatiques. C'est un récit qui mêle Histoire de l'Irak et histoire d'une famille, sans jamais tomber dans la déploration. L'alternance des périodes passé du père / présent des rencontres père-fils, sans parler de l'urgence à faire parler Rami en raison de son état, rend la lecture très accrocheuse. Deux beaux personnages, à travers lesquels on connaît un peu plus l'Irak et aussi ce que peut ressentir un enfant d'immigré dont le père a été contraint de fuir pour rester en vie. Ce texte sonne tellement juste qu'on peut penser que, s'il n'est pas totalement autobiographique, Euphrate est quelque part une sorte de double de l'auteur. Belle lecture, émouvante et sensible."
CHANTAL C.
"Une très belle histoire croisée entre un fils et son père qui renouent sur le lit de mort de celui-ci. Au prétexte de la maladie, chacun apporte à l'autre des souvenirs, les bribes d'un exil, choisi pour l'un, subi pour l'autre. Le roman nous emporte dans une folle course à la liberté, la fuite d'une dictature, la peur de l'oppression et l'abandon d'un monde qui court à sa perte. Mais c'est aussi la culpabilité des générations nées dans cet exil, loin de leurs origines, qui assistent frustrés et impuissants à la destruction d'un pays qu'ils ont peu connu et qui pourtant, inconsciemment, est profondément ancré en eux. C'est l'histoire de ceux qui franchiront toute leur vie la frontière invisible qui sépare leur exil."
KEVIN D.
"J'ai été très émue par cette histoire partagée entre la France et l'Irak. Ce roman peut être universelle car elle s'adapte malheureusement à d'autres nationalités qui fuient elles aussi les bombes, tiraillés entre deux pays sans jamais se sentir chez eux. C'est un livre très riche et dense."
ASHLIE W.
"Hélas et exceptionnellement, ce mois-ci, un choix par défaut car je ne suis pas du tout rentrée dans "Vers la violence" et "Real life". "Je me souviens de Falloujah" est donc mon vote, même s'il ne m'a pas entièrement convaincue. Car je suis restée sur ma faim. Le manque de chronologie (même s’il est vrai que les souvenirs ressurgissent sans se soucier de la logique !) ainsi que le croisement des réminiscences du père et du fils, peuvent gêner la lecture et surtout la fluidité du récit. Peut-être aussi, y-a-t’il trop de sujets abordés… L’exil, la fin de vie, l’incompréhension père/fils, la genèse de la dictature irakienne, les différences entre la vie à Bagdad et celle dans les villes plus reculées comme Falloujah, la place des enfants d’émigrés, etc. L’ennui, c’est que chaque sujet n’est pas assez approfondi. On est souvent frustré par ce survol des évènements. Et c’est bien dommage…"
DOMINIQUE G.
"De prime abord, on se dit voici encore un roman sur un père exilé en France qui tait à son fils son passé empêchant celui-ci, faute de connaître ses racines, de se construire, mais la différence est que le pays quitté par ce père est l’Irak, un endroit connu surtout pour être un terrain de guerres alors qu’il fut l’un des berceaux de la civilisation et sa capitale, Bagdad, une ville au rayonnement culturel immense. Un roman bouleversant qui donne la voix aux victimes de la guerre et de l'exil. Un récit poignant à l’écriture sensible et poétique qui incite à réfléchir à la puissance de la mémoire et à l'importance de la transmission."
YVES J.
"J'ai voté pour ce livre car j'ai été très émue par l'histoire de ce père réfugié politique en fin de vie, amnésique et ce fils en quête de ses origines. En sollicitant la mémoire de son père avec les quelques éléments dont il dispose, il pousse son père dans ses retranchements et quelque part entre l'Irak et la France, on voyage au cœur d'une vie meurtie. Cette quête de vérité amène des dialogues touchants qui ne peuvent pas laisser insensibles."
ROSELINE F.
""Je me souviens de Falloujah" n'est pas un roman mais une autobiographie ou plutôt, en vérité, une quête. Une quête d'identité, tout d'abord, défi auquel chaque adolescent est confronté. Euphrate va découvrir l'histoire de son père, un réfugié politique irakien, venu s'installer en France pour fuir le régime de Saddam. A travers le récit du père, son amnésie, ses secrets et ses souvenirs d'enfance, Euphrate va tisser le fil de ses origines et va se forger son identité, celle que tout jeune a besoin pour devenir un homme. C'est aussi une ode à l'amour qu'il porte à son père après des années de silence et d'incompréhension. C'est le récit émouvant d'une construction identitaire dans laquelle chacun, avec son propre passé, peut se retrouver. On ne vit que de ses blessures intimes."
OLIVIER J.
""L'identité ,mon fils, est un long périple, à toi de le rendre le plus léger et le plus droit possible.Sache qu'on n'est pas.On devient". Un récit percutant ou la quête d'identité nous emmène à la découverte d'un pays et d'une histoire , celle de l'Irak."
MATHIEU M.
"Initiation croisée de deux enfances liées. Le fils et son père. Le premier nous conte l'histoire du second, dans un Irak bousculé par l'Histoire. La haine et l'amour s'embrasse dans cette fresque poignante. Les abandons, les pertes, les trahisons, la honte et les remords coexistent avec l'acceptation de l'autre, de ses différences, de son vécu, forge à feu et à sang, la découverte, l'émerveillement, la compréhension. Une grande rencontre."
FABIEN F.
"Nous suivons Rami, un exilé politique fuyant l'Irak, confronté à une maladie qui l'entraîne inexorablement vers la perte de mémoire – un début peu gai, avouons-le. Et puis, il y a Euphrate, le fils, dont le prénom revêt une symbolique particulière dans l'histoire. Le silence a toujours régné entre eux. Ce silence se fait pesant, chargé de non-dits et de secrets enfouis. Rami n'a jamais rien révélé de son passé à son fils. Mais c'est précisément cette amnésie qui agit comme un catalyseur, brisant les murs qui séparent le père et le fils. L'amnésie de Rami mène à un échange trop longtemps tu entre les deux. À travers des échanges sincères et émouvants, père et fils se redécouvrent et reconstruisent le fil de leur histoire familiale, oscillant entre l'Irak et la France. Dans ces ultimes moments de récits et de transmission, le père et le fils se rencontrent et se révèlent l’un à l’autre. L'amour entre le père et le fils transparaît à chaque page, comme une déclaration d'amour poignante. Ce texte, empreint de tendresse et de sensibilité, aborde des thèmes profonds avec subtilité , tels que la quête d'identité, l'importance de la transmission et la fin de vie. Ce qui m'a particulièrement séduite, c'est la façon dont le roman explore les liens familiaux et la redécouverte mutuelle à travers les souvenirs partagés. Une lecture qui émeut et qui marque, où chaque ligne est imprégnée de la douceur et de l'émotion palpable."
MARINA F.
"Ce premier livre de Feurat Alani est un cri déchirant envers la mémoire perdue des vaincus, ceux qui n’écrivent pas l’Histoire. Un dernier regard en arrière sur ce 20e siècle qui restera définitivement comme un ossuaire et une industrie de la mort, alors que c’est aussi le siècle des inventions, des découvertes et du développement des sciences. Bref, deux mouvements qui se croisent mais pas au même endroit et enjoignent Rami Ahmed à quitter son pays en 1972 après une indépendance de l’Irak aux lendemains qui déchantent, comme d’habitude. La violence endogène de ces années irakiennes n’est pas sans rappeler les souvenirs d’enfance en Syrie de Riad Sattouf dans sa fresque « l‘Arabe du Futur », tout en mettant en avant l’émerveillement dans ces pays du matin du monde, précurseurs de l’organisation et de l’intelligence collective, entre l’invention de l’écriture, les premières traces de sédentarisation et la propension culturelle au débat d’idées, par ailleurs évoquée avec une nostalgie théâtrale par Matthias Enard dans sa Boussole goncourisée. Il faut retenir qu’il a existé des endroits où les senteurs de jasmin, d’oranger et de palmiers dattiers furent le quotidien d’enfants comme Rami, le père de l’auteur, qui plongeait dans l’Euphrate pour y planter une pastèque, avant d’aller la récupérer fraîche en fin de journée et la déguster sous le soleil couchant sumérien. Mais aujourd’hui sur son crâne incliné le chaos a planté son drapeau noir, cette violence absurde et aveugle qui, comme l’angoisse de Baudelaire, fait juste disjoncter sa mémoire. Ce livre est à la fois une ode et un requiem qui doit nous rappeler, si besoin mais sans illusions, à quel point l’homme guide sa chute."
PATRICE A.
"Je me souviens de Falloujah, un premier livre au style direct pour une histoire d'amour et de respect, simple et prenante à la fois. 'Falloujah' n'est pas uniquement l'histoire d'un père, d'un fils et d'une famille, mais aussi l'Histoire dans l'histoire, les guerres, les migrations, et ce qui fait la richesse souvent insoupçonnée de ces familles déracinées. une histoire à la fois personnelle et universelle"
EDOUARD L.
"Dans une chambre d’hôpital, un fils tente de renouer les fils de la mémoire perdue de son père atteint d’un cancer en phase terminale. Rami, jeune homme taiseux et secret, quitte son pays, l’Irak, pour échapper à la guerre et à la dictature avec l’espoir d’être libre et de réussir sa vie en France. Dans sa valise, des souvenirs lourds : la perte de sa mère à l’âge de 8 ans qu’il tente de fuir en plongeant du haut d’un pont, une enfance émaillée d’humiliations au sein d’une fratrie divisée… et des moments de complicité avec son ami Hatem. Dans un tête à tête touchant et plein de pudeur où le fils raconte son propre père, le lecteur découvre et reconstitue les fragments de l’histoire de Rami et de ses origines. Un magnifique récit sur l’identité et la transmission !"
SANDRINE B.
"Un très beau premier roman sur la filiation, la mémoire et l'exil. J'ai été touchée par la relation entre le narrateur et son père, les va-et-vient entre le passé de Rami en Irak et celui d'Euphrate en France, la manière dont le narrateur reconstruit progressivement l'histoire de son père et fait ainsi de son texte un substitut à sa mémoire défaillante et finalement un "monument" mémoriel, très émouvant."
CLARISSE E.
"J'ai eu un coup de coeur pour ce roman. Dès les premières pages, j’ai été happée et profondément émue par l’histoire de cette famille, partagée entre l’Irak et la France. J’ai redécouvert avec beaucoup d’intérêt cette période de l’histoire de l'Irak. J'ai aimé la plume sensible de l'auteur, qui rend ce récit bouleversant. Malgré les nombreux aller-retour entre les époques, le récit reste fluide. Le lecteur n'est pas perdu et est tenu en haleine jusqu’aux dernières pages..."
NATHALIE F.
"Bassorah, Bagdad, Falloujah...autant de villes et de drames mais réhabilitées le temps d'un roman par une plume sensible qui redonne des couleurs et du sens à des places "sensibles" du globe. Comprendre un peu l'histoire de cet Irak, c'est aussi comprendre l'importance de nos origines et la quête de soi dans un monde devenu si complexe envers l'autre. Où quand l'exil, l'espoir et la résilience produisent la plus merveilleuse et la plus inattendue des réponses à l'intolérance et à l'obscurantisme. "Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie....alors tu seras un homme MA fils !""
FREDERIC S.
"Rami, un homme hanté par son passé, se débat avec une amnésie sélective qui laisse des lacunes béantes dans sa mémoire. Il se souvient de son Irak natal... mais son exil en France reste une énigme. Dans ce tumulte mental, surgit Euphrate, ce fils déterminé à dénouer les fils du passé, à rassembler les morceaux perdus de leur histoire familiale. Ensemble, père et fils entreprennent un voyage dans les méandres de la mémoire, une quête de souvenirs qui les mènera des rues animées de l'Irak aux rives de la France. Son fils va l'aider à se souvenir et à remonter son histoire, à remonter l'Histoire. "C'est une valise que tu ne vois pas. Elle est invisible, mais elle est là. Au cours de ton existence, cette valise va se remplir de rencontres, d'objets, de souvenirs, d'expériences [...]. Sache qu'on ne naît pas. On devient." Dès le premier regard, la couverture du livre invite à plonger tête baissée dans des flots de souvenirs. Le roman m'a tout de suite attiré. Et ce prénom, "Euphrate", résonne tel un symbole, une passerelle entre deux mondes, deux cultures, un témoignage vibrant de l'attachement et des espoirs de Rami. Mais ce récit n'est pas qu'une promenade paisible. Non, c'est un tumulte d'émotions et de révélations. Rami a traversé des épreuves et il est toujours vivant. Il porte encore les cicatrices invisibles de la violence, de la torture, de la guerre, de la misère. Pourtant, au milieu de ce chaos, surgissent des éclats de bonheur démontrant la force des souvenirs, des liens humains, de l'espoir et du pardon. "Ne te contente pas de ce qu'on te dit d'être. Essaie de faire ce que tu ne sais pas faire." Au fil des pages, nous sommes transportés dans un monde où les frontières entre passé et présent s'estompent, où la vérité se dévoile. À travers les voix de Rami et d'Euphrate, nous découvrons un récit bouleversant de courage, de résilience et d'amour filial. "La mémoire est un art choisi, un canevas blanc sur lequel on fait courir des pinceaux de couleurs, pour un résultat bien loin de la représentation exacte de la réalité..."."
JADEN H.
"Belle écriture pour une histoire tragique et émouvante. La mémoire, la recherche de soi dans la découverte de la famille. Vraiment intéressant."
GHISLAIN D.
"Une enquête sur le passé complexe et riche du père du narrateur. Feurat Alani nous emmène dans une captivante quête à la découverte d'une terre inconnue."
VALENTIN T.
"Magnifique voyage entre les époques, les pays et les générations des personnages. Je me souviens de Falloujah évoque avec brio les souvenirs d'un père, Rami, réfugié irakien arrivé en France dans les années 70, et ceux de ceux son fils, Euphrate, né et ayant vécu toute sa vie dans un pays libre. La quête des origines de ce dernier vont le pousser à questionner son père pour qui les souvenirs s'effacent à grande vitesse : quelles sont ses origines ? qui est sa famille ? comment est son pays ? Entre les époques et les guerres, Je me souviens de Falloujah est une véritable immersion au cœur des souvenirs les plus profonds des personnages."
LAETITIA V.
"Un très beau livre, facile à lire, qui raconte un passé méconnu de l'Irak. Une quête personnelle, identitaire et culturelle."
GAUTIER H.
"Un livre autobiographique touchant qui nous emmène en Irak sur les pas du père de famille. De son enfance à son arrivée en France, la vie qu'il s'est construit dans ce pays et les raisons qui lui ont fait quitter son pays d'origine. Un récit plein de tendresse et d'amour avec une note d'humour. J'ai beaucoup aimé cette plongée dans l'Irak et dans le passé de Rami. Une enfance solitaire, la perte d'une mère, l'évolution de la situation du pays dans les années 1950, le coup d'Etat, la guerre qui ont amené Rami à devenir réfugié politique irakien. Euphrate lui raconte la honte du métier de son père, ses premières vacances dans le pays de ses parents, leur place dans la famille paternelle, la relation qu'il entretient avec son père. Un roman à la fois plein de pudeur et cri d'amour sur la relation père-fils."
FLORA V.
"Une histoire touchante , j’ai aimé suivre l’histoire du jeune Euphrate, racontant la vie de son père. Un beau texte sur l’immigration sur fond de guerre."
BENOIT P.
"Feurat raconte Euphrate. Et Euphrate parle de Feurat. Ce récit se raconte comme un murmure dans le bruit fracassant du combat de la vie. C'est une petite voix qui s'élève, la voix des opprimés, un chuchotement bouleversant qui vient dévoiler tous les silences d'une existence, dans un monde qui fait la sourde oreille. On y entre presque sur la pointe des pieds, pour ne pas déranger cette quête, cette ultime rencontre entre un fils et son père. C'est l'histoire d'un homme et d'un exil. Agé, hospitalisé, atteint d'un cancer de stade quatre métastasé, Rami, Amir, le père d'Euphrate, souffre d'amnésie. Son fils engage alors une conversation avec cet homme au passé inconnu, pour tenter de le reconstituer. Rami, c'est l'histoire d'un enfant d'Irak, qui se construit dans les douleurs familiales, les ravages de la guerre et la route de l'exil, et où, à travers les bribes de souvenirs se reconstitue la mémoire d'u peuple et d'un pays. C'est l'histoire d'Euphrate, ce fils né en France, à qui les fragments du passé de son père révèlent quelque chose de l'ordre de l'identité et de la filiation. Un roman qui chavire entre la mémoire et l'oubli, entre l'amour et la mort, et qui, sans bruit, d'une toute petite voix, nous rappelle notre humanité."
VALERIE A.
"Mon coup de cœur depuis le début de la sélection. A travers ce livre, j'ai découvert l'Irak. Beaucoup de pudeur dans ce récit, les liens tissés et détissés entre un fils et son père, entre un fils d'immigré et son pays d'origine. Les non-dits qui forgent une vie et sa quête de sens. Un très bel hommage au père et à l'histoire familiale, un hommage à l'Irak d'avant."
VERONIQUE R.
"Un récit émouvant sur la mémoire, la transmission, et le poids d'un héritage lourd à porter : celui d'un Irak secoué par les drames et d'une famille bouleversée par les déracinements."
MARINE C.
"Un véritable coup de coeur. Ce récit du souvenir nous plonge dans les racines familiales, l'histoire de chacun. Chaque phrase est un poème. A lire et relire."
MICHAEL M.
"Un très joli roman qui aborde la question de l'identité et des origines de façon touchante, à travers un voyage initiatique dans un pays complexe, l'Irak, que nous, Occidentaux ne connaissons qu'à travers les images négatives de la guerre que nous transmettent les médias. La situation du narrateur, étranger dans son propre pays, et aussi dans son pays d'adoption, m'a beaucoup touchée, de même que la manière dont l'auteur aborde sa relation avec un père mutique qui refuse de livrer ses secrets. Une très belle lecture."
MARION B.
"Une bouleversante histoire familiale"
MARIE B.
"Magnifique et poignante plongée dans une famille irakienne, j'ai succombé à ce kaléidoscope émotionnel ! bravo Feurat!"
PASCAL G.
"Une extraordinaire hymne à la mémoire perdue et retrouvée , un pur chant d'amour de la patrie enfouie de l'irak de tant de réfugiés , et une formidable rencontre entre un père et son fils, qui retissent par delà la maladie, le fil de leur identité retrouvée...Une telle profondeur d'écrire qu'on peut pratiquement "toucher" les persooanges, les entendre respirer et se souvenir , comme si l'on y assistait pour de vrai. Merci à l'écrivain courageux d'avoir su nous transporter vers cet Irak plus que méconnu, et pourtant si attachant ..!"
ALEXIS V.
"J'ai beaucoup aimé ce roman pour plusieurs raisons. C'est un récit intime et familial qui nous emmène en Irak. Un pays en guerre qui connaît mille tourments. J'ai apprécié le lien qui se crée à la toute fin du récit lorsque le fils a des réponses aux questions qu'il se posait. Un véritable succès qui a su me transporter."
GAËLLE V.
"Une magnifique découverte ce roman. Une histoire au fil du temps. J'ai adoré la plume de l'auteur."
KAREN V.
"Une lecture poignante qui m'a fait vaciller entre 2 enfances, celle d'un père et d'un fils puis de deux vies d'adultes dans un travail de résilience. Un livre qui ne laisse pas indifférent....."
CLAIRE M.
"Un fils qui reconstruit le passé de son père à la fin de son existence, la révolution, quitter son pays, survivre."
GUILLAUME W.
"Un merveilleux hommage de son fils à son père. Un témoignage bouleversant, rempli d'émotions, vers lequel je ne serai jamais allé sans l'expérience du Prix. L'importance des souvenirs, et encore plus celle de les transmettre. Simple, sans fioritures, à découvrir absolument."
AURELIE C.
"La construction de ce roman lui donne tout son intérêt. Un fils confronté à la double maladie de son père en fin de vie se souvient de son enfance et de sa jeunesse marquées par les silences de ce père originaire d'Irak. Il a toujours cherché à connaître l'histoire de ce père qui a fui son pays et s'est enfermé dans un mutisme obstiné. Euphrate, le fils (Euphrate - Feurat, tiens tiens), "profite" de l'amnésie de son père pour tenter de reconstituer les souvenirs. On voyage donc entre France et Irak, entre l'enfance de Rami, né en 1944 à Falloujah, celle de son fils narrateur, aux derniers jours de Rami en passant par l'histoire irakienne depuis 1958, lors de la révolution qui a renversé la monarchie au profit du général Qassem qui sera lui-même renversé par un certain Saddam Hussein, jusqu'à 2003, chute du dictateur. Rami, le père du narrateur, a fui son pays en 1972 et n'a jamais raconté la douceur perdue de son enfance ni sa jeunesse engagée. Il n'a jamais voulu retourner là- bas, où son fils a cherché des réponses et a vu l'évolution désastreuse de l'Irak avec l'occupation américaine. C'est un roman à la fois émouvant et glaçant, avec une nostalgie inguérissable, un roman sur la mémoire, la filiation, la paternité, la dictature, l'exil."
ANNE D.
"Un vrai coup de coeur. Ce récit est riche d'émotion. Un très bel hommage à l'attachement familial et à l'identité. Nous profitons en plus et c'est une part non négligeable, de l'histoire de l'Irak, surtout de ses bouleversements politiques trop méconnus par nous, occidentaux. Je conseille donc cette lecture courte mais foisonnante."
LOUISA A.
"Un court roman sur la filiation, la mémoire, l'exil, les souvenirs, les difficultés..."
NATACHA A.
"L'auteur nous embarque dans un récit sensible sur la mémoire et la transmission. Un roman qui nous fait voyager en Irak, ce pays ravagé par la guerre que je connaissais peu. Nous partons à la découverte de l'histoire de Rami, atteint d'amnésie et mourant. Entre les différentes époques et les différents pays, nous découvrons sa vie avec son fils, son histoire, son enfance solitaire, la situation de son pays qui le pousse à devenir réfugié politique. Au milieu de ce chaos, subsistent pourtant l'espoir, le courage et l'amour. La plume est juste et sensible, et teintée de tendresse. J'ai également beaucoup aimé la construction du roman, avec ses chapitres courts et l'alternance entre passé et présent. Une très belle lecture, un récit familial poignant à découvrir qui véhicule un très beau message sur la transmission filial, la force des souvenirs la quête identitaire des enfants de migrants."
CHARLOTTE G.
"Ce livre sur un homme en quête de son passé et du passé de son père qu'il ne connait pas car il n'a jamais osé demander m'a personnellement beaucoup parlé. La sénilité du père qui le fait enfin raconter son enfance et son adolescence dans un pays dictatorial puis en guerre pour de nombreuses années, et qui permet au fils d'enfin comprendre l'environnement dans lequel il a grandi et pourquoi ses parents étaient tels qu'ils étaient. C'est bien écrit, on se laisse happer par l'histoire et on s'attache à ce vieil homme qui dit enfin sa vérité. C'est pour moi un très beau livre qui m'a fait ressentir plus d'émotions que je ne l'aurais pensé en lisant la quatrième. Alors merci à l'auteur pour ce bel ouvrage."
QUENTIN C.
"Ce livre, joliment écrit, arrive à combiner une histoire auto-biographique avec un bon rythme. Nous découvrons un pays et une culture peu racontée avec une infinie douceur et beaucoup d'amour."
CHARLOTTE D.
"En un mot : Wahou! Je crois que j’ai tout aimé dans ce roman autobiographique. L’auteur dépeint la vie de sa famille mais aussi (et surtout ?) l’histoire de l’Irak depuis les années 1950. Avec des mots parfaitement bien choisis, il raconte la vie de son père, fait le parallèle avec sa propre enfance, et met en lumière les dures périodes qu’ont connues les Irakiens (notamment sous la dictature de Saddam Hussein). L’écriture est sensible, juste, et transpire l’amour d’Euphrate pour son père, malgré les mauvaises passes qu’ils ont parfois traversées. La construction du roman est parfaite également, avec ces chapitres courts, ces retours dans le passé et surtout cette alternance entre la vie d’Euphrate et celle de son père. Bref, c’était une très belle lecture pour moi, entre récit familial et histoire d’un pays presque toujours en guerre… A lire !!"
MATHILDE B.
"À travers la découverte de ses origines, Feurat Alani nous emmène à la découverte d'un pays plongé dans le chao, mais encore rempli de poesie"
JEAN-BAPTISTE P.
"J'ai été dès le début bouleversée par ce roman. On est plongé grâce aux souvenirs du père dans ce pays qui se nomme l'IRAK. Ce père taiseux nous livre des informations sur son passé , pour son fils c'est l'occasion de se rapprocher de ce père et de connaître ses origines. Très beau roman où s'entrechoquent les cultures, le père a la nostalgie, le fils entends se forger une identité avec l'histoire qu'il devine. Beaucoup d'empathie dans ce livre avec la description des petites boulots que le père enchaîne, il est question de résilience, d'affirmation de ses propres idées dans un pays fragilisé par les guerres, la dictature et les coups d'états."
FLORENCE S.
"L’écrivain, sous forme de confession, recueille les souvenirs de son père, malade. Ici commence un voyage à travers l'Irak de la fin des années 60 en parallèle de la jeunesse de l’écrivain au début des années 80 en France, savamment amené par cette double temporalité. les thèmes récurrents sont le déracinement, la quête d'identité, l'exil et l'espoir d'un avenir meilleur. Un ouvrage puissant sur le lien indéfectible entre un père et son fils."
KAMAL E.
"Plonger. Plonger dans ce livre comme Rami dans l’Euphrate. Affrontez avec lui les obstacles de sa jeunesse et les bouleversements de son pays. La vie d'un homme racontée par son fils dans un récit bouleversant et nécessaire avant que la maladie n’emporte tous les souvenirs. Vous aussi, vous vous souviendrez de Falloujah."
AUBERIE B.
"Ce livre est un gros coup de cœur. J'ai adoré découvrir l'histoire d'un père et d'un fils qui se rapprochent au dernier moment pour dérouler l'ensemble de leurs vies en alternance. La toile de fond c'est l'Irak avec son contexte politique compliqué. Comment transmettre son histoire ? Parler ou se taire ? C'est tout le dilemme de ce père déraciné qui a beaucoup souffert. Beaucoup de sensibilité et de très beaux passages que j'ai notés ! Un livre que je recommande vivement !!"
STEPHANIE D.
"Ce roman est un extraordinaire voyage mémoriel, où l’auteur passe d’une époque à une autre pour nous faire vivre le passé de son père devenu amnésique. L’auteur réussit à plonger son lecteur dans cette histoire familiale singulière, l’histoire d’un homme qui s’est battu pour un idéal. Il est aussi question d’amitié profonde, de résilience, d’identité, de quête de ses origines, d’exil, de différence, de la nécessité d’affirmer ses idées, de transmission… Un magnifique roman, marquant, dont on se souvient."
CHARLINE G.
"Rami, né en 1944, opposant politique irakien qui a fui son pays en 1972 pour s'exiler en France où est né son fils, Euphrate en 1980 perd la mémoire. Euphrate décide de l'aider à retrouver ses souvenirs, à parler de son pays et lui-même animé par l'urgence de sa quête identitaire, à se permettre enfin de connaître les lourds secrets de son père. Le récit alterne les passages liés au passé de Rami avec ceux liés à Euphrate. Entre Irak et France, les souvenirs se répondent pour reconstituer une histoire familiale qui touche profondément. Feurat Alani décrit avec beaucoup de délicatesse l'enfance douloureuse de Rami marquée par la mort de sa mère et l'arrivée d'une terrible marâtre, puis les années de militantisme trotskiste pour s'opposer à la dictature Baas. En parallèle Euphrate se remémore sa propre enfance, confronté à la gravité d'un père dur et taiseux, envahi par la solitude de celui qui ne sait pas d'où il vient et voudrait ressembler à ses petits voisins maghrébins ou portugais d'Argenteuil. Envoyé en Irak dans le village de Falloujah, le fils se retrouve confronté aux demi-frères de son père à ce milieu familial si mystérieux, et par la même occasion aux sensations d'enfance par la réminiscence sensorielle d'une odeur, celle de la cardamone, ou d'une saveur, celle de la glace à l'abricot que l'enfant de neuf ans découvre avec émerveillement lors de son premier voyage en Irak, en 1989. De 1958, chute de la monarchie hachémite par le coup d'état du général Kassem, à la chute de la dictature de Saddam Hussein en 2003, en passant par l'Opération Tempête du désert en 1991 avec son embargo total, avec la montée de Daesh "Je me souviens de Falloujah", retrace les chaos, la misère, les désillusions auxquels les Irakiens sont en permanence confrontés : on découvre l’histoire de l'Irak, pays qui sans répit, de révolution en révolution, a subi les dictatures. Avec une fluidité qui ne tombe jamais dans le didactisme mais plutôt dans la poésie, Feurat Alani fait le parallèle entre l'Euphrate, ce fleuve qui traverse l'Irak et donne son nom au fils – auteur et cette histoire familiale faite fait de méandres, de profondeurs, de pièges où on sent la difficulté pour chacun de ces hommes à trouver des rives protectrices. Par sa persévérance le fils finira-t-il par déterrer les secrets et approcher au plus près l’âme de son père ? Magnifique livre sur l’histoire de l’Irak et sur ses hommes qui en ont fait cette Histoire."
ANNE D.
"Il s'agit ce mois-ci pour moi d'un vote "par défaut" car, malgré le fait que j'ai plutôt apprécié ce livre sans pour autant le trouver particulièrement exceptionnel, il s'agit surtout du fait que je n'ai pas accroché avec les deux autres. Avec "Vers la violence", j'avais l'impression de lire un livre que j'ai déjà lu et n'arrivais donc pas à y trouver une originalité. Avec "Real life" je n'ai pas accroché du tout et ma lecture s'est étirée sur 3 semaines sans que j'arrive à le terminer."
NOËMIE D.
"J'ai été séduit par ce roman qui fait se croiser les souvenirs du père, devenu subitement amnésique, et du fils. Le style de l'auteur, qui démontre un véritable amour pour la langue française et qui est empreint de poésie, m'a particulièrement plu. Un beau roman !"
BENJAMIN M.
"Le thème de l’exil est ici revisité avec brio. Le père, Rami, souffre d’amnésie. Ses souvenirs s’arrêtent avant son exil de l’Irak vers la France. Son fils Euphrate y verra le moyen de découvrir son passé. Il pense avoir enfin la possibilité d’obtenir toutes ses réponses. Ce sera un chemin tortueux mêlé bien sûr de recherche d’identité et de secrets mais aussi d’une grande réflexion sur l’exil. Comme Euphrate, le lecteur va se retrouver confronté à la réalité des exilés, tiraillés entre deux mondes et à travers le prisme des souvenirs."
CHARLES M.
"Une histoire de filiation, de relation père/fils, d'origine, de trahison, de secrets gardés, de guerre, de violence, de relations conflictuelles. Une histoire passionnante, dure parfois, mais toujours humaine. Une histoire qui ne nous lâche pas même après la fin."
AXEL M.
"Une lecture émouvante, une histoire qui nous transporte entre passé et présent avec un fils qui accompagne son père malade en fin de vie et qui perd la mémoire. Il va mettre tout en œuvre pour l'accompagner et pour lui rappeler ses souvenirs perdus. Une preuve d'amour qui va l'embarquer dans son passé familial et celui de son père, de ses parents. A noter que l'histoire se passe entre la France et l'Irak, avec toutes leurs différences culturelles, sociétales, conditions de vie. Une livre tendre et puissant à la fois. Une belle réussite pour ce premier roman de l'auteur qui a une écriture belle et fluide."
STEPHANIE P.
"Un dialogue à travers le temps, les générations, la géographie, les cultures. Comment ne pas être sensible à la beauté pure de cette plume, qui à coup de rideaux écartés nous dévoilent ce qui lie père et fils, la trajectoire du premier et les questionnements du second. Dans un horizon de temps où l'intime se heurte aux non-dits, et l'Histoire à l'affaiblissement d'un Irak dévasté. Un magnifique roman sur la filiation et la mémoire."
SEBASTIEN B.
"Falloujah, c'est la poussière, c'est la violence, c'est la misère, mais c'est aussi l'enfance, les jeux au bord de l'eau, la famille. Le narrateur, déchiré entre deux mondes, renoue avec ces racines à travers le personnage de son père, qui restera jusqu'à sa mort un immense mystère. On sent que l'auteur est journaliste : il s'attache à nous décrire les lieux, l'atmosphère, et est très analytique sur ses propres émotions. Un très beau premier roman."
MAYA H.
"Dure sélection ce mois-ci, un peu décevante, j'ai eu du mal à adhérer - ou comprendre - où voulaient précisément en venir les deux auteurs pour lesquels je ne vais pas voter, à savoir Blandine Rinkel et Brandon Taylor. C'est donc Je me souviens de Falloujah que j'ai préféré, sans qu'il m'ait pour autant subjuguée... Mais là au moins, on pouvait percevoir des sentiments, certes compliqués à exprimer, surtout alors que la mémoire s'efface; on parvient à se mettre à la place de l'auteur et de son père, à entrer dans leur histoire parallèle, à se sentir membres d'une même humanité, malgré les différences culturelles et de genre (entre le parcours de ces 2 hommes et moi comme lectrice). C'est cette humanité - ou cette chaleur humaine pourrais-je plutôt écrire - que j'aime (re)trouver dans mes lectures, dans ce qu'elle a de beau, de malheureux, de joyeux ou de triste..., et je l'ai trouvée ce mois-ci en Irak - et pas aux Etats-Unis ou en France -, à Falloujah plus précisément."
FANNY M.
"Une quête identitaire jonchée de fuites, de blessures, de silence et d’un exil. Rami a grandi en Irak et s’est exilé en France pour fuir la dictature en place. À la fin de sa vie, frappé d’un cancer et d’une amnésie grandissante, son fils, Euphrate, s’accroche désespérément à dénouer le passé de son père dont il fut aussi victime. La sacralité de la transmission familiale est rendue avec amour et justice, en cherchant à protéger le siens, à enterrer les horreurs, nous n’aboutissons qu’à la déconstruction et à la destruction des liens familiaux. ‘’Je me souviens de Falloujah’’ se dresse d’une voix douce devant les marques indélébiles de l’exil et ses raisons, devant la responsabilité de la transmission et des liens familiaux."
IOANA J.
"C’est au moment où la mémoire de son père disparaît que le narrateur s’engage à la réécrire. L’auteur nous emmène dans un récit autobiographique et historique qui nous ouvre les portes de l’Irak, au gré des souvenirs recousus de son père, de sa propre enquête et de ce que les guerres et les souffrances de ce pays ont gravé. Roman poignant projeté comme une série de diapositives. On passe d’une décennie à l’autre, de l’enfance de Rami à l’engagement politique d’Amir, on suit les visages et virages de ce père taiseux qui peu à peu apparaît comme un personnage étonnant, courageux et sacrifié sous la plume émue d’un fils écrivain talentueux. Belle fresque, lecture touchante, un moment sensible qui met face à face un père en marche vers la fin de vie et un fils admiratif dont l’émotion nous saisit."
DAVID M.
"Un livre singulier et personnel à consommer sans modération !"
BASTIEN D.
""Je me souviens de Falloujah" est un récit familial, qui nous transporte entre la France et l'Irak. C'est un roman émouvant, universel, porté par une écriture touchante. Je le recommande fortement !"
MELANIE C.
"Un véritable coup de cœur! Grâce à la plume immersive de Feurat Alani, j'ai découvert un pan de l'histoire que je connaissais peu. J'ai appris beaucoup de choses sur l'Histoire de l'Irak comme comment le Baas est arrivé au pouvoir, la dictature de Saddam Hussein et ainsi que toute la propagande et censure. Je ne m'attendais pas à autant de chamboulement sur le plan politique, social et au niveau mondial. Parallèlement, Feurat Alani se questionne sur son histoire et celle que l'on souhaite transmettre à sa famille. Faut-il tout dire ou "arranger" l'histoire pour qu'elle soit plus douce, plus facile à accepter? Cette question de l'héritage familial est vraiment au cœur de ce roman. Et surtout, on sent que cet héritage bouleverse les générations futures. Enfin, l'histoire de la jeunesse d'Euphrate est tellement bouleversante, qu'elle prend aux tripes. Merci Feurat Alani pour ces émotions et surtout de retranscrire le plus justement possible l'histoire de votre famille afin de comprendre le passé, le présent et le futur. On nie souvent le poids des secrets et leurs conséquences au sein d'une famille. Ce premier roman met en avant cette recherche de la vérité qui est primordiale pour avancer et accepter notre héritage familial. Bravo Feurat Alani pour ce premier roman réussi!"
CHLOE R.
"L’histoire d’un fleuve, d’un village, d’un pays et d’un homme. L’histoire de tabous et de malheurs. De secrets et de rancœur. Mais aussi l’histoire d’un Espoir. Celui de Feurat Alani, qui nous emmène avec lui dans une quête personnelle. Celle des racines, de l’identité, et du souvenir. Par des souvenirs et une alternance entre le récit du père et du fils, nous sommes plongés dans la vie d’une famille exilée, déracinée. Une famille qui tente de se construire sur des racines oubliées, des fondations effondrées. L’histoire d’un fils qui ferait tout pour connaitre ses origines et d’un père qui ferait tout pour les oublier. « Je me souviens de Falloujah », c’est le tableau de deux vies. Celle d’un homme qui a fui son pays, et celle d’un fils qui veut le retrouver. Une histoire tragique, mais belle. L’histoire de la vie, de la mort, et de tout ce qui se passe entre les deux. Les bonheurs, les malheurs. Les réussites et les échecs. Les douceurs et la violence. Un roman très riche qui offre un aperçu sur la construction d’une vie sur des oublis et des secrets, sur un exil et un pays en guerre. Je ne connais que peu l’histoire de l’Irak mais cette lecture aura su m’en apporter un aperçu marquant. Une belle lecture et c’est avec plaisir que je lui offre mon vote."
GUILLAUME B.
"Un livre thérapie qui met en lumière une histoire, celle d'un père et son fils, entre présent et passé. L'écriture est poétique, imagée ; parfois on ressent le son des mots. C'est une vraie surprise. Inattendue."
JEAN-BAPTISTE C.
"Un roman émouvant qui nous plonge dans les souvenirs de Rami, un père toute sa vie silencieux puis subitement amnésique. Euphrate, son fils, s’engage alors dans un voyage mémoriel, en quête des souvenirs de son père mais aussi de ses origines, de son histoire, de l’Histoire de son pays, l’Irak. Un pays méconnu, mystérieux, au contexte politique fragile. Pourtant, à la fin, c’est l’amour, l’espoir, le courage que nous retenons. Et Falloujah, mémoire d’une enfance et d’un fleuve où sont enterrées des pastèques jusqu’à la tombée du jour…"
CHARLOTTE G.