Au cœur de l'hiver 1972, à plusieurs miles de la côte de Cornouailles, une barque brave la mer pour rejoindre le phare du Maiden Rock. À son bord se trouve la relève tant attendue par les gardiens. Pourtant, quand elle accoste enfin, personne ne vient à sa rencontre. Le phare est vide. La porte d'entrée est verrouillée de l'intérieur, les deux horloges sont arrêtées à la même heure et le registre météo décrit une tempête qui n'a pas eu lieu. Les trois gardiens se sont volatilisés.
Vingt ans plus tard, les veuves des trois hommes n'ont pas oublié la tragédie. Au lieu d’être unies dans le deuil, elles ne cessent de se déchirer, accablées par le poids de silences et de rancœurs bien trop lourds pour tourner la page. Jusqu’au jour où un écrivain à succès les approche. Il veut entendre leurs versions de l’histoire et tenter de percer le mystère du Maiden Rock. Petit à petit, le vernis se craquelle et les secrets profondément enfouis refont surface.
"Je n'avais pas vécu une telle aventure immersive depuis "le phare voyage immobile" de Paolo Rumiz. Ce n'est pas qu'une chronique de la vie des gardiens d'un phare des Cornouailles mais c'est aussi une enquête sur leur disparition impossible. Ce n'est pas qu'un thriller haletant, c'est aussi une plongée dans un quotidien très singulier. Faites attention avant de franchir le seuil de ce roman si déroutant car il pourrait bien vous embarquer avec lui et ne plus vous lâcher. J'ai été agréablement piégé par cet ouvrage. Lisez le vous risquez d'aimer."
PASCAL B.
"J’ai été littéralement emportée par ce roman ! J’en ai apprécié les scènes très vivantes décrivant parfaitement le quotidien des gardiens de phare, monde qui m’était jusqu’alors totalement inconnu. J’ai également été touchée par les portraits de ces femmes et hommes, la complexité de leurs caractères, la puissance des secrets douloureux enfouis depuis des années et leur impact sur les relations entre eux. J’ai également aimé la structure du roman, l’alternance entre deux époques, l’avant et l’après, mais également entre deux mondes, celui de la mer et celui de la terre ; l’écriture est tantôt rude tantôt sensible, le style s’opacifie parfois en adéquation avec la fragilité de la frontière entre la raison et la folie que subissent ces hommes vivant en promiscuité et en autarcie mais se sentant paradoxalement libres. Enfin l’auteure distille habilement les éléments qui au fil des pages vont contribuer à étayer les hypothèses autour de ce mystère et à dévoiler les liens unissant les différents personnages. Pour moi, ce roman est une belle réussite !"
MARYEL A.
"En 1900, trois gardiens de phare disparaissent mystérieusement dans l’archipel des Hébrides. Emma Stonex s’est inspirée de ce fait divers romanesque pour nous embarquer dans les embruns au large des Cornouailles dans les années 70. Bientôt nous nous sentons partager le quotidien de ces hommes à la verticale, leurs tâches ritualisées, leur temporalité singulière et la réflexion qu’elle suscite. À terre, les femmes les attendent, les espèrent, les inventent durant les semaines de séparation et d’isolement. On se demande où la solitude est la plus forte, sur le phare perdu dans les eaux capricieuses de la mer ou à terre, dans les logements occupés par les femmes mais conçus pour les hommes qui les habitent si peu. Vingt ans plus tard, le mystère n’est pas résolu, et c’est par l’entremise d’un écrivain venu mener l’enquête que les souvenirs et les langues vont enfin se délier. Emma Stonex nous balade de piste en piste, au gré des découvertes qu’elle nous accorde au compte goutte, à la mesure de la parole verrouillée des anciennes épouses. Ça sent l’iode, le vent nous ébouriffe et les couleurs de l’eau et du ciel ne cessent de changer. Je repense à l’étymologie du mot « texte », qui vient de « tisser ». Nous y sommes exactement. Petit à petit le paysage se dessine, nous voyons les visages, nous sentons dans nos corps leurs postures lasses, le poids de leurs drames, le fracas des vagues nous étourdit. L’aventure est troublante et passionnante. On irait bien s’enfermer dans un phare avec une pile de livres."
PASCALE L.
"Cette histoire, construite autour de deux temporalités, l’année 1972 et l’année 1992, m’a complètement happée ! J’ai adoré ce mystère autour des trois gardiens de phare de haute mer, disparus sans que leur corps ne soient retrouvés ! On suit donc les trois gardiens Arthur, Bill et Vince en 1972, et en parallèle leurs femmes Helen, Jenny et Michelle, qui reviennent sur cette disparition suite à la requête d’un écrivain qui souhaite enquête sur ce mystère. Dans ce roman, j’ai aimé la construction, j’ai aimé la narration utilisée par l’autrice, on est plongé au coeur des pensées de chaque personnage. Les chapitres courts rendent le récit dynamique ! L’autrice s’est inspirée d’une histoire vraie, la disparition de trois gardiens de phare en 1900 dont le mystère n’a pas été résolu !"
FLORIANE B.
"Voilà un récit qui intrigue le lecteur dès l'abord. Cela commence comme pourrait débuter un polar : disparition inexpliquée de trois gardiens de phare, au moment de la relève. Leur histoire va se dérouler entre retours en arrière et "présent " de trois femmes, leurs veuves, entre points de vues alternés de ces six personnages, chacun à son tour prenant la parole. Paroles et pensées souvent tourmentées des uns et des autres qui laissent planer une atmosphère mélancolique, souvent sombre, tendue, qu'on soit à terre ou dans le phare, isolé en mer. La mer est omniprésente, et c'est dans ses évocations que le récit est le plus puissant. Mer furieuse, étale, étincelante, terne... sans cesse changeante et inquiétante, et qui explique peut-être les visions et autres délires de certains personnages. C'est un roman qui nous fait découvrir un univers original et disparu, celui des gardiens de phare, univers rude voire hostile, mais dont il est difficile de se détacher pour ces gardiens de phare. L'auteure tisse habilement toutes les voix, celles des femmes s'adressant à un autre personnage, un écrivain, désireux de raconter cette histoire tragique. Planent aussi de vieilles légendes, des superstitions, une certaine folie peut-être. Voilà un roman prenant !"
CHANTAL C.
"Le livre d'Emma Stonex est un objet quelque peu particulier. Nous rentrons dans cette sorte d'œuvre sous le couvert de quelque chose qu'on ne voit pas souvent : les gardiens de phare. Enfin un texte, un bout d'art, un signe que l'on pense à eux. Ces êtres perdus au milieu de nulle part, de ceux qu'on oublie totalement au profit de ce qu'ils gardent. La lumière du phare guide les marins dans l'obscurité, mais les aveugle sur ce qui reste caché derrière cette lumière de froideur et de guidance. Les seules personnes se souvenant de ces agents de l'ombre et de la mer sont les femmes. Les éternelles dans l'attente, les occupantes des maisons, les éleveuses des enfants, les gestionnaires de la terre ferme. Les femmes de ces gardiens de phare restent souvent seules chez elles, sans leur mari. Elles restent seules et parfois elles en meurent. C'est ici la dualité qui se présente dans ce roman trépident et haletant à certains moments : trois femmes qui attendent le retour du héros sur le continent, mais, un jour, le retour ne se fait pas. Et le retour ne se fera plus jamais. Qui a fait ça ? Comment cela a été possible ? Dans un phare fermé de l'intérieur, où toutes les horloges se sont arrêtées en même temps, où tout est resté à sa place, le mystère se creuse, et les gardiens ont disparu. J'ai beaucoup apprécié ce texte parce qu'il rend compte d'une certaine branche de métier jusqu'ici franchement presque jamais vue... Les gardiens de phare, cette profession ne s'était jamais vraiment proposée dans mon esprit, et je ne m'en suis jamais réellement posé de question. Mais l'auteure semble savoir parfaitement ce qu'elle fait, en présentant une telle œuvre. Sous la coupe de trois temporalités, nous sautons à la découverte de ce drame inspiré d'un fait réel : avant la disparition, nous suivons les hommes de l'eau, quelques jours après la disparition, nous suivons les femmes et les nouvelles quotidiennes, et bien des années après ce drame, nous retrouvons les femmes ayant fait - ou non - leur deuil. Stonex nous présente un mystère qui n'est pas vraiment relié à un crime puisque l'on suit directement une disparition dont nous partons de zéro. Pourtant, c'est un thriller, mais psychologique. Dans un huis-clos comme l'est un phare, la seule place où la dérive peut se produire est dans la tête. Les trois sommes sont menés à rude épreuve et vont devoir se supporter pour ne pas sombrer... Trois hommes qui disparaissent d’un phare en pleine mer, un mystère jusqu’à jamais irrésolu, trois femmes qui attendent, un amour jusqu’à jamais perdu. Un polar car la police qui enquête, un thriller car l'esprit humain qui se contorsionne jusqu'à ne plus laisser de place pour autre chose que le vide, la mort et la mer. Un très beau livre sur la détresse mais aussi sur le deuil et l’entraide !"
CLEMENT L.
"C'est le premier livre de la séléction de mars que j'ai lu et je l'ai adoré, dévoré. La quatrième de couverture m'a donné envie de connaître le mystère de la disparition des gardiens de phares. Je n'ai pas été déçu. J'ai adoré l'écriture, l'univers de la mer. J'ai lu ce livre dans le train entre orleans et paris qui est mon trajet quotidien, et j'vais hâte reprendre le train pour regagner la mer, la cornouailles et en savoir plus sur ce qui s'était passé dans ce phare. J’espère que ce livre sera le coup de coeur de Mars."
DAVID L.
"Inutile d'envisager vos prochaines vacances sur une ile de Bretagne ou de l'Atlantique : avec Les gardiens de phare vous allez directement vivre le quotidien de ces travailleurs de la mer au milieu du XXe siècle! La promiscuité, le mauvais temps, le danger de la mer, les difficultés de communication, l'isolement et le huis clos de ce lieu de travail , tout y est ! Parallèlement, à terre, dans de proprettes et modestes maisons, vivent les femmes qui attendent avec plus ou moins de ferveur le retour périodique de leurs hommes. Mais ce que raconte le roman, c'est surtout une quête : l'enquête sur la disparition des hommes du phare, qui, un jour, lorsque la relève s'est présentée, n'étaient plus là. Pas de policier ici, pas de gendarme mais un écrivain qui cherche à reconstituer les événements, à comprendre, et à s'imprégner de l'ambiance. Alors accrochez-vous, comme sur une mer déchaînée, vous serez balloté d'aujourd'hui à hier, d'une veuve à l'autre jusqu'à ce que vous finissiez par comprendre..."
LINE L.
"Hiver 1972, trois gardiens disparaissent mystérieusement du phare dont ils avaient la garde, le phare de Maiden Rock, au large des Cornouailles. Emma Stonex nous transporte dans le quotidien et l’intimité des gardiens de phare. Un livre très habilement construit et écrit où l’auteur joue avec les dualités. Tout d’abord, le roman alterne entre deux époques, 1972, juste avant la disparition des gardiens, et 1992, vingt ans après, mais le doute, le mystère et les secrets persistent encore. Il y a également une dualité très forte entre ce qui est vécu sur la terre et ce qui se passe dans le phare. On peut aussi remarquer que des points de vue différents se succèdent : chaque personnage raconte l’histoire à sa façon. Il y a enfin une alternance entre la vie des hommes, enfermés dans le phare, et la vie des femmes, seules sur terre. Qui a finalement le plus de liberté ?"
ESTELLE B.
"Le roman Les Gardiens du Phare est une plongée dans un univers méconnu et mystérieux, le quotidien d’une profession qui n’existe plus. À travers les différents personnages et la multiplicité des points de vue, nous découvrons la solitude partagée en grande mer où les souvenirs, les mystères et les fantômes sont les meilleurs colocataires. Sur terre, le manque, la perte de sens et l’attente font rage alors que le drame continue de diviser des femmes au parcours brisé qui tente comme elles peuvent de faire face. Par l’entrecroisement des focales adoptées, Emma Stonex nous permet de comprendre comment un même drame peut être vécu différemment par des personnalités aux histoires et aux personnalités différentes. Si certaines intrigues paraissent un peu plus superflues dont le récit aurait pu se passer, ce roman nous tient de bout en bout jusqu’au dénouement final des intrigues."
GABRIEL G.
"Bien plus qu'une simple enquête, ce récit addictif offre un regard fascinant sur les difficultés de la vie des gardiens de phare. Il explore le thème de l’isolement et de la solitude, de la santé mentale, de l’amour, de la trahison et de la vengeance. C’est aussi un roman d’ambiance, comme je les apprécie, où la mer est indomptable et menaçante."
ANNE F.
"Troisième livre du Jury des lecteurs de mars, c’est aussi un premier roman : du moins ici, c’est le premier publié sous le vrai nom de l’autrice et cela se sent, c’est maîtrisé ! La construction nous fait naviguer (désolée pour le jeu de mots facile) entre fin 1972, époque où les trois gardiens de la Maiden Rock, un phare de haute mer, ont mystérieusement disparu, et 1992, vingt ans plus tard, quand un écrivain connu s’empare du sujet et veut rencontrer les trois veuves pour tenter de comprendre le mystère. Ce sont trois femmes bien différentes : Helen, veuve du gardien-chef (Arthur Black), a quitté la côte depuis le drame, elle accepte de parler ; Jenny, veuve toujours éplorée du gardien auxiliaire (Bill Walker) se drape dans un costume d’épouse et de mère de famille parfaite ; Michelle, qui n’a connu le gardien remplaçant que quelques semaines avant sa disparition, ne s’est jamais remise de la mort de celui qu’elle considère comme l’amour de sa vie, même si elle a fondé une famille par après. A savoir que Trident House, qui gère le personnel des Phares et Balises, interdit toujours à ces femmes de parler de la catastrophe. Si le récit nous ramène en 1972, c’est aussi pour vivre dans le phare avec les trois gardiens et percevoir leur travail quotidien et surtout leurs pensées intimes, leurs sentiments dont on va vite comprendre qu’ils ne coïncident pas avec ce que croient vivre leurs femmes. Je n’ai pas envie d’en dire plus pour ne pas gâcher mais vous devinez que des secrets bien enterrés vont petit à petit remonter à la surface et que le parallèle entre 1972 et 1992 fait monter la tension au fur et à mesure. Quelques jours avant leur disparition, l’ambiance dans le phare change : besoin de rentrer à terre ? soupçons ? souvenirs lancinants ? problèmes techniques bizarrement résolus ? Il y a du réalisme magique dans la fin proposée par Emma Stonex (qui s’est basée sur une histoire vraie, plus ancienne), une fin à la fois claire et toujours aussi mystérieuse. La construction du roman, la vie en huis-clos dans un phare de haute mer où le travail est répétitif et ô combien important pour les navires, la finesse des caractères, les secrets enfouis, voilà autant de qualités qui m’ont fait apprécier ce roman. Je suis bien contente que le jury du Livre de poche m’ait donné l’occasion de le connaître."
ANNE D.
"Roman d'une grande intensité , qui nous submerge! Émerge de ce récit un phare isolé en pleine mer , et habité par ses gardiens , révélant une existence en huis clos des "sur mariniers" , les derniers avant que les phares furent automatisés . Une intrigue imaginée par l'auteure à propos d'un fait réel : que sont devenus ces gardiens en pleine tempête , au moment de la la relève de l'un d'entre eux? Intrigue et réalité de vies consacrées à maintenir la présence et la lueur des phares , en l'occurrence de ceux en pleine mer . Envoutants ,les flots nous emportent de phare en phrases , jusqu'à l'ultime épopée. Merci à l'auteure de nous livrer au passage une page d'histoire ."
YVES S.
"Amis des expériences extrêmes, bienvenue ! Être gardien de phare en pleine mer, c’est vivre un huis-clos forcé à trois, des semaines durant. Au phare de Maiden Rock (Cornouailles anglaises), au moment de la relève, les trois gardiens ont disparu. La porte d’entrée est verrouillée de l’intérieur, rien n’apparaît suspect, quelques détails tout au plus intriguent. Vingt ans plus tard, un romancier sous pseudonyme interroge les femmes des gardiens. Derrière les vies en apparence uniquement rythmées par le sacerdoce du phare apparaissent les tourbillons des tempêtes du passé : tourments intérieurs, soubresauts familiaux, dissimulations et manipulations. Au final, qui sait quoi ? Ce roman commence comme une aventure, se mue en enquête, dans une progressivité qui fait apparaître la psychologie fine derrière les abords bruts des personnages. Il nous emporte dans l’odeur des algues et la fureur des vagues, dans la vie monastique de ces êtres de solitude, le rythme des brumes et le ressac des émotions."
XAVIER B.
"Chère Emma Stonex, je n'ai pas pu analyser votre récit à la façon académique d'une juré débutante. Pour la bonne et simple raison que chaque soir je me trouvais dans le phare avec vos gardiens. Je connais la cuisine immaculée, la chambre en rond, la plateforme. Je vis dans vos petites maisons. Merci de m'avoir ramenée dans le décor bouleversant des "travailleurs de la mer", avec le suspens infernal de "pars vite et reviens tard" et avec l'amour de la lecture à la lampe des 4h du matin comme lorsque je lisais "Au revoir là-haut". Je vous donne forcément mon vote. Bravo et merci."
BEATRICE L.
"Une histoire mystérieuse et intrigante qui nous est contée de plusieurs points de vue et qui nous balade sur deux temporalités. Le suspens est maintenu magistralement jusqu'au bout. Ce qui nous laisse le temps de nous imprégner de toute l'ambiance de ce front de mer. Ce roman est addictif. Un grand bravo."
LOUISA A.
"Un roman psychologique à la lisière du polar et du thriller, qui nous emmène aux tréfonds des pensées d'hommes isolés du monde, de leurs secrets, de leurs remords, de leurs peines, de leurs failles, et aussi de leurs amitiés et de leurs amours. Avec un mystère à élucider qui en fait un véritable page-turner : mon coup de coeur de ce mois-ci !"
ETIENNE M.
"Je vote pour le roman « les gardiens du phare » d’Emma Stonex, pour les raisons suivantes : • La structure narrative : dialogue entre 2 époques et 6 personnages, autant de perspectives différentes sur le drame qui se noue. J’ai totalement adhéré à cette alternance des époques et points de vue. • Le rythme de la narration : lenteur assumée, en écho aux journées interminables vécues par tous les personnages. Je suis rentré en phase avec ce rythme. • L’autrice décrit les solitudes des personnages avec justesse et profondeur : solitude carcérale des gardiens, s’imposant des rituels quasi religieux pour mettre à distance leur ennui et leurs aigreurs d’âme ; solitude des femmes dont les vies se consument en longues journées d’attente et d’espoirs déçus ; solitude des veuves, trop meurtries pour oser partager leurs douleurs ; solitude enfin de l'écrivain venu réveiller tous ces souvenirs… J’ai été très touché par l’humanité et la fragilité des personnages."
CHRISTOPHE H.
"Malgré une histoire pas très palpitante au départ, on se laisse finalement porter par ce mystère que tous les personnages essaient de résoudre avec leurs visions et leurs traumatismes liés à cette histoire. Le suspense vous tient en haleine mais la fin est finalement décevante."
QUENTIN C.
"Si vous souhaitez tout savoir sur la vie des gardiens de phare, lisez cet ouvrage ! Si vous souhaitez également connaître la vie des épouses/compagnes qui restent à terre et attendent impatiemment le retour de leur mari/compagnon, vous allez l'adorer ! A tour de rôle, chacun se raconte, à travers de courts chapitres, leurs voix et leurs histoires se croisent : 3 hommes/3 femmes, passé/présent/ entre 1972 (date de leur mystérieuse disparition) et 1992, 20 ans après, comment elles ont survécu à ce drame. On navigue d'un personnage à l'autre, d'un morceau de vie à un autre, on s'attache à leur secret et leur silence. Les hommes s'isolent dans leurs pensées, leur passé douloureux et s'enferment dans leur mutisme. Peu de conversation entre eux, juste le minimum concernant l'entretien du phare. On vit, respire, mange, dort et souffre avec eux. Pourtant leur promiscuité et leur isolement se mélangent et nous frappent en plein coeur. La même émotion nous submerge avec les "veuves", sans preuve tangible de la mort des hommes, elles espèrent (ou craignent) leur retour. "Les gardiens de phare" se dévore comme un thriller, souvent haletant et angoissant, il nous plonge dans un univers clôt, étouffant parfois mais toujours captivant."
MARION C.
"Intrigue mystérieuse, histoire semblable à un puzzle. Le livre d'Emma Stonex est une lecture incontournable, une fois que vous commencez à le lire, vous êtes instantanément captivé par le mystère et impatient de découvrir ses dernières pages."
JONATHAN D.
"Un récit qui tangue entre terre et mer et qui donne la nausée tant les personnages cherche l'amour désespérément. Un récit qui va puiser dans les profondeurs de l'humanité. On vacille, on se noie, on a l'estomac retourné ...."
CLAIRE M.
"Le dimanche 31 décembre 1972, les trois gardiens du phare de Maiden Rock disparaissent. Il s’agit du gardien-chef Arthur Blake, du gardien auxiliaire Bill Walker et du gardien remplaçant Vincent Bourne. Leurs collègues retrouvent une porte fermée de l’intérieur, la table dressée et deux horloges arrêtées à la même heure, à savoir neuf heures moins le quart. Les rumeurs les plus folles courent et certains ne croient pas à leur mort. Vingt ans plus tard, un écrivain qui souhaite écrire sur le mystère de Maiden Rock rencontre les trois femmes des gardiens : Helen, Jenny et Michelle. D’abord assez discrètes, elles finissent par se livrer auprès de l’écrivain mais aussi les unes envers les autres. Inspiré d’un fait-divers de 1900, le roman alterne entre la vie des hommes dans le phare en 1972, souvent par le biais du journal de bord ou du journal intime, et le témoignage des femmes en 1992, souvent dans de longs monologues. La grande force du roman est sa grande maitrise narrative et la façon dont il entremêle « enquête policière » et récit psychologique. Emma Stonex parvient à nous décrire la monotonie et le sentiment d’enfermement des gardiens mais également leurs tourments intérieurs et ceux de leurs femmes. L’autrice n’hésite pas non plus à apporter des touches surnaturelles, un peu gothiques au récit, ce qui sied dans ces contrées de contes et légendes. Pour autant, elle ne fait pas dans la surenchère. Le roman nous dévoile les secrets et tensions au sein de la « grande famille » du service des Phares et Balises. Le manque de communication entre les gardiens et leurs femmes sont souvent à l’origine des troubles. On ne sait jamais tout des gens même de ceux qui nous sont les plus proches. J’ai été captivée par ce roman au rythme à la fois haletant et haché. J’avais vraiment l’impression d’être dans le phare avec les gardiens. Je regrette peut-être certaines longueurs et répétitions et une fin un peu convenue au vu des pistes exploitées par l’autrice mais, ce premier roman est une franche réussite."
VIRGINIE D.
"Un très beau livre qui conjugue la description de la vie quotidienne dans un phare et fait revivre ce métier disparu avec une forme d'enquête policière pour comprendre ce qu'il s'est passé dans ce phare ce soir là. La rédaction est au début étonnante mais finalement on s'y fait et elle devient même plaisante et agréable, on change de point de vue et cela permet aussi de progresser dans l'enquête. Un beau livre, une très belle découverte !"
ÉDOUARD M.
"J'ai été emportée par le livre d'Emma Stonex, comme on est emporté par le courant....mais aussi à contre-courant sans jamais savoir où j'allais être emmenée. J'ai supposé, j'ai hésité...Grâce à un jeu habile d'oppositions ( le récit des gardiens/ celui de leurs compagnes, le passé/le présent, la vie dans le phare/ le retour au quotidien, les hauteurs du phare/ les profondeurs de la mer, la lumière à maintenir/ les ténèbres à retrouver...), l'autrice nous emmène où elle le souhaite et mène la "barque"."
VIRGINIE D.
"Les Gardiens du Phare est un roman captivant qui oscille entre mystère et introspection, au style envoûtant et percutant. L'intrigue se joue entre deux temporalités : 1972, où se déroule le drame et 2019, où une jeune romancière, Alice, mène sa propre enquête sur ce mystère non résolu. Ce jeu de temporalités crée un suspense constant et pousse le lecteur à reconstituer les événements du passé. Au-delà du mystère central, le roman explore des thèmes profonds tels que les relations humaines, la solitude, le poids des secrets et la complexité de la mémoire. L'auteure interroge la notion de vérité et la façon dont les individus perçoivent et interprètent les événements passés."
YVES J.
"Enivrant. Le lecteur "habite" le phare."
ARNAUD M.
"les gardiens ont disparu. Lorsque la relève arrive au phare du Maiden Rock, au large de la côte de Cornouailles, elle trouve le phare vide de ses habitants, la porte fermée de l'intérieur, une table dressée, un registre mentionnant une tempête qui n'a jamais eu lieu et deux pendules arrêtées sur la même heure. L'originalité de la construction de ce roman concourt beaucoup à entretenir le suspense jusqu'à son épilogue. L'autrice, en effet, nous fait naviguer entre deux époques: celle de la disparition en 1972 en nous contant les derniers jours d'Arthur, Bill et Vince puis, celle 20 ans plus tard, au travers des témoignages de leurs compagnes. Ainsi, il nous est permis de percevoir les caractères de chacun et chacune, les non-dits, les frustrations, les infidélités et les ressentiments qui sont autant d'éléments qui pourraient nous éclairer sur le chemin de la vérité. Comme un écheveau sur le métier, Emma Stonex nous tisse une intrigue passionnante digne des meilleurs maîtres du suspense. Ce roman nous transporte jusque dans les entrailles de la psychologique humaine: un premier roman prometteur, un véritable coup de maître!"
OLIVIER J.
"Fanaux incontournables des côtes, les phares, surtout ceux en pleine mer, ont toujours fasciné les promeneurs et les amoureux de la mer. Comment peut-on vivre dans de tels endroits, coupés de (presque) tout pendant huit semaines consécutives ? Et lorsque le bateau de la relève accoste au phare, pour remplacer un des trois gardiens, les marins constatent, sidérés, qu’il n’y a plus personne… Pourtant, le matériel est en place. La grande porte métallique de l’entrée est fermée de l’intérieur, les cirés sont accrochés aux porte-manteaux, la table est dressée pour le repas, etc. Étrange cadeau de Noël, en cette fin décembre 1972. Vingt ans plus tard, un auteur à succès de romans de marine décide d’écrire sur cette histoire et ainsi résoudre cette énigme. Pour ce faire, il va contacter les compagnes des trois gardiens, Helen, Jenny et Michelle. Il faudra attendre les toutes dernières pages pour savoir ce qui s’est réellement passé, ainsi que les motivations de l’écrivain. Mais l’intérêt du roman n’est pas que dans la résolution du mystère. S’inspirant d’un fait réel, la disparition de trois hommes qui gardaient un phare sur un îlot au nord de l’Écosse en décembre 1900, Emma Stonex nous livre deux récits en un, en passant de l’année 1972 à 1992 au fil des chapitres. - En compilant les témoignages d’anciens employés des Phares et Balises, elle restitue le quotidien de ces hommes coincés sur ce bateau immobile, sur cet ennui combattu à coups de nettoyages incessants du phare ou de menus travaux artisanaux, sur cette solitude brisée par la présence d’oiseaux marins qui, attirés par la lumière, viennent se cogner aux verres de la lanterne. Elle met surtout en évidence, les relations, les tensions qui existent entre les trois hommes. - L’autre partie se concentre sur les ressentis des compagnes, restées à terre, prisonnières elles aussi, d’une sorte de confinement puisque les familles des gardiens sont logées dans un lotissement appartenant à l’entreprise qui emploie leurs époux. Là également, les tensions apparaissent, sur fond de jalousie, ainsi que l’aigreur vis-à-vis d’un employeur qui ne cherche qu’à minimiser cette disparition. Au fil des pages, on s’aperçoit que chacun des protagonistes a quelque chose à cacher ou paie le prix d’actions passées. Les puissantes descriptions qui sentent l’iode nous font naviguer au-delà de la raison. Peut-être quelques longueurs par moment, peut-être dues aux rares périodes de calme plat de l’océan... A remarquer une forme d’écriture intéressante lors des entrevues entre chacune des femmes et l’écrivain. Ces dernières répondent à des questions qui ne sont pas formulées. Un peu déroutant au début mais le lecteur s’y fait très facilement. Aujourd’hui, il n’y a plus d’hommes dans les phares en mer. Fini l’image du guetteur fouetté par les embruns, secoué par des paquets de mer, œil vigilant et salutaire pour nombre de bateaux. Mais, en les automatisant, le romantisme a perdu ce que la santé psychique des gardiens a gagné… Un bon moment de lecture ! https://commelaplume.blogspot.com/"
DOMINIQUE G.
"Une plongée dans le monde des gardiens de phare, seuls, isolés. Trois gardiens disparaissent mystérieusement et nous voilà assister à un huis clos au milieu des mers, un rêve ou un cauchemar. Un peu déçu par la fin du libre mais quel souffle."
GUILLAUME W.
"Un roman captivant, comme ce phare au milieu de l'océan : calme ou tempétueux, source de vie ou linceul. L'auteure laisse même la possibilité d'imaginer la fin de l'histoire, tout en maintenant en haleine le lecteur. Nous sommes emportés par les belles descriptions, les couleurs, les odeurs et les personnages, attachants et vivants. Un roman d'une maitrise absolue et généreux."
CHARLINE G.
"Cela aurait pu être un (simple) roman de suspens, avec tout le talent que requiert le divertissement. Tension dramatique, personnages charismatiques, intrigue haletante, frissons, mystères, ... Mais c'est plus que ça. Il y a dans ce thriller psychologique ce petit plus qui fait qu'il dépasse le genre auquel il appartient pour se hisser du côté des histoires que l'on éprouve. Et qui nous éprouvent. Trois hommes, gardiens de phare, disparaissent. Aucun corps n'est retrouvé, aucun indice ne permet de définir les circonstances de leur disparition. Le mystère est total. Vingt ans plus tard, un romancier vient à la rencontre des compagnes, avec la volonté de reconstituer l'histoire. Chassé-croisé entre deux temporalités, la vie des trois hommes dans le phare, et celle des veuves au deuil impossible. Va-et-vient entre deux espaces, l'espace clos du phare isolé en pleine mer et le monde à terre. Voyage introspectif entre ces deux espaces statiques où les solitudes se superposent. Le monde est petit et le silence est immense. Un vague à l'âme qui s'abîme dans les profondeurs des pensées, comme les vies sont submergées par l'océan. Ca sent la mer et le vent, ça trimballe des ébauches d'amours et des effluves de mélancolie. Et partout, la solitude..."
VALERIE A.
"Trois gardiens du phare chevronnés disparaissent mystérieusement pendant leur mission. Quelques années plus tard un intérêt certain sur ce fait divers attire l'attention d'un jeune écrivain. Comment ces gardiens ont-ils disparu ? Ont-ils étaient emmenés par la mer agitée, impardonnable et capricieuse ? Comment se fait-il que le phare ne présente aucune trace de disparition, comme si les gardiens se seraient spontanément volatilisés. La forme narrative rend l’approche immersive, on s'invite dans la vie de famille peu ordinaire des gardiens, leur mode de fonctionnement, l'attente du retour, l'excitation avant le départ, en somme un lien étroit qu'entretient le gardien avec le phare : comme un appel. Le phare reste le personnage central à la fois protecteur et cruel de par les sacrifices et les compromis qu'il demande aux gardiens-vestaux de lui offrir en guise d'offrande. Une lecture haletante, empreinte de mystère et de secrets."
KAMAL E.
"Ce roman nous lie à trois gardiens de phare. Le récit de leur disparition mystérieuse et irrésolue nous plonge tour à tour dans la peau de ces trois êtres de chair et de larmes, sorte de marins exilés, prisonniers d’un navire immobile, et dans celles de leurs épouses cloîtrées à terre. L’autrice navigue, de chapitre en chapitre, à l’époque de l’affaire et vingt ans après, lorsqu’un écrivain propose à l’une de ces femmes de mettre au service de l’enquête l’imagination littéraire, plus vaste que celle des inspecteurs de police. La houle des flash-back nous fait tanguer. Le roulis des mots choisis nous bouscule. On part en mer, l’estomac retourné, à la rencontre de trois solitudes forcées à cohabiter plusieurs semaines avant que la relève ne les libère d’eux-mêmes. Auprès de leurs épouses en quête de vérité(s), prisonnières d’un phare fixé à l’horizon de leurs vies, le temps s’est arrêté, les émotions figées. Alors même que ces vies s’éloignent des nôtres, les sentiments des personnages décrits à l’intime nous poussent à l’introspection. Sans crier gare, au détour d’une phrase, les mots résonnent dans la brume. Le plaisir du thriller haletant, du « page-turner » moderne et divertissant cache en lui les joies et les heurts de ces hommes et de ces femmes, identiques aux nôtres. On prend la vague en pleine figure et on se pose la question ultime : ne suis-je pas moi-même le phare et le gardien de ma vie ? Guide, lumière, solitude, angoisses, joies, regrets, espoir, temps passé ou perdu, mort qui n’est ni disparition ni départ ni absence, amour laissé à terre comme un vide qui nous remplit… Une merveille inattendue..."
FABIEN F.
"Le roman d'Emma Stonex nous emporte sur un rivage de Cornouailles où se joue la résolution d'une énigme vieille de vingt ans. Résurgence de souvenirs heureux/ malheureux, des échanges de lettres, et la brume, le quotidien de ces hommes et de ces femmes qu'unit un quotidien rempli de menaces pour la survie de ce phare jouant le rôle de gagne pain mais aussi de trouble fête, nouant en son sein des intrigues qui vont troubler l'apparente paix de ces familles fragiles. J'ai adoré."
ALEXIS V.
"Je ne m’attendais pas à un récit si mystérieux, mêlé à une intrigue policière si complexe. J'ai très vite été happée par l’ambiance du roman. La tension s’installe, et laisse le lecteur sur le qui-vive. Puis, peu à peu, les secrets se dévoilent pour notre plus grand étonnement. J'ai apprécié le choix de l'auteure d’alterner les époques et les points de vue, et j'ai trouvé les personnages intrigants et attachants."
NATHALIE F.
"J’ai passé un moment de lecture extraordinaire, livre impossible à lâcher!"
SABRINA Z.
"Ah ! Vraiment dépaysant ! Original ! J'ai adoré prendre le large et rester le long de la côte... J'ai adoré imaginer plein de scénarios mais avoir une proposition finale. Super lecture !"
CELINE L.
"Quel roman très particulier ! Non « les gardiens du phare » n’est pas un roman policier. Emma Stonex nous entraîne dans un huis-clos très particulier : vingt ans après la disparition de 3 hommes dans le phare de Maiden Rock, Dan Sharp revient voir leurs veuves pour écrire un roman sur cette énigme non résolue. La romancière prend le prétexte d’intrigue pour enfermer ses personnages dans un huis clos très déroutant. D’un coté chacune des femmes apporte son témoignage. De l’autre, ces marins décrivent leur quotidien en décembre 1972. Comment confrontés à la promiscuité, à l’angoisse de la tempête éventuelle, des déferlantes, Bill le sculpteur de coquillages, Arthur le gardien-chef et Vince, l’ancien détenu ont-ils pu survivre, surmonter leurs angoisses ? Helen et Jenny les veuves ont-elles des secrets à dissimuler ? L’arrivée du romancier provoquera-t-elle des confidences et dévoilera-t-elle enfin la vérité sur les évènements tragiques du phare ? Avec beaucoup de talent de de perspicacité, Emma Stonex décrit chacun des caractères de ses personnages. Elle transmet toute l’humanité, les tortures intellectuelles, les doutes et suspicions auxquels les disparus ont été confrontés. Ils ont successivement apprécié cette situation, après avoir appréhendé la confrontation avec les éléments et l’éloignement d’avec leurs proches puis la situation s’est envenimée et peu à peu la discorde s’est installée entre ces hommes bourrus timides, rustres. Alternant les témoignages de 1992 et les faux-semblants de 1972, l’écrivaine sème le trouble dans l’esprit du lecteur, en distillant les soupçons, les secrets révélés par petites touches et nous fait languir jusqu’au bout. En plus de découvrir ce métier à la fois très particulier et solitaire de gardiens de phare, on est vraiment pris au jeu dans ce jeu redoutable"
ANNE D.
"Très belle découverte que ce roman d'Emma STONEX. Histoire d'une disparition tragique et mystérieuse de 3 gardiens, parfaitement romancée. Leurs vies ainsi que celles de leurs familles s'entremêlent, on y plonge avec délectation et interrogations. Cet univers totalement inconnu nous y est parfaitement décrit et nous ressentons la vie de ces hommes si proche et malgré tout si éloignée de la vie sur "terre". La lecture est fluide et rien n'est laissé au hasard, chaque détails compte. Un vrai plaisir à lire ce livre et difficile de lâcher tant que nous ne savons pas pourquoi... Comment..."
JULIEN L.
"J'ai été totalement emportée par ce livre. L'histoire est originale, Trois marins disparaissent et 20 ans plus tard, un auteur connu décide de se plonger dans cette enquête non résolue J'ai aimé voyager entre deux époques et cette vie dans les phares, confrontés aux éléments naturels m'était complètement inconnue. La vie solitaire des gardiens de phare ainsi que celles de leur épouses, leurs douleurs , tout est très bien décrit et la tension est palpable jusqu'à la fin du roman."
FLORENCE S.
"Les Gardiens du Phare, c'est deux récits parallèles : d'abord celles de trois hommes, enfermés volontaires dans un phare et vivant dans une proximité forcée, loin du monde; mais c'est aussi et surtout l'histoire des trois femmes qu'ils ont laissé derrière eux, restées à les attendre sur le rivage. Il y a aussi une dernière histoire : celle du phare en lui-même, majestueux et dangereux, mais tout aussi vivant que les autres. Ce roman nous fait découvrir le monde disparu des gardiens de phare, un monde d'avant l'automatisation, et incompris par tous ceux restés à terre. C'est majestueux, c'est captivant, et on referme le livre à regret, la tête pleine de mystères et d'envie de sentir l'odeur de la mer."
MAYA H.
"Roman époustouflant, iodé et profond ! une claque océane avec des personnages inoubliables ! Un suspens savamment brodé qui rend la lecture addictive ! Bravo !"
PASCAL G.
"Un roman envoûtant, haletant et émouvant. Les gardiens du phare nous plonge dans l'histoire mystérieuse de la disparition de gardiens de phare et les tourments qui les animent eux et leurs les épouses. Entrelaçant les voix des gardiens et des femmes, le récit se construit au fil des pages, le mystère s'épaissit, laisse place aux doutes. J'ai profondément été touchée par ces femmes en quête de réponses, d'espoir, de deuil. Le réalisme de ces bouleversements et des pensées des personnages féminins ainsi que les témoignages décrivant la vie dans le phare et autour du phare m'ont particulièrement marquée et intéressée"
MATHILDE B.
"Un véritable coup de cœur! Emma Stonex écrit avec une plume intelligente des personnages complexes et profonds. L’intrigue, tirée d’un fait réel d’une disparition des gardiens d’un phare écossais autour de 1900, est menée d’une main de maître en basculant entre deux périodes distinctes : 1972 et 1992. L’incroyable exploration de l’auteure à rendre la magie, l’isolement, l’atmosphère d’un phare en haute mer, de la cohabitation physique et mentale des trois gardiens avec le récit des trois veuves vingt ans plus tard est riche en émotions, suspense et poésie. Les Gardiens du Phare est un roman captivant de la première ligne à la dernière, le lecteur vivra de frissons et parfois de larmes cette histoire au dénouement dès plus réussi."
IOANA J.
"Après quelques jours de réflexion, "Les gardiens du Phare" reste ma plus belle lecture pour cette sélection du mois de Mars. J'ai adoré découvrir à quoi pouvait bien ressembler la vie dans un phare. Un mode vie qui m'est totalement inconnu. Un mode de vie totalement rythmé par la mer où l'Homme ne peut rien y faire à part prendre son mal en patience et attendre la prochaine relève et surtout qui est à la merci de la Nature. L'alternance passé/présent rythme le récit. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et je n'ai pas vu défiler les 400 pages. Le mystère autour de ce phare est tout simplement fascinant. En tant que lecteur, on peut faire de multitudes hypothèses, de scénarios. Notre imagination nous joue des tours et nous rapproche un peu plus de ces gardiens du phare pas comme les autres. Tout comme l'opposition du récit sur terre et sur mer où l'on comprend bien que ce sont deux mondes bien distincts. Les portraits d'hommes et femmes décrits sont touchants, percutants et mystérieux. Les relations sont complexes, avec des secrets bien enfouis impactant les liens entre les différents personnages. La plume de l'autrice est fluide et subtile. Il m'était difficile de faire la distinction entre la réalité et la folie tellement que le lecteur est en immersion dans cette atmosphère particulière. Un premier roman réussi surtout sur une thématique peu mise en avant dans la littérature de nos jours!"
CHLOE R.
"Trois gardiens de phare disparus. Les portes sont fermées de l’intérieur. Les horloges se sont arrêtées à la même heure. Le point de départ de l’histoire peut sembler assez basique mais le roman d’Emma Stonex est loin de l’être, avec une double temporalité : une partie de l’histoire suit les gardiens en 1972 au moment de leur disparition, l’autre leurs compagnes en 1992 lorsqu’un écrivain s’intéresse au fait divers. Au fil de l’histoire, le lecteur découvre les histoires personnelles et les motivations des gardiens, ainsi que de leurs compagnes. L’auteure s’amuse à changer les points de vue, chaque personnage devenant à un moment ou à un autre un coupable potentiel. Les hommes et les femmes de l’histoire sont des êtres complexes, la vie de gardien de phare en haute mer étant rude aussi bien pour les hommes que pour les femmes restées sur terre, laissées seules pendant des semaines. On sent qu’Emma Stonex s’est beaucoup documentée, elle nous plonge dans l’intimité et le quotidien des personnages avec beaucoup de précision, et l’ambiance dans le phare est très bien retranscrite. Les gardiens du phare est un roman qui se lit facilement, bien écrit et très addictif."
AXEL M.
"Des gardiens disparaissent mystérieusement du phare isolé de Maiden Rock. Un écrivain décide des années plus tard de contacter les femmes des disparus pour son livre. C'est ainsi que les secrets de chacun se dévoilent progressivement. Chaque personnage est mis en lumière à un moment clé. Je fus agréablement surpris par ce roman, en compétition pour le prix des lecteurs Livre de Poche. J'ai apprécié la découverte du métier de gardien de phare, peu connu, ainsi que le quotidien difficile des femmes qui les accompagnent, confrontées aux conditions météorologiques extrêmes. La disparition des gardiens, enfermés de l'intérieur, ajoute une dimension intrigante. Le récit alterne entre 1972 et 1992 au fil des discussions et révélations. Cette approche est intéressante, bien que parfois déroutante. Certains détails peuvent sembler superflus, mais cela reste acceptable. L'enquête sur des faits passés, inspirée d'événements réels, apporte une profondeur au récit. L'atmosphère huis clos, marquée par l'incessant battement des vagues, frappe la vie de ces hommes et de ces femmes. Une belle découverte, bien que ce ne soit pas un coup de cœur. Néanmoins, c'est la meilleure lecture parmi les trois possibilités. 📚 Les Gardiens du Phare ✍️ Emma Stonex, Livre de Poche"
JADEN H.
"Pendant l'hiver 1972, trois gardiens disparaissent du phare Maiden Rock. À travers le récit de la vie de chacun des gardiens, l'auteur nous fait vivre les peines, les questions et les secrets des familles. Un romancier décide de remuer tout ce qui avait été mis de côté et comme la mer, il va créer un va-et-vient perpétuel entre 1972 et 1992, créant ce sentiment d’angoisse pour le lecteur. Un récit mystérieux et passionnant."
CHARLES M.
"Les gardiens du phare ne sont plus, mais le mystère laissé derrière eux reste entier. Plongés entre deux époques, nous découvrons le quotidien maritime d'Arthur, Bill et Vince, mais aussi le deuil impossible de leurs trois compagnes. Plus qu'une intrigue, ce roman nous invite dans une introspection des plus étonnantes. Un livre difficile à refermer, tant le Maiden Rock nous hante autant qu'il nous fascine."
CHARLOTTE G.
"A la lecture du résumé, je n'étais pas sûre d'adhérer, moi qui aime les histoires plus "légères". Et pourtant : dès les premières pages, je me suis sentie complètement happée par l'intrigue de ces 3 gardiens de phares disparus mystérieusement. Mais aussi par cette vie choisie faites de contraintes, austère, loin de tout. Un métier hors du commun que ce livre met en lumière. Ce livre alterne entre l'année de la disparition et les faits en amonts jusqu'au jour fatal ; et 20 ans plus tard avec la remontée à la surface de cette histoire car un journaliste va vouloir faire ressortir ce fait divers mystérieux en allant à la rencontre des veuves, des familles de ces 3 hommes pour essayer de comprendre. C'est ainsi que l'on découvre également la vie des familles de gardiens de phares qui subissent la passion dévorante de leurs maris pour cette tour de pierre au loin dans la mer. Nous découvrons aussi l'histoire entremêlée de ces 3 familles. Jusqu'au bout, l'auteur nous tient en haleine avec un dénouement ou nous découvrons enfin la vérité. Un livre captivant, sombre et mystérieux."
STEPHANIE P.
"Entre terre et mer, entre thriller et roman psychologique, entre passé et présent, ce récit polyphonique plonge le lecteur dans une enquête pour tenter de comprendre la disparition inexplicable de trois gardiens sur le phare de Maiden Rock vingt ans auparavant. La variation des points de vue, l’enquête qui se fait quête de soi, le phare comme entité à part entière déterminant la vie des personnages, les réflexions sur le deuil sont autant d’éléments qui m’ont particulièrement plu, un premier roman maîtrisé."
CLARISSE E.
"J'ai dévoré ce roman haletant et très bien écrit. L'intrigue est prenante et le décor très visuel. Le fait de découvrir la vie de ces 3 hommes à travers les femmes qui leur survivent est intéressant. Les allers et retours entre le passé et le présent permet de rassembler les pièces du puzzle. Seul bémol, le puzzle n'est pour ma part pas entièrement reconstitué à la fin. Il y a des zones d'ombre et d'incompréhension, des questions dont je n'ai pas trouvé les réponses. Notamment autour du personnage mystérieux de Sid qui connaît le passer des hommes, qui les pousse chacun dans leurs retranchements.. Est-ce une hallucination collective ? La malette. Le corbeau blanc. Le bateau à la voile déchirée. Le cadavre aux lunettes... Plein de détails, qui semblent avoir une importance de prime abord, ne sont pas exploités et donc plein de mystères non résolus. C'est le gros bémol de l'histoire, qui m'a néanmoins franchement plu."
MARION C.
"Ce roman navigue (=D) entre plusieurs points de vue : celui des gardiens du phare quelques jours avant leur disparition, et celui de leurs femmes, en 1992. J’ai aimé ces allers-retours dans le temps et dans l’esprit des différents personnages. On se prend vite au jeu de devenir le détective ! A la façon d’un polar, on découvre peu à peu des liens inattendus, des secrets enfouis pendant vingt ans, des rancœurs jamais formulées… On commence à comprendre que l’affaire est plus complexe qu’elle n’y parait, et que Dan Sharp a mis son nez dans un beau sac de nœuds ! Mais à la différence d’un polar, je n’ai pas trouvé le récit haletant et plein de suspense, on ressent au contraire plutôt une ambiance pesante, lourde. C’est peu courant, mais j’ai apprécié cette atmosphère chargée en tension… Bref, une tres belle lecture pour moi dans le quotidien de ces gardiens lors de leurs derniers jours dans le phare de Maiden Rock!"
MATHILDE B.
"Ce roman est un mystère captivant sur la disparition de trois gardiens de phare. L’alternance de point de vue, comme image de l’alternance entre leur vie sur terre et leur vie sur mer, renforce l’énigme dans laquelle le lecteur aimerait trouver une réponse que les protagonistes n’ont pas. Une immersion dans un quotidien de gardiens submergés et de femmes hantées par leur(s) passé(s) qu’un écrivain curieux souhaite éclairer. Les vagues comme les vérités sont parfois fracassantes."
MARION C.