En 1943, une prostituée de Bilbao confie aux jésuites son nourrisson. En Galicie, une femme accouche d'une fille et la laisse dans un couvent. Le garçon, Julian, est le père de Maria, et la fille, Victoria, sa mère. Les années défilent pour reconstituer le parcours chaotique d'une famille exilée en France, où la mère est femme de ménage et le père gardien du théâtre de la Michodière. Maria grandit parmi les acteurs, les décors, les armes de son père, buveur souvent violent, les silences de sa mère et les moqueries de ses amies. Mais la fille d'immigrés devient réalisatrice, fonde un foyer, s'extirpe de ses origines. Jusqu'à ce que le sort l'y ramène : à 27 ans, Maria apprend qu'elle a été adoptée. Pour trouver la vérité, il lui faudra retourner à Bilbao, la ville où elle est née.
Avec maestria, Maria Larrea recompose pièce à pièce le visage de sa famille. On court, rit et pleure avec elle.
"A 27 ans, la narratrice, réalisatrice en herbe, décide de travailler sur ses souvenirs d'enfance. Alors qu'elle pensait tout connaître sur ses origines; des parents nés en Espagne en 1943, Victoria et Julian, tous deux orphelins qui émigrent en France à sa naissance, elle découvre qu'elle a été adoptée - Le CHOC ! une urgence s'impose à elle : retrouver ses parents biologiques. Une histoire de famille palpitante d'où émergeront les secrets les plus profonds. Un premier roman digne d'un scénario dès plus émouvant."
BRIGITTE M.
"Ecriture directe et précise, émotions sans fard, histoire poignante, universelle et personnelle."
MICKAËL C.
"Marie Larrea nous livre un roman familial profond sur la quête d'identité sur fond d'histoire de l'Espagne. Lorsque l'on referme ce roman, un sentiment fort de liberté nous envahi. L'auteure parvient à nous transporter dans son univers cinématographique nous rappelant parfois les films de Pédro Almodovar. Drôle, sarcastique et immensément sensible, ce roman est à la fois une réflexion sur la quête des origines personnelles, de l'adoption et ce qui fait famille. Un premier roman flamboyant, généreux qui se dévore comme son auteure qui dévore la vie."
DAVID B.
"Les gens de Bilbao naissent où ils veulent est un roman qui vous transporte dans une quête des origines. Ce premier ouvrage de Maria Larrea est impossible à refermer. Elle nous mène de la Galice à Paris en passant par le Pays-Basque pour tenter de retrouver ses racines. On est pris de tendresse pour l'héroïne tant dans les moments de joie que dans les moments d'enfermement de soi. Elle devient une amie tout au long de la lecture; une amie que l'on veut consoler, protéger, aider dans cette quête de connaissance de soi. Le roman est très cohérent et bien structuré. Maria Larrea, réalisatrice de métier, possède une belle écriture et nous le prouve dans ce premier roman qui a obtenu une immense reconnaissance à sa sortie avec trois jolis prix ! Et rien que pour le titre "Les gens de Bilbao naissent où ils veulent" mérite de faire partir des ouvrages qui nous marquent à jamais. Maria, merci de nous avoir permis de t'accompagner dans cette quête et de nous avoir offert ce très beau roman."
TRISTAN M.
"Dans "Les gens de Bilbao naissent où ils veulent", la narratrice et autrice Maria Larrea raconte sa propre histoire et celle de ses parents. Ce livre va cependant au delà d'une simple autobiographie aussi pittoresque et poignante soit-elle, puisqu'il pose in fine la question de sa filiation et de ses origines, à travers un cheminement exploratoire éprouvant. Maria est née en Espagne de parents espagnols issus de milieux pauvres et emprunts de violence. On découvre ainsi le parcours difficile entre abandon et maltraitance de sa mère, Victoria et de son père, Julian, leur rencontre et leur mariage. Le récit se veut virevoltant et très imagé, jamais misérabiliste malgré les difficultés et les humiliations qui jalonnent leur existence respective. La famille émigre à Paris trouvant pour Victoria un emploi de femme de ménage et Julian (partisan de l'ETA Basque et collectionneur d'armes), comme gardien de théatre de la Michodière. L'autrice intègre ponctuellement à ce récit, sa propre histoire, entre un père rendu violent par la consommation d'alcool et la mère silencieuse et laborieuse. Maria vit son enfance dans une cage, mais contrairement à ses parents, elle fait en sorte de s'intégrer au sein des familles de ses amis, supportant les moqueries liées à sa pauvreté, son prénom et son accent. Plus tard, elle s'extirpe de ce foyer, en s'adonnant à la drogue puis en faisant des études de cinéma à la FEMIS pour devenir réalisatrice. Elle se marie, avant d'avoir à son tour des enfants. Mais, malgré ce qui pourrait constituer un aboutissement, elle ressent un espèce de vide, un malaise, une absence indéfinissable. Ainsi va la vie de Maria, jusqu'à ce qu'elle rencontre une tireuse de cartes qui lui laisse entendre que "son père n'est probablement pas son père et que sa mère lui cache des choses sur sa naissance". Le roman change alors d'orientation et une tout autre histoire commence pour elle. Très perturbée par ces révélations, elle engage toutes les recherches et démarches possibles pour connaître sa vraie identité et ses origines et retrouver des traces de sa famille. Sa vie devient complètement consacrée à cet objectif. Le parcours pour retrouver ses racines biologiques est long et éprouvant et passe par tout un éventail d'émotions entre, espoir et désespoir, doutes, peur des découvertes ou du rejet de sa famille, souffrance jusqu'à la tentation du suicide. Il lui permet de croiser étonnamment d'autres personnes à la recherche de cette même quête, ce qui la rassure. Entre fausses et nouvelles pistes, les années s'égrènent. Elle-même devenue mère, s'interroge sur la notion de filiation et de ce que c'est que d'être parent. La force de ce livre réside dans sa construction en deux parties bien distinctes, d'une tonalité diamétralement opposée. On passe de la vivacité et de la légèreté du récit de chacun des protagonistes à un sentiment qui oscille entre gravité et anxiété, dès lors que Maria s'engage dans la recherche de ses origines. L'architecture du roman est elle-même astucieuse, les récits se superposent et s'entremêlent avec élégance, donnant au texte une fluidité qui nous met en haleine et nous rend avides de connaître la suite. On a parfois, un peu de difficulté à s'y retrouver tant les histoires sont cahotiques et épiques, mais la force du texte et de la plume nous embarque. On y retrouve la patte d'une cinéaste et scénariste, profession d'Anna qui y met toute sa technicité et son coeur. La seconde partie qui nous surprend par son côté inattendu, s'inscrit dans un registre plus rigoureux voire douloureux, celui engendré par la conduite de l'enquête et la tension créée par l'attente d'un résultat. Toute nouvelle piste est source de peur et d'appréhension, celles de découvrir physiquement les membres de sa famille, d'être décue par les éléments de son histoire et de sa naissance ou encore d'être rejetée. Elle y consacre toute son énergie et découvre à cette occasion les heures sombres de l'Histoire et de la période franquiste. Il s'agit d'un premier roman émouvant, touchant et passionnant, celui d'une histoire personnelle et intime vécue par l'autrice. La trajectoire de ce récit qui est surprenante et inattendue, donne du relief à chacune des aventures personnelles qui s'agisse des membres de la famille d'adoption ou de la famille biologique. Il pose de multiples questions sur le pourquoi des silences, des non-dits et des secrets de famille et sur le comment appréhender et faire face à ce type de révélations; comment le vivre avec. Cette oeuvre est d'un grand positivisme, car une fois les éléments sur sa naissance, connus, Maria libérée accepte les contours de sa famille enrichie et accorde le pardon. Un très beau récit, en même temps qu'une véritable leçon d'humanité."
MARIE-CHRISTINE V.
"Picaresque , bouillonnant , foisonnant , burlesque parfois , le roman autobiographique de Maria LARREA semble incroyable ; Comment imaginer que la réalité de la vie et des origines de Maria LARREA puisse avoir une telle force romanesque ? Nous qui sommes issus de familles la plupart du temps normales et ou banales par leurs ascendances , nous voilà plongés au cœur d'un univers coloré , bruyant et odorant dans les quartiers sombres de la ville portuaire de Bilbao où le musée Guggenheim a choisi de s'amarrer . Julian est le fils d'une prostituée de Bilbao et d'un client régulier de celle- ci . Il sera abandonné par sa mère à la Misericordia, un couvent de jésuites où il grandira. Victoria , elle , est abandonnée à sa naissance dans un couvent quelque part en Galice par sa mère Dolorès. Julian et Victoria se rencontreront quelques années plus tard dans le port de Ferrol ville de naissance du général dictateur Franco. Maria , leur fille , est l'autrice de cet incroyable roman . Dans les années 1970, nous allons suivre l'exil de cette famille à Paris où ils vont vivre tous les trois dans un appartement de poche , le père est concierge du théâtre de la Michodière et la mère femme de ménage se noye dans les vapeurs d'eau de Javel . A l'âge de 27 ans , Maria , convaincue que quelque chose dans ses origines semble bancale consulte une tarologue et repart suite aux révélations d'Eve ( la tarologue ) , à Bilbao à la quête de ses origines. L'écriture de Maria LARREA est une écriture par séquences , par scènes ( la scène inaugurale du poulpe , la scène de la tarologue centrale et déterminante pour la seconde partie du roman ....) , une écriture musicale et colorée originale qui nous capte et nous remue .... La seconde partie du roman , la quête des origines , est touchante , sensible , émouvante et résonne en chacun de nous , héritiers que nous sommes tous de nos histoires familiales tout en devenant ce que nous souhaitons devenir. Je n'ai plus qu'une seule envie désormais , c'est de repartir à Bilbao , accompagné de ce formidable premier roman de Maria LARREA , me replonger dans cette ville cuvette , m'attabler à la terrasse d'un restaurant en dégustant du poulpe grillé et attendre d'y croiser les discrètes ombres de Julian et Victoria."
JEAN-LUC L.
"Un roman émouvant, sincère et puissant. Tout est inventé mais tout est vrai. Une très belle découverte !"
ASHLIE W.
"Je n'ai pas les mots. Maria Larrea apprend un jour chez un tarologue que sa naissance est mystérieuse. Elle a déjà 27 ans et elle s'attend à tout, sauf à apprendre de la bouche de cette femme, que sa naissance n'est pas celle qu'elle croit. Et le couperet tombe très vite quand sa mère le lendemain lui apprend : la hija de nadie, tu es la fille de personne. Ce livre c'est donc une quête identitaire, savoir, comprendre. L'auteure veut connaitre ses origines, qui sont ses parents biologiques. Elle reprendra l'histoire du début. Qui sont ses parents adoptants, la ville de Bilbao qui la vu naitre. Et elle n'aura de cesse de chercher entre Paris et Bilbao, les mystères qui entourent sa naissance. On ne peut sortir indemne de cette histoire. Car elle n'est pas la seule à avoir subit les naissances et placements illégales durant la période franquiste en Espagne. On peut même parler de trafic humain puisque la clinique a échangé de l'argent contre cette adoption illégale. Rendant victimes mais aussi complices, les parents de Maria qui n'avaient d'autres choix pour espérer un jour, être eux aussi à leur tour, parents. Autobiographie poignante, qui prend aux tripes."
JILLIAN B.
"Un roman écrit à l’encre du cœur Un roman court dont l’intensité croissante nous conduit presque au ciel. On commence à ras du sol, les pieds dans le béton d’un refuge de bord de mer. Un poulpe débarque et l’on sent que dans ce récit on va prendre des coups, comme lui. A la fin du livre on garde les yeux élevés à regarder une étoile. La tête nourrie de clichés du passé, étourdie de portraits contemporains, Bilbao Paris, on a vu des souvenirs en noir et blanc et défiler une galerie de personnages hauts en couleurs. Drôle d’histoire pas drôle mais dingue. La vie de Maria. Filante. Tracé fou d’une femme en quête d’elle-même. Enquête d’une existence racontée par saccades. On lit presque le journal de Maria Larrea qui va vient en attente de se trouver qui fouille et trouve. Autobiographie d’une naissance ou plutôt tableau en deux parties. Avant Après. Un roman sur l’abandon la filiation la renaissance mais peut-être avant tout sur le pardon l’instinct de survie et l’amour."
DAVID M.
"« Le poulpe crachait encore une bave mousseuse sur les rochers quand Dolores s'en saisit. Elle n'en avait pas peur, elle le tenait fermement à la jointure de sa tête et de ses tentacules. Il devait bien mesurer un mètre de toute sa longueur. Doucement, le céphalopode enroulait l'un de ses huit appendices visqueux sur le bras de Dolores. Pas un soupçon d'effroi ou de dégoût devant l'embrassade de l'animal. Elle marchait de la plage rocailleuse jusqu'au bunker de béton qui lui sert de maison. Dolores était bras nus malgré le froid de janvier, ce froid hivernal, humide et assassin des côtes galiciennes. Elle portait une légère robe à fleurs d'été parce que, en vérité, plus aucun vêtement ne lui allait, son ventre de femme enceinte était près d'exploser. […] Alors qu’elle se mettait à assener de gros coups de bâton sur la tête de la pieuvre, sa première contraction arriva. » Ce roman prend son essence en Espagne, berceau de deux enfants mal nés en 1943 : Julian et Victoria. Abandonnés tous les deux à leur naissance, l’un à Bilbao par une mère prostituée et obèse, l’autre en Galice par une génitrice affranchie de tout instinct maternel, l’histoire des deux malheureux aurait pu suffire à écrire un roman digne de Zola. Un troisième protagoniste en la personne de Maria Larrea, notre narratrice, investira cependant l’intrigue : « J'étais née un 2 novembre à Bilbao, en Espagne. Donc les dialogues de la scène seraient en castillan. Les r sont roulés comme il faut et il y a probablement quelques insultes anticléricales qui scandent l'affaire. Tout n'est que pure fantaisie et je comprendrai bien plus tard pourquoi. Pourquoi je voulais devenir réalisatrice. J'avais une mise en scène en tête, un déroulé d'images qui raconteraient l'inconnu, ce trou béant, l'origine du monde. Pour le faire, je devrais apprendre le métier de réalisatrice. Je pourrais alors choisir de tourner un gros plan, longue focale, sur le visage de la femme en pleine délivrance. Action. » Si le titre accrocheur lui donnerait des airs de candeur, la couverture écarlate des éditions Livre de Poche s'apparenterait à une mise en garde : Attention, le livre que vous tenez entre vos mains n'est pas un roman "feel good". Maria Larrea est touchante et solaire, pour autant, son écriture est tout à la fois empreinte de légèreté que de violence, d'impudeur que d'humilité. Femme accomplie et mère épanouie, Maria va voir sa vie bouleversée par un tirage de tarot. Les repères de son enfance jusque-là ancrés entre les coulisses du théâtre de la Michodière dont son père est le gardien, les heures de ménage de sa mère et leurs étés passés au "pays" vont se fissurer dès que la cartomancienne dévoilera la prophétie. Liens du sang, parentalité, son écriture sonne ici comme un cri, un remake de la première goulée d'air qui déchire la trachée. Silence, Maria tourne ! Maria Larrea signe ici un roman autobiographique déjà récompensé - à juste titre - par plusieurs prix littéraires : Prix du premier roman, Prix des Inrockuptibles et Prix roman France Télévision. Voilà qui présage un bel avenir à cette réalisatrice et désormais auteur (ou autrice, si vous préférez). Nul doute que ce n'est que le premier d'une longue série."
VERONIQUE B.
"Très belle découverte que ce premier roman qui décrit comment l'amour familial peut prendre un drole de chemin. Ecriture très énergique, personnages haut en couleurs, attachants car tellement humains, j'ai lu ce livre d'une traite. L'auteur décrit bien le cheminement de la narratrice, le regard qu'elle pose sur ses parents, sur elle même. Elle est dure avec eux mais aussi avec elle même.... Roman qui m'a touché aux différentes places que j'occupe ou ai occupé, de petite fille, de mère, de tranfuge de classe. A lire"
CELINE S.
"Si la nostalgie n’est plus ce qu’elle était, l’Espagne non plus et c’est heureux. Un pays qu’alors enfant gascon j’ai fréquemment sillonné avec mes parents, et ce avant la mort du Caudillo, quand, après l’ascension nauséeuse des Pyrénées nous arrivions hallucinés dans un endroit sûrement comparable aujourd’hui au Turkménistan, et où dans certaines bourgades reculées (à l’image du pays tout entier) les autochtones fermaient leurs volets à notre approche. C’est ce cauchemar obscurantiste que Maria Larrea ressuscite à l’évocation de la vie amochée de ses grands-parents, à côté desquels les personnages de Germinal feraient office de jet-set frivole. Il en va ainsi de la destinée des deux parents de l’autrice, d’abord enfants perdus entre les mains de Dieu ou du diable, faites vos jeux, puis dans leur future vie parisienne d’invisibles à peu près indemnes. La famille habite dans les dépendances du théâtre de la Michodière, pourtant d’art dramatique il n’est question que dans les rapports des parents à la réalité, impossible émancipation, au déracinement, à l’Espagne à jamais fantasmée. Jusqu’au cataclysme jailli d’une poignée de cartes de tarot qui fait vaciller l’édifice de la cellule familiale et précipite l’autrice entre les mains d’analystes ADN et autres pistes ascensionnelles. Nous saurons à peine qu’elle a un conjoint (la scène d’assemblage est aussi succincte qu’une notice IKEA), deux enfants et que ses études à la FEMIS lui ont ouvert les portes de la production cinéma et audiovisuelle. Le plan du récit est du reste un montage très cinématographique, entre flashbacks sur la grande histoire et zooms sur son intimité physiologique. Toute cette matière évoque l’adaptation synesthésique de La Douleur, de Marguerite Duras, par Thomas Lilti, les contours sont du même flou et les ampoules tournées vers l’intérieur ; l’autrice finira par trouver la lumière au dehors, mordant dans sa destinée avec l’énergie punk d’une écriture sauvageonne qui emmerde le bourgeois et l’opus Dei, le médius péremptoire qui nous montre le juste ciel."
PATRICE A.
"J'ai lu ce roman en septembre 2023 et j'en ai gardé une appréciation très positive. J'ai aimé son histoire, ses personnages, son style, sa modernité féminine, sa force fragile. J'en ai parlé autour de moi. Aussi, en le retrouvant dans la sélection de ce mois de Mars, il avait déjà quelques faveurs. Les deux autres ouvrages ne m'ont pas apporté son émotion et sa simplicité universelle. Quand on devient orphelin, on questionne ses origines. Quand on connait ses parents, on veut aussi les protéger du jugement trop hâtif sur leurs manquements, leurs maladresses, notre seul héritage fut leur amour (p205)."
PHILIPPE M.
"Les gens de Bilbao naissent où ils veulent est un roman autobiographique qui retrace la vie de l’autrice, Maria, fille unique de parents portugais qui ont immigré en France à sa naissance au début des années 80. Elle nous fait voyager de Bilbao dans les années 40 et de la Galice maternelle, au Paris de sa propre enfance puis de sa vie d’adulte tourmentée alors qu’elle devient mère à son tour. Ce premier roman est avant tout une histoire de transmission à travers les lignées, de traumatismes familiaux et de secrets, mais aussi de la force des liens filiaux qui vont bien plus loin qu’un simple héritage génétique. Derrière le choix des mots parfois crus de l’autrice et les descriptions acérées des hommes et de leurs faiblesses, transparait la pudeur de Maria. Les liens familiaux sont décrits avec une très belle justesse sans manichéisme ni misérabilisme, en gardant un oeil bienveillant sur la capacité de résilience de chacun. C’est un roman très touchant et on sort de cette lecture ébranlé par le talent de Maria Larréa."
CELINE G.
"Un livre puissant. On ressent tout le poids des histoires familiales de l'autrice, entre secrets et culpabilité, sans pour autant tomber dans la prose moribonde. Le récit reste coloré, malgré les lourds sujets abordés que sont l'adoption et le déracinement. Une histoire sans véritables coupables mais avec de réelles victimes : une histoire vraie."
THOMAS C.
"très belle écriture sans sentiments mais pas sans émotion, terriblement vivante, pour une sorte de renaissance"
MARTIN T.
"A travers un récit tranchant et dur, l'autrice nous livre un roman autobiographique sur la quête des origines. Elle nous raconte sa vie, son passé familial et ses souvenirs entre Bilbao et Paris. C'est une histoire courte et dense qui aborde avec franchise des sujets lourds : l'abandon, l'adoption, les secrets de famille, les conditions de vie des immigrés espagnols et surtout la quête de soi. Une histoire de famille qui a été bousculée par la vie. Et même si le style d'écriture m'a semblé plutôt froid au premier abord, j'ai été peu à peu touchée par cette histoire poignante. C'est un récit fort qui marque. L'autrice écrit avec beaucoup de justesse, et de sensibilité sans fioritures. Sa plume est directe, franche et incisive. C'était une lecture intéressante, et percutante. Je suis ravie d'avoir pu découvrir ce roman dont j'avais beaucoup entendu parler dans le cadre du Prix des Lecteurs Livre de Poche."
CHARLOTTE G.
"La quête d'identité de l'autrice qui se construit à travers les vies de ses parents. Des récits de vies intenses à découvrir."
VALENTIN T.
"Les gens de Bilbao naissent où ils veulent, premier roman de Maria Larrea, nous transporte dans une histoire familiale très émouvante et parfois rocambolesque. L'autrice également scénariste et réalisatrice pour le cinéma, apprend à 27 ans qu'elle a été adoptée. Elle nous dépeint sa quête sur ses origines avec beaucoup de réalisme, et nous entraine avec elle dans le tourbillon et le méandres de des recherches et nous livre un portrait familial haut en peinture. Les choix de nos ainés ont parfois beaucoup de répercussions dans nos vies. Très belle découverte!"
SYLVIE A.
""Ce sourire, le premier d'une enfant à sa mère, allait rester sans réponse toute sa vie durant". Un roman qui nous entraîne dans les super pouvoirs de la résilience."
MATHIEU M.
"Un très beau témoignage, une histoire poignante avec un ton parfois cinglant de l'autrice. Maria Larrea retrace la vie de ses parents puis de son enfance qui se poursuit par une quête sur ses origines."
BENOIT P.
"Un récit que j’ai trouvé bouleversant car il est raconté sans apitoiement, par un langage parfois très cru et dur, mais qui transmet pleinement l’émotion. On devine bien l’hypersensible derrière la femme déterminée et pleine d’audace. On devine aussi la metteuse en scène : elle qui a fait des études de cinéma, elle a l’art de mettre la vie en scènes. Chaudement recommandé à celles et ceux qui aiment les récits familiaux !"
MARIE B.
"Ce livre m'a bouleversée bien que le départ ait été un peu compliqué. Il m'a fallu un peu temps pour démêler les parcours des différents personnages. Mais une fois les pièces du puzzle reconstitué, j'ai suivi avec intérêt ces protagonistes abîmés, déchirés, en quête d'identité. Une histoire dans l'Histoire, émouvante qui ne nous épargne rien. Bien au contraire allais-je ajouter. La plume de l'autrice, incisive et souvent crue, sans fard, saisit. Une «jolie» découverte à côté de laquelle je serais certainement passer sans cette sélection."
AURELIE C.
"À travers la découverte de ses origines, Maria Larrea nous rappelle que peu importe d'où l'on vient, nous restons maître de notre Destin !"
JEAN-BAPTISTE P.
"Un roman qui nous interroge sur notre identité et sur les secrets de famille. Maria recherche qui elle est suite au hasard d'un tirage de tarot et va découvrir son identité suite encore au hasard ... Une vraie et sincère histoire pour toutes les personnes qui ont cette quête de soi."
ADRIEN R.
"Un beau roman, que je recommande grandement."
FLORENT M.
"Terrassée à l’âge de 27 ans par les révélations d’une tarologue sur ses origines, le monde de Maria s’écroule. Sur un rythme enlevé et un style très imagé, L’auteure nous emmène à la découverte d’un secret bien gardé, celui de sa naissance, au cœur de Bilbao. Au fil des pages, son œil brosse le portrait d’une famille haute en couleurs, sans concessions, tout simplement, avec beaucoup de tendresse et d’humour malgré sa plume piquante. J’ai été vraiment séduite par ce récit où images et odeurs se mêlent à une enquête sous haute tension. On rit, on pleure, on ne s’ennuie décidément jamais ! Un premier roman beau et touchant comme l’amour qui relie parents et enfants qu’ils soient nés ici ou ailleurs... À découvrir absolument !"
SANDRINE B.
"Un roman coup de poing, cru, sincère. Maria Larrea nous raconte un pan sombre de l'histoire espagnole via le récit de sa propre famille et n'épargne rien ni personne, pas même son propre personnage. Elle nous livre tout sans détour, et sa générosité sans pudeur, sa violence haute en couleurs en font un récit poignant."
MARINE C.
"J'ai lu ce roman avec un élan très addictif. L'enfance n'est-elle pas la clé de tout ? Retrouver les origines pour exister et peut-être, un peu, aussi, s'abandonner. Il s'agit là d'une très belle découverte. A lire de toute urgence."
MICHAEL M.
"3, 2, 1... moteur, action ! Les gens de Bilbao naissent où ils veulent de Maria LARREA est une comédie dramatique. Une prostituée obèse, un gardien de théâtre, des orphelins qui grandissent dans un couvent ou chez les jésuites ; tous ces personnages semblent être tout droit sortis d'un roman. Et pourtant... et pourtant Maria nous conte sa vie et celles de ses parents avec tantôt de la cruauté tantôt de la poésie. Il ne faut pas avoir peur des grossièretés ou des vérités lâchées par l'auteur sans fioriture. C'est un livre qui traite d'un sujet sensible qui procure de la peine mais qui fait rire de par ses scènes parfois loufoques. Maria Larrea prouve ses talents de scénaristes. Vivement l'adaptation sur grand écran."
YOANN G.
"Dans cette œuvre autobiographique, la quête d'identité de l'autrice nous transporte à travers les époques et les lieux. De son enfance à sa vie d'adulte, nous découvrons l'histoire de Maria Larrea qui apprend au détour d'un tirage de carte que son père n'est pas son père biologique. Ses questionnements, ses doutes et ses recherches la mènent, au fil des années, vers des réponses, parfois incomplètes. Ce livre a été une très belle découverte pleine d'humanité : plongés dans le cheminement de l'autrice, nous suivons son histoire et ses rebondissements avec beaucoup d'enthousiasme."
LAETITIA V.
"J'ai été très touché par cette recherche des origines dans laquelle se lance la narratrice, ainsi que par la galerie de personnages qui gravitent autour d'elle."
BENJAMIN M.
"Maria Larrea propose un récit original et poétique portant sur la volonté de devenir parents coûte que coûte. C'est un récit court et addictif qui m'a transportée d'Espagne en France. J'ai apprécié l'alternance entre le passé et le présent dans ce roman. C'est un roman que j'avais très envie de découvrir. Un succès !"
GAËLLE V.
"J'ai aimé la finesse, l'humour et la malice de l'auteure dans son récit de choses difficiles, dans sa quête d'elle même."
GHISLAIN D.
"Un récit haletant et passionnant où l'autrice cherche désespérément ses origines et sa raison d'exister. À consommer sans modération, pour toutes celles et tous ceux amoureux de l'Espagne et qui ont une histoire familiale compliquée faite de failles et de mystères."
BASTIEN D.
"A la recherche d'un temps perdu. Un brillant et profond récit de la quête des origines de l'autrice à travers les âges, les géographies, les histoires de l'intime. Difficile de laisser reposer la lecture de cet ouvrage rempli d'émotions, envahi par un suspense et une forme de persévérance hors du commun pour remonter le cours du temps, dans les entrelacs de l'histoire sociale et politique de l'Espagne. A titre personnel, une préférence pour la première partie du livre où se tissent les histoires grand-paternelles savoureuses et riches d'aventures, par rapport à une seconde partie où l'univers de l'enquête prend davantage le dessus, une autre dimension certes, mais moins colorée et prenante."
SEBASTIEN B.
"Roman poignant et d'une force pure et sans chichi."
PAULINE R.
"Dans ce roman, Maria nous livre son histoire : - Ses parents ont tous les 2 eu une enfance difficile en Espagne. Ils ont été abandonnés. Ils se sont rencontrés en Espagne puis se sont rendus à Paris. - Maria grandit à Paris. Ses parents ne roulent pas sur l'or par rapport à ses amis de classe. Son père aime un peu trop les bouteilles ... - Un jour Maria découvre que ses parents ne sont pas ceux qui ont lui donné naissance grâce aux cartes qu'on lui tire. Elle va partir à la recherche de son histoire à Bilbao. J'ai aimé la façon dont Maria raconte son histoire : comment elle accueille cette nouvelle, les émotions ressenties et le besoin de savoir pour retrouver l'équilibre. Sa rencontre avec une autrice l'a poussé à raconter, elle aussi, son histoire. Sa plume est très agréable avec un style dynamique et des métaphores. "J'inventerai mon histoire, car les gens de Bilbao naissent où ils veulent, dit le dicton. Ils soulèvent des pierres, ils tronçonnent des arbres, ils sont plus forts que les actes de naissance, les Basques.""
STEPHANIE D.
"Dans "Les gens de Bilbao naissent où ils veulent", j'ai été captivée par l'enquête de Maria qui est à la recherche de ses origines, tout en se confrontant aux secrets qui l'entourent. La façon dont sont traités les thèmes de l'adoption et de la recherche généalogique m'ont permis de comprendre son combat intérieur. Son histoire est également renforcée par la mise en lumière de la condition sociale de ses parents adoptifs immigrés en France. Enfin, connaissant bien les paysages du Pays Basque espagnol et les villes à travers lesquelles ils évoluent, je vivais cette histoire aux côtés des personnages, en les accompagnant dans leurs déplacements."
NOËMIE D.
"Maria nous parle de son enfance, elle fille d'immigrés espagnole connaît les moqueries des autres camarades, cette différence elle la ressent. Mais le sang chaud coule dans ses veines et cette fille du pays basque a du caractère. A 27 ans pourtant c'est le ciel qui s'abat sur sa tête quand elle découvre que son père n'est pas le sien. En quête de la vérité, en colère contre ses parents qui lui ont menti, elle part à Bilbao, là où les secrets se terrent. Une quête de famille et d'identité. J'ai été touchée par Maria et par l'histoire de ses parents. Un roman qui se compose de deux parties. La première met en parallèle l'enfance de Victoria et Julian avec celle de leur fille. La deuxième est axée sur la révélation et la quête des origines de Maria. J'ai aimé ce voyage qui nous emmène en Espagne et en Galice et qui nous parle du franquisme. L'écriture de Maria est vive, j'ai été happée dès les premières pages par son histoire. C'est une lecture rythmée par les moments douloureux , violents mais où la comédie, les moments joyeux viennent reprendre le dessus."
FLORA V.
"Ce livre raconte l’histoire de son autrice, elle même à la recherche de sa propre histoire. Un récit fascinant, qui permet au lecteur de réaliser ce que peu de personnes ont vécu, mais qui constitue pourtant un sujet de société important."
STANISLAS C.
"Un premier roman surprenant qui percute son lecteur, dès le premier chapitre, par une scénographie haute en couleurs où le burlesque côtoie le tragique, le tout porté par une écriture incisive. La construction du roman alterne deux fils narratifs en parallèle, qui tissent l'histoire de trois destins dans une épopée des origines. Mais l'on comprend alors que la fiction travaille sur un matériel autobiographique dans lequel l'autrice, elle-même, part en quête - et en enquête - de ses origines et de sa filiation."
CHRISTINE E.
"Maria Larrea nous plonge dans un récit captivant dès les premières pages. Malgré un univers parfois difficile et un langage cru, l’histoire fascine par son réalisme et son engagement à atteindre une vérité émotionnelle. La passion et l’implication de l’auteur transparaissent à chaque page, nous invitant à nous immerger dans cette narration personnelle intense. En réfléchissant sur les liens familiaux et notre héritage émotionnel, le livre nous pousse à revisiter notre propre histoire. En somme, il offre une expérience de lecture riche et profonde, interrogeant les douleurs transmises par nos parents et notre relation avec elles."
LUCAS P.
"Un récit haletant, enlevé, envoûtant. Une saga familiale captivante et kaléidoscopique où la force de vie rugit dans chaque phrase."
FABIEN F.
"Au début du mois de mars, je lis en une journée "Les Gardiens du phare" impatiente de connaître le dénouement. Je suis - presque - certaine de lui attribuer mon vote ; cela fait longtemps que je n'ai pas lu d'une seule traite un roman. Et puis, la semaine qui suit, je me laisse séduire par l'héroïne de Sophie Irwin, par sa répartie mordante et séduisante, par cette histoire piquante qui, pourtant, essuie de nombreuses critiques et ne fait pas l'unanimité. C'est - quasi - décidé, mon vote ira finalement à "Recherche gentleman fortuné" pour défendre un récit - qui a été/va être jugé superficiel et creux - alors qu'il m'a laissé l'impression de tout le contraire. Je réserve "Les Gens de Bilbao naissent où ils veulent" pour la toute fin. Le rouge de la couverture, le titre arrondi en lettres blanches ne m'envoutent pas. Et pourtant il m'a fallu seulement quelques heures - un mardi - et 4 chaises différentes pour finir l'histoire de Maria Larrea. Son histoire. Si la deuxième partie de ce roman m'a perdue - contrairement aux deux premiers livres de la sélection - la première ... quelle première partie ! Quelques phrases, quelques mots, quelques manières de dire, quelques façons d'écrire que j'ai trouvés splendides et qui ont profondément touché mon coeur de lectrice. Les passages qui racontent l'enfance de Julian et Maria sont sublimes, ce ne sont que quelques pages, et pourtant elles sont capables de vous chavirer. Ce sont ces passages au souffle poétique - qui ont d'ailleurs coupé que le mien - que je choisis ce mois-ci."
AUBERIE B.
"Une surprise. Le sujet est grave, mais le ton coloré du roman donne une dimension inattendue. C'est quelque chose de solaire à l'image de la culture espagnole. La quête de l'origine est omniprésente, cruelle mais nécessaire. C'est bien ça qui qualifie ce livre : nécessaire."
JEAN-BAPTISTE C.
"Un premier livre poignant dont le style vigoureux laisse entrevoir l'influence du cinéma, domaine de formation initial de l'auteur, sur sa plume. A lire absolument !"
FANNY S.