Kiara, 17 ans, et son frère aîné Marcus vivotent dans un immeuble d’East Oakland. Livrés à eux-mêmes, ils ont vu leur famille fracturée par la mort et par la prison. Si Marcus rêve de faire carrière dans le rap, sa sœur se démène pour trouver du travail et payer le loyer. Mais les dettes s’accumulent et l’expulsion approche.
Un soir, ce qui commence comme un malentendu avec un inconnu devient aux yeux de Kiara le seul moyen de s’en sortir. Elle décide de vendre son corps, d’arpenter la nuit. Rien ne l’a pourtant préparée à la violence de cet univers, et surtout pas la banale arrestation qui va la précipiter dans un enfer qu’elle n’aurait jamais imaginé.
"Le lecteur est rapidement pris par l'histoire du personnage principal et les difficultés auxquelles il est confronté. Nous sommes plongés dans un monde dur et sans pitié où tout le monde cherche à profiter du plus faible. Le récit est poignant et bien structuré. La lecture est prenante et nous voulons savoir comment l'héroïne va s'en sortir."
CHARLOTTE D.
"Percutant et particulièrement concernant."
MICKAËL C.
"Kiara, 17 ans, dont le père décède prématurément et dont la mère est emprisonnée, est affublée d'un frère qui ne rêve que de gloire. Elle n'a d'autre choix pour faire face à une très grande précarité, que de se prostituer en "arpentant la nuit". Elle va se retrouver très rapidement sous la coupe de flics véreux. Contre une vague protection, ces derniers vont l'exploiter sexuellement. Peu à peu elle va connaitre une descente aux enfers. Ce premier roman d'une extrême noirceur m'a littéralement captivé dès les premières lignes. L'auteure m'a emprisonné dans son histoire. Je l'ai lu d'une seule traite. Je ne pouvait pas le lâcher; je ne voulais pas le lâcher. Doué d'une plume à fleur de peau, ce roman ne m'a pas lâché même après l'avoir parcouru en entier. Il m'a mis ko. Il m'accompagne même en ce moment. Mon conseil: Lisez le de toute urgence, c'est un écrit si précieux; vous y découvrirez une jeune auteure d'un rare talent."
PASCAL B.
"Leila Mottley nous épargne la lecture d'un énième conte moderne dégoulinant d'espoir et d'égalité des chances au profit d'une vision crue et sans filtre d'un monde sans pitié où les plus pauvres s'abaissent aux pires horreurs pour s'assurer au mieux d'un peu de confort et au pire de survivre jusqu'au lendemain. Et malgré les sujets difficiles abordés tels que la précarité, la drogue et la prostitution, la violence, notamment infligée aux femmes, on retrouve dans ce roman la lumière et l'amour qui caractérisent souvent ceux qui n'ont rien mais trouvent toujours à donner autour d'eux. Un très beau roman, dur parce que juste, qui s'attaque à une problématique encore trop peu explorée dans la littérature."
KEVIN D.
"Kiara,17 ans et son frère Marcus tentent de survivre dans l'appartement déserté par leurs parents. Le père est mort, la mère en prison, Marcus rêve de devenir une star du rap. Kiara est seule à tenter de payer le loyer. Des recherches infructueuses pour trouver un job et c'est la galère! Le trottoir, comme échappatoire à la misère l'entraîne dans une spirale infernale. Ce pourrait n'être que le récit d'une descente aux enfers mais la plume de l'autrice, tout en étant réaliste et d'une grande justesse, nous offre le portrait d'une jeune fille touchante, débordante d'empathie. L'attachement à Trévor, ce petit voisin, l'amour pour son frère et son amante lui donneront la force de relever la tête. Coup de chapeau pour le premier roman de cette jeune autrice afro-américaine."
BRIGITTE M.
"Arpenter la nuit, c'est une histoire passionnante. Du début à la fin, Leila Mottley nous tiens en haleine avec son héroïne Kiara. Entre misère sociale dans une banlieue d'Oakland et volonté farouche de survivre pour espérer apercevoir un avenir un peu moins sombre. Ce livre vous transporte dans un monde où la nuit règne et parfois vous englouti."
TRISTAN M.
""Arpenter la nuit" est un ouvrage dans la lignée de Hanya Yanagihara et l'incroyable " Une vie comme les autres " . Les autrices puisent dans la souffrance humaine plus que dans la misère - la deuxième étant le décor de la première - qu'elle soit des bas-fonds du East Oakland de Mottley ou dans le NY bobo branché de Yanagihara. "Arpenter la nuit" est puissant. La brutalité de son réalisme affublé de l'expérience poétique touche les frontières de la noirceur de Flanery O'Connor !"
CHRISTOPHE M.
"Kia est une jeune fille noire de 17 ans dont la mère a été emprisonnée pour négligeance : faute d'attention, la mère est responsable de la mort de la petite soeur de Kia. La gamine s'est noyée dans la piscine de la résidence. Kia se retrouve seule avec son frère Marcus, 18 ans, incapable de faire un effort quelconque pour gagner sa vie. Kia prend en charge un petit garçon de la voisine, elle s'occupe de lui, comme en lui prodiguant les soins que sa petite soeur n'a jamais eu. C'est la part de lumière du roman. Pour survivre, payer le loyer, compenser le manque d'activité de son frère, donner à manger à son petit voisin, Kia en est réduite à se prostituer. DEs policiers pofitent d'elle, de ses charmes, de sa vulnérabilité et de son besoin d'argent. C'est la part d'ombre du roman. Le roman est fort, puissant. Il suscite toute une série de sentiments allant de l'horreur de la prostitution de cette jeune fille naïve, le dégout de l'égoïsme du frère, la colère vis-à-vis de l'incompétence de sa mère et le respect pour cette famine qui malgré tous ces ennuis s'occupe le mieux qu'elle peut du petit garçon dont elle s'impose la charge."
LINE L.
"Face à la misère, chacun fait ce qu'il peut. Dans la famille de Kiara, le père en est mort, la mère s'est retrouvée en prison, un oncle s'en est sorti grâce à un succès musical certainement plus éphémère qu'il n'y paraît. Le frère de Kiara espère prendre ce chemin, il y place tous ses espoirs mais la flèche du talent ne l'a pas atteint. Reste Kiara qui lutte pour leur survie et celle du gamin d'à côté, laissé à l'abandon par sa mère droguée. Lutte pour manger, lutte pour payer un loyer toujours plus cher, lutte pour protéger le gamin. Petits larcins, petites magouilles, petits paris ne suffisent plus : encore mineure, elle tombe dans la prostitution. Pire encore, des flics de la pire espèce en font leur chose. Quand on est à ce point dans la nuit la plus obscure, à qui faire confiance? La rédemption est-elle possible? Dans ce roman très sombre, la jeune autrice est bluffante de maîtrise. Pas de guimauve, pas de scènes larmoyantes, juste une réalité choquante envoyée sans pincettes à la figure du lecteur. C'est dur, c'est violent, c'est puissant, et c'est surtout très humain : en prenant le point de vue de Kiara, Leila Mottley nous met en empathie avec son héroïne, et nous plonge dans un monde dont nous n'avons pas les codes."
XAVIER B.
"Dans la lignée de "Requiem for a Dream". Livre au ton incroyablement juste."
GAUTIER H.
"Empreinte de misère sociale, l'histoire de Kiara nous entraîne dans une Amérique sombre, où chacun, à défaut d'exister, tente de survivre. Prostitution, exploitation sexuelle, drogue, prison, suicide, l'enfance abandonnée, le présent meurtri, le futur obstrué, c'est tout un monde de noirceur qui explose sous le pas de Kiara, dans la nuit qu'elle arpente. Un grand roman, qui échappe aux écueils de ce type de récit. C'est noir sans être glauque. C'est percutant sans être racoleur. Pas d'états d'âme qui diraient si peu en voulant trop dire; mais pas de froideur pour autant. Plutôt une sorte d'objectivité à la fois sensible et détachée, où l'émotion est intériorisée. L'histoire de Kiara, c'est celle de ces destinées individuelles qui, faute de chemins à emprunter, se dirigent dans des impasses, en sachant que la voie sans issue est le seul itinéraire possible. Et ce parcours chaotique, quasi accidentel, s'érige comme une évidence. Il y a dans ce roman une espèce de retenue du langage, de distance entre le langage et le propos, comme si les mots tenaient à distance une réalité sordide mais incontournable. C'est cette franche pudeur de l'expression qui élève cette dernière au rang de l'émotion. "Arpenter la nuit", ou une lueur dans la littérature."
VALERIE A.
"Kiara est une jeune fille qui lutte pour sa survie et celle des hommes qui l’entoure ; son frère, son jeune voisin, son oncle… Elle n’a alors d’autre choix que de devenir objet aux mains d’hommes pour lesquels elle représente une proie déshumanisée. Ce roman illustre la vie d’une jeune femme victime d’oppressions systémiques et multiples dans une Amérique vectrice de discriminations. Passées les premières pages où la noirceur crasse peut sembler suffocante pour le lecteur, l’autrice nous entraîne peu à peu auprès de son héroïne vers un chemin où un futur plus serein semble finalement possible. Le discours est vif, tranchant, férocement actuel et universel. Leila Mottley est une poétesse des temps modernes et Kiara porte ses mots avec une humanité inattendue. Un très beau premier roman."
CELINE G.
"Poignant coup de poing, un premier roman fulgurant et inoubliable, non dénué d'humour et de poésie, embarquez vous dans la destinée de Kiara - et Marcus son frère."
PASCAL G.
"Livre renversant de franchise et de dureté de ce que peut devenir la vie d'une femme noire et pauvre et États-Unis. Compressée par une société qui ne veut pas d'elle, elle s'en sort avec le peu de moyen qu'elle a sans jamais cessé d'aider ceux qui l'entoure. J'ai été très touché par ce livre"
QUENTIN C.
"Ce 1er roman d'une très jeune afro-américaine nous plonge dans l'univers glaçant et impitoyable de la prostitution, peut-être la pire de toutes : celle d'une mineure noire de 17 ans dont vont profiter allègrement un certain nombre de policiers. On suit Kiara dans sa descente aux enfers : son manque d'argent et de soutien familial (père décédé, mère en prison, frère oisif et musicien raté) n'ayant d'autre choix pour survivre, payer le loyer et prendre sous son aile son adorable petit voisin de 9 ans (ayant lui aussi une mère absente, défaillante et accroc au crack) que de "vendre" son corps. Avec tout ce que cela engendre de violence, de déchéance et de manipulation, elle va se retrouver coincée dans une spirale effrayante, un engrenage infernal, mais ponctués heureusement de jolies rencontres et de personnages hauts en couleur ! Dans son inlassable quête d'amour, d'amitié et de tendresse, à travers son courage et sa détermination, s'échappent de magnifiques moments d'accalmie et de poésie. Avec Kiara j'ai pleuré, j'ai souri, j'ai été bouleversée, très en colère aussi, son histoire est inspirée d'un scandale qui a secoué la ville d'Oakland en 2015."
MARION C.
"Saisi par les tripes dès les premières pages, cette sensation ne m'a pas quittée même plusieurs jours après avoir terminé la lecture...Un choc bouleversant !"
CLAIRE M.
"Je votre pour ce roman car c'est celui de la sélection que j'ai préféré (ayant trouvé une portée un peu trop documentaire pour les autres, j'ai toujours une préférence pour la vraie fiction). J'ai aimé cette lecture, même si je n'ai pas eu le coup de cœur que j'attendais. Je l'ai trouvé très sombre et aurait aimé y déceler une étincelle d'espoir. Je n'ai pas non plus trouvé l'écriture parfaite (bon nombre de lecteurs l'expliquent par le jeune âge de l'auteure mais me concernant j'appréhende la qualité du livre de manière objective et l'âge ne doit pour moi par être une "excuse"). Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages et c'est ce qui a empêché l'émotion. Malgré tout j'ai aimé cette lecture qui ne m'a aucunement ennuyée, je l'ai trouvée dense et intéressante, ce pourquoi c'est à ce titre que je donne mon vote!"
ANAËLLE C.
"J'ai adoré ce livre qui m'a donné envie de tourner chaque page parce que j'avais besoin de savoir comment Kiara se sortirait de cette situation. Je me suis également attachée à Trevor. Je trouve que ce roman a été écrit avec une très grande maturité, il est très poignant. Je suis admirative de cette jeune auteure et c'est pour cette raison que je souhaite lui attribuer mon vote."
ROSELINE F.
"Ce premier roman est d'une noirceur sans nom... Une plongée en apnée dans cette misère américaine ou parfois nos choix s'imposent sans qu'on le veuille. La vie de Kia est parfaitement injuste et triste, d'une violence inouïe, elle nous embarque du début à la fin, avec une écriture juste, simple et parfaitement cinématographique. Un vrai coup de coeur !!!"
JULIEN L.
"Enivrant, étincelant."
ARNAUD M.
"Arpenter la nuit, Leila Mottley Leila Mottley a été reconnue par le New York Times en 2020 comme faisant partie des dix jeunes auteurs noirs américains les plus talentueux. « Arpenter la nuit », son premier roman écrit à l’âge de 17 ans, en est le parfait témoignage. Dès la première ligne, son écriture sans circonvolutions vous accueille d’un coup de poing : « La piscine est pleine de merdes de chien et les ricanements de Dee nous narguent dans le petit matin. ». Cette entrée en matière a enflé mes craintes au point de vouloir refermer immédiatement ce roman mais, Prix des Lecteurs oblige, jusqu’à la dernière page je m’étais engagée à le lire. Et quelle découverte ! Si cette lecture s’apparente à un combat sur un ring - l’on pourrait croire que Leila Mottley a choisi de trier ses lecteurs sur le volet - quelle erreur c’eût été de passer à côté. L’auteur a l’indéniable talent d’une conteuse d’une mordante modernité et ses mots brûlent d’une rage non dénuée de poésie. Quand la noirceur rencontre la blancheur. Dans ce roman inspiré d’un fait réel, la moralité s’efface au profit du quotidien d’un ghetto où seuls la misère et les dealeurs prospèrent. Kiara survit avec son frère aîné Marcus, rappeur à la petite semaine, dans un immeuble mal dénommé Regal-Hi dont le loyer ne cesse de flamber. Trouver un travail à 17 ans sans une seule ligne à écrire sur son CV n’est pas chose aisée. De portes claquées au nez en dédain craché au visage, Kiara erre dans le centre d’Oakland sans plus rien espérer. Une rencontre fortuite va faire basculer sa vie du mauvais côté, de celui des filles dites de mauvaise vie. C’est un roman qui vous happera et qui vous essoufflera. Bienvenue dans la baie d’Oakland dont le sel se fixera sur chacune des synapses de votre cerveau. Extrait : « Il m'embrasse à nouveau, on échange nos places, puis il me soulève contre le béton et je m'étends contre le ciel, à l'intérieur du ciel. Il déboutonne mon pantalon et soudain c'est par le vent que je suis tenue en même temps que par ses mains qui tirent sur ma peau. Il me retourne, me penche en avant, et je me retrouve avec la joue plaquée contre le ciment, du coin de l'œil je peux contempler Oakland qui s'étend en bas et j'aperçois un gyrophare isolé - trop loin pour qu'on entende la sirène, mais impossible de louper la lumière clignotante. »"
VERONIQUE B.
"Ce premier roman, à la fois sombre et bouleversant, captive le lecteur dès les premières lignes. Tous les personnages, principaux comme secondaires, sont dessinés avec une profondeur et une humanité qui les rendent attachants. L'écriture, d'une poésie percutante, résonne avec sensibilité et vérité. Arpenter l'œuvre de Leila Mottley a été pour moi une expérience riche, et sa plume m'a laissée abasourdie, d'autant plus qu'il s'agit là de son premier roman, écrit à dix-sept ans. Une histoire poignante qui mérite d'être mise à l'honneur !"
ANNE F.
"Avec ce premier ouvrage, Leila nous offre un roman coup de poing et terriblement poignant. Inspirée de faits réels, l'autrice nous embarque dans le quotidien difficile de deux adolescents entre drogue, pauvreté, prostitution et violences sexuelles. Elle nous interroge sur la place des jeunes femmes noires des quartiers pauvres dans cette société qui ne veut pas d'elles, et dénonce les violences auxquelles elles sont confrontées. Certains passages sont difficiles, tant ils sont cruels. Mais malgré la noirceur des évènements, la plume de l'autrice parvient à dégager une certaine lumière. Le personnage de Kiara m'a beaucoup touché, c'est une jeune femme qui fait preuve de beaucoup de courage face aux terribles épreuves qu'elle a vécues. C'est un personnage très bien travaillé avec beaucoup de nuances et de profondeur. On a la sensation d'être au coeur de son esprit et de ses pensées. Ce roman, c'est une histoire de survie, de courage mais aussi d'espoir et d'amour. L'écriture de l'autrice est incisive et tranchante, mais aussi empreinte d'une grande sensibilité. C'est un roman qui bouleverse, qui marque les esprits et qui donne envie de se battre contre ces injustices. J'ai été très étonnée par la maturité et la force de ce récit écrit par une jeune femme de 19 ans. Je le recommande évidemment!"
CHARLOTTE G.
"Un roman bourré d'empathie et de solidarité malgré sa noirceur profonde. Malgré son si jeune âge, l'autrice décortique ces sujets si sensibles avec une maturité remarquable. Elle fait partie de ces lectures dont il est difficile de s'échapper tellement elles nous transpercent."
MATHIEU M.
""Arpenter la nuit", première oeuvre de Leila Mottley " alors âgée de 17 ans (comme l'héroïne) au tout début de sa rédaction, constitue pour moi un véritable coup de coeur et une révélation. Avant de revenir sur certaines des raisons pour lesquelles j'ai aimé ce livre, je résumerais cet enthousiasme à quelques mots: l'extrême maturité de l'autrice, une écriture simple, limpide, précise et évocatrice qui oscille entre violence et tendresse et une lueur d'espoir toujours présente quelque soit la gravité ou l'irréversibilité des événements la concernant. Il s'agit très brièvement de l'histoire de Kiara, jeune femme noire pauvre et encore mineure qui se démène pour aider ses proches, égoïstes et peu reconnaissants, peinant à trouver un travail pour payer son loyer et faire vivre chacun. Elle est embarquée progressivement dans une spirale qui l'emmènera vers la prostitution jusqu'à devenir victime d'une sordide affaire d'exploitation sexuelle . Elle décrit cette mécanique implacable qui ne lui offre aucune autre solution que d'être exposée à la violence de la rue et d'hommes sans scrupules, empiétant en cela sur sa chère liberté. La forme narrative faussement autobiographique, avec l'utilisation du "je", présente l'avantage pour l'autrice d'exprimer les sentiments de Kiara (et donc les siens), ses doutes, ses peurs, ses choix devant chacune des épreuves qu'elle doit affronter. L'écriture est claire et d'une incroyable fluidité et le choix de mots plus ou moins triviaux, n'a rien de vulgaire. Il d'adapte à la brutalité de l'environnement avant de laisser place à de jolis moments de tendresse et de poésie. Le roman s'appuie sur un fait divers paru dans les journaux en 2015, qui met en cause des services de la Police de Oakland près de San Francisco, impliqués dans l'exploitation sexuelle d'une jeune femme et coupables d'avoir essayé d'étouffer l'affaire. Il s'agit pour l'autrice de dénoncer à travers cette histoire, les conditions de vie des jeunes filles noires en situation de vulnérabilité, livrées à elles-mêmes et à la violence de la rue et confrontées à l'absence de protection sociale à leur égard. Alors qu'elle cherche à s'en sortir, Kiara ne connait aucun répit et toutes les portes vers un avenir meilleur se ferment; tout devient se complique. Rien, cependant ne transparait de ses peurs car elle ne s'attarde jamais là dessus même si elle dit "je ne vais pas faire comme si je n'avais pas peur, j'ai peur". Elle déborde d'une soif de vivre, de résignation et d'une forte volonté de battre. Ce n'est pas tant la succession d'obstacles que doit affronter Kiara qui importe, mais la manière dont elle aborde chacun de ces dangers. Et c'est là que transparait la maturité de ses réactions dans sa façon de penser, d'étudier chacune des possibilités et d'agir. Son attachement à un jeune garçon Trévor délaissé par sa mère, "sa bouée et sa raison de vivre" "ce gamin est un miracle, c'est ma pluie d'automne, la dernière image du soleil avant qu'il se couche" lui donne la force de se battre, l'écriture donne alors lieu à de belles lignes de tendresse et de poésie, en opposition avec ses relations familiales conflictuelles. On pourra reprocher quelques longueurs dans ce roman, mais ce n'est qu'anecdotique. Je voudrais terminer par une note de l'auteur qui met en évidence la beauté du texte, cette lumière qui traverse le roman du début à la fin "Kiara comme toutes celles d'entre nous ayant vécu des situations qui paraissent insurmontables, reste capable d'être heureux et d'aimer"."
MARIE-CHRISTINE V.
"Un livre touchant et poignant. J’ai ri et j’ai été ému par cette jeune héroïne. C’est très bien écris."
BENOIT P.
"ecriture très puissante"
MARTIN T.
"Un livre qui prend aux tripes, une histoire poignante portée par une plume percutante et pleine de poésie."
MARINE C.
"Roman addictif à la beauté brute avec une écriture remarquable. c'est l'histoire d'une famille très défavorisée, une jeune fille qui survit seule, qui tient la famille - c'est un livre sur les liens familiaux, sur la lumière dans une famille noire fracturée par la mort et la prison."
FLORENCE S.
"Une histoire de vie sombre, une envie de survivre face à la pauvreté, à l'exploitation sexuelle et à l'injustice. Ce roman je l'ai lu d'une traite, j'ai été pris par la force et le courage de Kiara, l'amour d'un frère (Marcus) et d"une meilleure amie (Alé) et la candeur d'un jeune enfant.(Trevor) Un roman qui laissera son empreinte dans ma bibliothèque et dans mon coeur !"
JONATHAN D.
"Un premier roman captivant, qui nous fait découvrir une plume poétique et maitrisée pour aborder des thématiques dures et dénoncer l'injustice d'un système corrompu."
MARINE D.
"Ce récit d’une nage en eaux sales est un roman noir initiatique, entre fatalisme et optimisme, merveilleusement servi par un style inhabituel."
CEDRIC L.
"Quel livre, une vraie claque! Malgré la noirceur il reste toujours une part d'humanité."
FLORENT M.
"Une poésie brute révèle les sentiments intimes d'une femme-enfant sur qui s'abat la violence sociale et masculine. Magistral."
FABIEN F.
"Ce roman est fort, dur et noir. L'écriture singulière de cette jeune auteure tout juste adulte de ce premier roman donne toute sa force à cette histoire inspirée de faits réels. Une auteure à suivre sans hésiter."
LOUISA A.
"Bluffée par l'écriture de Leila Mottley ! A seulement 17 ans, un premier roman de 397 pages qui fait frissonner... La protagoniste, Kiara, 17 ans également, va devoir vendre son corps pour payer les factures du loyer et survivre. Alors que son grand frère aurait pu prendre le relai, le jeune homme trempe dans des affaires un peu louches et décide de faire du rap... Evidemment ça ne paie pas les factures et Kiara se retrouve bien vite dos au mur. Dans l'indifférence générale, elle va laisser son innocence sur le trottoir et tenter de s'accrocher à ce qu'elle tient le plus : le fils de sa voisine toxico, Trévor, 9 ans. Elle va s'occuper de lui comme une maman le ferait et lui donner tout ce qu'elle possède. L'auteure s'est notamment inspirée de faits réels qui seraient arrivé à Oakland, ville dans laquelle elle réside. Elle dénonce les violences sexuelles infligées à une mineure noire par la police locale. Profond, ce premier roman sonne comme une claque. Une telle maturité dans ces pages ! Une jeune auteure à suivre !"
JILLIAN B.
"Arpenter la nuit est une expérience bouleversante. Tout comme dans la réalité, la nuit se révèle souvent effrayante, avec ses côtés sombres et ses menaces permanentes, nous maintenant dans un état d'alerte inconnu sous les rayons libérateurs du soleil. Leila Mottley parvient à capturer cette tension. Chaque page intensifie cette sensation, avec l'attente constante d'un soulagement illusoire pour notre personnage. Bien que son écriture puisse sembler abrupte au début, au fil des pages, on réalise qu'elle est la meilleure façon d'exprimer le message profond de ce livre. Une réalité trop brutale pour être ignorée, mais malheureusement vécue par de nombreux citoyens en marge de la société. Heureusement, cette marge devient une source d'inspiration, une force vitale, et le personnage, malgré ses difficultés, trouve l'amour pour la vie. En somme, une lecture bouleversante. Ce livre a changé ma perspective pour toujours."
LUCAS P.
"Dès les premières pages, la jeune autrice nous emmène dans la vie de ces deux adolescents. Une plume tranchante qui entre dans le vif : drogue, prostitution, misère sociale, violences policières, rien n'est épargné. Certains passages sont durs, très durs. J'ai plusieurs fois eu envie de serrer Kiara dans mes bras, de la réconforter, de lui dire stop que sa vie allait s'arranger. C'est une jeune femme qui malgré la vie difficile montre une grande volonté et beaucoup de courage. Arpenter la nuit c'est un roman qui dénonce, qui percute."
FLORA V.
"Une lecture poignante et dérangeante d'une frange de la société américaine dans la précarité qui utilise les moyens qu'elle peut pour s'en sortir (deal, prostitution). J'ai ressenti de la compassion pour l'héroïne qui entre dans un engrenage qui semble une fatalité et qui décrit le détachement à son propre corps lors des rapports sexuels, pour résister à ce qui lui arrive. J'ai apprécié la narration, le retour permanent à la "piscine à crottes" comme le lieu d'ancrage, de cellule familiale. Le lecture d'"Arpenter la nuit" s'apparente pour moi à l'expérience du film "Requiem for a dream", un ouvrage qui dérange et laisse une sensation de malaise. Enfin, une fin sans "happy end" mais avec une note d'espoir malgré tout."
VERONIQUE R.
"Coup d’essai, coup de maître pour Leila Mottley, jeune autrice de vingt ans qui donne l’impression d’en avoir mille et une nuit éternelle. La dureté minérale de la condition des invisibles évoque l’inframonde de Hubert Selby Jr. (La Geôle, autre sale histoire de flics), où l’indignité est hors sujet quand il s’agit de survivre jusqu’à demain dans un monde de dévastation, entre le terrain de basket, la piscine à crottes et les pancakes brûlés. « J’ai un corps et une famille qui a besoin de moi, alors je me suis résignée à faire ce qu’il faut pour nous garder ensemble : je suis allée retrouver la rue et tout son bleu. Je tangue, à moitié en marchant, à moitié en chancelant ». Le seul moyen de réenchanter le quotidien est de réinventer l’amour, du moins souffler sur ses braises, comme avec son frère Marcus, que la jeune héroïne voit peu à peu perdre pied après la mort du père et l’incarcération de la mère. La vie de Kiara est un chemin de croix qui la mènera à la lumière par renoncement, acceptation et transcendance. Avoir à peine dix-huit ans et déjà ne plus croire en rien ni personne, à commencer par soi-même, bienvenue en Haïti. Pardon, en Californie. Et pourtant, la promesse bleue de Kiara se confond comme un avatar avec celle de Leila Mottley, car jeunesse et envie resteront à jamais les plus farouches alliés du talent de vivre et d’écrire."
PATRICE A.
"C’est dans un récit âpre et sans concession que nous entraîne Leila Mottley dans ce premier roman écrit à 17 ans. Le point de départ de l’histoire est un fait divers qui a secoué la ville d’Oakland, une ville de la baie de San Francisco : la mise en cause de plusieurs policiers de la ville dans l’exploitation sexuelle d’une jeune fille noire et leur tentative d’étouffer l’affaire. C’est par le biais de la fiction et surtout par l’intériorité de son personnage Kiara, jeune fille de 17 ans, que Leila Mottley décide de raconter à la fois ce scandale, la vie des gens d’Oakland et ce qui a conduit cette jeune fille à tomber dans la prostitution. La ville, personnage à lui tout seul, se révèle de plus en plus difficile pour les personnes pauvres. La violence entraîne des enterrements à la chaîne. La gentrification conduit au rachat d’immeubles et à des loyers qui explosent : elle chasse les populations à la marge, une population majoritairement composée de noirs et d’hispaniques. Kiara fait face à cette situation dans son immeuble Regal-Hi. Plusieurs habitants sont partis et les rares encore présents autour de la piscine à crottes sont menacés par les avis d’expulsion de Vernon. Seule avec son frère aîné Marcus qui ne travaille plus, obnubilé par son envie de percer dans le rap comme son oncle alors qu’il n’a aucun talent, Kiara tente de trouver un job. Elle a arrêté l’école pour ça mais, elle ne parvient pas à ses fins. À la suite d’un malentendu, elle prend conscience que son corps peut payer le loyer. C’est alors que les événements vont la précipiter dans un piège dont personne ne semble pouvoir l’en sortir. C’est un récit très dur servi par une écriture implacable non dénuée de fulgurances. On ressent tout ce que vit Kiara à l’instant où elle les vit ce qui met mal à l’aise même s’il n’y a ni surenchère ni jugement de valeur. On poursuit la lecture car on est en totale empathie avec cette jeune fille noire invisibilisée, vulnérable, violentée, sans la protection de son frère et encore moins de ses parents : le père est mort et la mère en prison. Kiara est intelligente, d’une maturité et générosité mais elle est enfermée dans un système où elle semble ne pas exister en tant que personne. Par moment, il y a quelques lueurs dans l’horreur, des rayons de soleil perçant cette nuit qui rampe vers la narratrice comme elle troue la brume familière de la baie de San Francisco. Ces lueurs s’appellent Trevor, son petit voisin de neuf ans, délaissé par sa mère toxico et Alé, sa meilleure amie même si on sent plus que de l’amitié entre les deux jeunes femmes. J’ai trouvé ce roman plutôt bien construit, bien écrit (je pense qu’on peut féliciter la traductrice), sans faux-semblants et sans gants. Je trouve malgré tout que certains personnages manquent de consistance comme Alé : je pense que l’autrice aurait pu davantage construire autour d’elle et de sa relation avec Kiara. Il n’empêche que c’est une réussite pour un premier roman."
VIRGINIE D.
"Kiara est le genre de personnage qui vous touche profondément et pour longtemps. Ce roman, écrit par une jeune auteure dont la maturité littéraire m'a impressionnée, est bouleversant. Il vous prend littéralement aux tripes, vous happe du début à la fin. C'est une lecture dont on ne sort pas indemne..."
NATHALIE F.
"Dès les premières pages, ce roman vous interpelle et vous coupe en deux. Une première moitié de vous même reconnaît un vrai travail d'ecrivain. C'est indéniable : Leila Mottley sait choisir les mots et vous embarque dans son histoire avec une rapidité inouïe. Vous plongez direct ! Mais la seconde moitié vous crie : "n'y va pas, c'est trop dur !". Et pourtant, chaque jour, on avance et l'on a envie de croire qu'un petit rayon de soleil va pointer le bout de son nez..."
BEATRICE L.
"Je choisis Arpenter la nuit de leila Mottley. Une lettre de suicide retrouvée chez un agent de police a lancé une enquête impliquant plusieurs services des forces de l'ordre accusées d'exploitation sexuelle sur mineure et la tentative d’étouffer cette affaire. Nous sommes en Californie dans la ville d'Oakland en 2015. C'est à travers ce scandale sordide que Leila Motltey puise l'inspiration de son roman. "Kiara est un personnage fictif, mais ce qui lui arrive est le reflet de la violence à laquelle sont régulièrement confrontées les femmes de couleur" rapporte l'auteure. C'est au sein d'une famille déstructurée : un père décédé, une mère en détention, un frère qui tente vainement de gagner de l'argent en faisant du rap, que Kiara, 17 ans, va petit à petit sombrer dans une spirale inextricable. Par sa plume réaliste, sobre et incisive, l’auteure dénonce les menaces policières sur les personnes de couleur, l'injustice et l'absence de protection, sans pour autant sombrer dans un pathos victimaire. J'ai été fasciné par la description du passage de l'adolescence vers l'âge adulte ou plutôt d'une jeunesse consumée, que par moments, je regrettais aussitôt de trouver Kiara immature et irresponsable alors qu'elle essayait simplement de trouver un équilibre dans ce chaos. Une lueur néanmoins scintille, un espoir latent : l’évasion temporairement via l'expression de soi à travers l'art et le sport, mais surtout l'entraide et le partage au sein des différents membres de la communauté, qui finalement colorent Oakland d'un filtre moins terne. On retrouve ici l'optimisme et l’abnégation de Baldwin dans ses revendications vers un avenir meilleur, la mélancolie teintée de rage chez Choukri adoucis par l'aura de Jarmusch et Salinger à travers l'errance nocturne dans une ville tentaculaire."
KAMAL E.
"Kia est la Cosette du XXIème siècle. A seulement 17 ans, l'autrice nous plonge dans la vie misérable de Kiara, jeune fille américaine qui n'est pas encore majeure. En arpentant ses nuits, en découvrant son quotidien, peu à peu Leila Mottley nous plonge dans les abîmes de la condition humaine. A chaque page, l'estomac se noue, la pitié s'installe. Mais la lecture n'est pas triste et l'autrice fait preuve d'un talent précoce en tournant cette survie quotidienne en poésie d'espoir. Un livre inspiré d'une histoire vraie qui bouleverse et qui "encre" l'histoire des États-Unis contemporains. A lire absolument ; une révélation qui laisse une empreinte."
YOANN G.
"Arpenter la nuit. Dès le titre, l’ambiance est posée. Elle est sombre. C’est une nuit noire qui s’abat sur la ville et les destins des personnages de ce roman. Une nuit sans étoile qui accompagne les personnages meurtris dans de longues déambulations urbaines. Kiara, Marcus, Trevor, Alé, Camila errent dans cette ville à la recherche d’un espoir. Toutes et tous se confrontent aux réalités d’une société qui ne pardonne rien. Dès les premières pages, j’ai été happé par le rythme d’une écriture qui souvent me donne envie de lire à l’oral ce texte. J’entre en phase avec la musique de la langue de l’autrice ( et de la traductrice). J’imagine le texte scandé sur une musique sobre, répétitive et puissante. Me vient à l’esprit la voix de Lou Reed sur son album New York. J’ai aimé que la narration se perde régulièrement dans des descriptions des paysages, des intérieurs et des ambiances urbaines. L’autrice développe dans ces passages une poésie urbaine rugueuse mais touchante. La ville n’est plus alors une toile de fond aux destins de Kiara et Trevor, mais un personnage à part entière. La géographie urbaine au centre du roman. Les ambiances décrites me rappellent certains films américains. Les images se bousculent alors, celles de Taxi Driver, de Mystic River. J'ai été ému par les personnages, tous blessés par leur passé et leur présent. Ils se débattent comme ils peuvent, pour garder la tête hors de l'eau. Même si cette lutte s'annonce vaine. J'ai apprécié la délicatesse avec laquelle l'autrice révèle les blessures intimes des uns, les lâchetés des autres. Sans jamais les blâmer. Enfin, j'ai aimé que l'autrice s'autorise à ne pas obéir au diktat actuel de la concision des phrases. Un roman n'est pas un tweet ! Pour toutes ces raisons, je vote avec enthousiasme pour "Arpenter la nuit" de Leila Mottley . Christophe Homer"
CHRISTOPHE H.
"Histoire hyper réaliste , où la précarité , la prostitution et viols s'entrechoquent dans un dédale de misère et d'ordures policières . En notant le sort des jeunes femmes subissant un racisme notoire ! L' Autrice a su tracer ce parcours avec une grande sensibilité , avec une écriture " à fleur de peau " , une poésie côtoyant le pire . Ce récit nous laisse frustrés autant qu ' enchantés , paradoxalement car les personnages , en l'occurrence femme/enfant nous plongent dans l'improbable et le réel , attachés l'un à l'autre au delà de leur triste destin , et partageant celui-ci en finalité avec joie et sourire , sur un moment d'insouciance. Bravo à cette jeune Autrice , qui "sait" l'écriture et ce qu'elle peut porter ."
YVES S.
""Je n'étais rien qu'une enfant". Devant le grand jury, Kiara nous renvoie à la figure le sordide d'une vie qui pèse sur ses frêles épaules. Faire face va devenir le seul objectif de cette adolescente de 17 ans: Payer les loyers, faire face à la culpabilité d'une mère ravagée par la mort accidentelle de la petite soeur Soraya, faire face aux rêves de gloire de son frère Marcus prêt à s'enfoncer dans le trafic de drogue pour réussir dans la chanson comme l'oncle Ty, mais aussi devenir la maman de substitution du petit Trévor. Et pour cela, la prostitution va être le seul moyen trouvé pour survivre même si Kiara doit se plier aux chantages et sévices sexuels de flics crapuleux. Leila Mottley nous plonge dans les bas fonds d'Oakland où malgré la noirceur d'une vie sans horizon, l'amitié d'Alé et l'amour d'un petit garçon de 9 ans, Trévor, sont autant d'étoiles pour Kiara dans une nuit trop longue et sans issue. C'est dur, c'est fort...C'est une leçon de courage que nous donne Kiara même s'il faut pour cela, enfoncer très fort ses ongles dans ses chairs pour ne jamais sombrer."
OLIVIER J.
"Ce livre aborde avec une grande sensibilité et une profondeur émotionnelle la douloureuse histoire d'une jeune adolescente de couleur. Il ne ménage aucun détail pour dépeindre la gravité des épreuves qu'elle traverse, offrant ainsi une représentation authentique de sa réalité. Cependant, ce qui rend ce livre si remarquable, c'est sa capacité à également mettre en lumière les moments de bonheur et de joie que cette jeune fille peut expérimenter au milieu de sa vie tumultueuse. L'autrice parvient à équilibrer habilement les aspects sombres et lumineux de son récit, offrant ainsi une lecture captivante et émouvante. Ce livre est une véritable ode à la résilience et à la force intérieure, et il ne manquera pas de toucher profondément les lecteurs."
VALENTIN T.
"Quand il n'y a pas le choix, il ne vous reste plus qu'à marcher. Kiara Johnson ne sait pas ce que c'est que de vivre comme une jeune fille de dix-sept ans. Avec sa mère dans un centre de réadaptation et un frère aîné qui consacre son temps et son argent au rap, elle se débrouille pour elle-même et pour Trevor, neuf ans, dont la mère a tendance à disparaître pendant des jours. Kiara se retrouve à marcher dans les rues après la tombée de la nuit, déterminée à survivre dans un monde qui refuse de la protéger. Puis, une nuit, elle se retrouve confrontée à la corruption d'un service de police. Mais l'honnêteté a un prix qui pourrait mettre en danger tous ceux qu'elle aime. Arpenter la nuit est un roman inoubliable sur les jeunes qui naviguent dans les coins les plus sombres d'un monde adulte, raconté avec une humanité à la fois angoissante et totalement envoûtante."
SEBASTIEN B.
"Un roman percutant. Dès les premières pages, le ton est donné : ici, pas de superficialité, pas de bons sentiments. C'est la vie, en brut. Et cette vie, c'est celle de Kiara, 17 ans, qui vit dans la précarité avec son frère dans un petit studio d'un quartier populaire d'Oakland, Californie. Qui va plonger dans la prostitution et les abus physiques, psychologiques et sexuels d'hommes, de flics. C'est aussi l'histoire d'une jeune fille qui essaie de ne pas se noyer dans la noirceur qui l'entoure, et qui garde la tête hors de l'eau par on ne sait quelle force intérieure. L'écriture de Leila Mottley est poétique, Tranchante. On ne sort pas de cette lecture indemne"
MATHILDE B.
"Un livre d'une puissance et d'une maturité d'autant plus impressionnantes qu'il s'agit d'un premier roman. Le style de l'autrice est sans concession tout en offrant une poésie délicate qui rend l'insupportable plus facile à recevoir. Malgré la noirceur du tableau, la lumière s'immisce dans les fêlures."
BENJAMIN M.
"Kiara, une jeune Afro-Américaine de 17 ans, évolue dans un environnement défavorisé, où elle doit faire face à des défis n'étant pas de son âge. Après le décès de son père et le placement de sa mère en foyer, elle se retrouve avec son frère, lui-même tourmenté par ses propres traumatismes (il est tout même énervant). Malgré la responsabilité qui lui incombe, son frère se laisse emporter par ses rêves et tombe dans la délinquance, laissant Kiara presque seule face à sa réalité difficile. Dans un monde où l'argent est rare et où les besoins basiques sont un luxe, elle se retrouve confrontée à des choix qui sont contraires à ses convictions. La prostitution semble être une voie pour sortir de la misère, mais à quel prix ? Ses rencontres ne lui offrent pas toujours les solutions attendues, et l'absence manifeste de soutien des autorités est à déplorer. Le récit souligne avec poigne l'abandon des plus vulnérables par un système qui privilégie le profit sur l'aide sociale. Je m'interroge sur le fait qu'il puisse exister un point de non-retour où une assistance sociale pour changer le futur de la personne devient malheureusement inefficace. Bien que parfois brutal, le récit est porté par une écriture qui permet de saisir la complexité et la dureté de sa vie. Malgré les épreuves, elle conserve une force remarquable, faisant preuve de résilience. Toutefois, quelques longueurs peuvent être ressenties durant la lecture, et je pense qu'une diversité de perspectives aurait pu enrichir le récit. La couverture est par ailleurs magnifique ! En dépit de ses défauts, "Arpenter la nuit" offre une bonne expérience, soulignant les défis et les sacrifices auxquels sont confrontés ceux qui luttent pour leur survie en marges de la société capitaliste, sexiste, raciste... 📚 Arpenter la nuit (SP prix) ✍️ @leilamottley , @livredepoche"
JADEN H.
"« Arpenter la nuit » est mon choix de cœur ce mois-ci. Avec ce premier roman inspiré de faits réels, Leila Mottley signe une histoire bouleversante, d’une noirceur rare, qui illustre le quotidien violent dont sont victimes un grand nombre de femmes noires dans les quartiers aux Etats-Unis. Le décor, un immeuble miteux situé dans les bas-fonds d’Oakland avec vue sur une piscine à crottes. L’héroïne, une jeune afro-américaine de 17 ans vit là ou plutôt essaie de subsister, tant bien que mal, avec son frère Marcus, passionné de musique rap et rêvant de célébrité. Tout est dit ou presque ! Pour protéger à tout prix son foyer de l’expulsion, Kiara sombre dans la prostitution et s’expose aux violences policières. Le lecteur plonge avec elle dans une spirale infernale. Les respirations sont rares, le rythme est intense, l’écriture est cinématographique. Côté face, de la poésie, de l’humour, des instants lumineux où Kiara s’évade de son quotidien grâce à sa complicité avec son amie Alé ou avec Trevor, un jeune garçon de 8 ans délaissé par sa mère toxicomane, et sur lequel elle veille jalousement. Magnifique ode au courage des femmes, ce roman a toutes les qualités pour aller très loin dans cette aventure. Une fois commencé, vous ne le lâcherez plus jusqu’au dénouement !"
SANDRINE B.
"Arpenter la nuit est un roman qui ne laisse pas indemne, Leila Mottley n'épargne ni son lecteur ni son personnage principal, Kia, jeune fille de 17 ans abandonnée de tous. Malgré la noirceur de l'histoire, on ne peut que s'attacher à ce personnage si touchant et qui se relève à chaque chute. Leila Mottley est sans aucun doute une auteure à surveiller."
AXEL M.
"J’ai bien apprécié ce roman car malgré les différents sujets graves décrits (pauvreté, insécurité, prostitution, violence, abus de pouvoir, injustice, …), on ne bascule pas dans le pathos. Kiara est forcée de grandir trop vite, elle fait preuve d’un immense courage, elle semble prête à tout endurer tant que ses proches sont en sécurité. C’est poétique, et en même temps il y une certaine froideur dans le récit puisque Kiara semble un peu détachée des évènements qu’elle subit. Heureusement, plus on avance dans la lecture, plus on découvre sa sensibilité et on ne peut que s’attacher à elle. Un puissant premier roman !"
MATHILDE B.
"Arpenter la nuit premier roman de Leila Mottley nous livre une histoire percutante. Ce roman aborde avec beaucoup de noirceur un pan de la jeune vie de Kiara qui sur un malentendu et pour subvenir à ses besoins va se prostituer. Kiara rentre alors dans une spirale infernale et on se demande comment elle va s'en sortir. On tremble et on a peur pour elle, avec elle. On ne ressort pas indemne de cette histoire empreinte de réalisme"
SYLVIE A.
""Arpenter la nuit" de Leila Mottley m'a profondément touché. L'histoire de Kiara m'a écoeurée et a suscité chez moi une grande empathie dès les premières pages. Malgré quelques longueurs, j'ai très rapidement su que c'était mon préféré parmi les trois romans du mois. Je pense que redécouvrir cette lecture en langue originale pourrait également permettre de vivre encore plus les émotions de Kiara."
NOËMIE D.
""Arpenter la nuit" est un premier roman coup de poing. Une histoire basée sur un fait divers réel qui m'a fait froid dans le dos. Je ne m'attendais pas à autant de violence et de dureté. On touche vraiment du doigt cette extrême pauvreté. Comment survivre pour sortir la tête de l'eau? Le personnage de Kiara m'a beaucoup touché et émue. Elle ne peut que compter sur elle-même pour vivre. Vendre son corps et se retrouver prisonnière de ce cercle vicieux. J'ai eu peur pour elle qui lui arrive quelque chose de plus grave. Malgré sa situation, elle reste très altruiste et à l'écoute des autres. L'écriture de Leila Mottley est très fluide, belle et d'une certaine façon poétique. "Arpenter la nuit" est un coup de cœur. Un livre nécessaire pour dénoncer mais aussi mettre en lumière ces femmes invisibles qui ont besoin d'aide et surtout d'être reconnue en tant qu'être humain, en tant que femme et non comme une marchandise, un corps dont on peut disposer comme on veut."
CHLOE R.
"Ce livre est un véritable choc, une rencontre puissante et difficile mais terriblement prenante."
STANISLAS C.
"C'est extrêmement bouleversant, inattendu ! L'écriture est fine, elle nous immerge dans la brutalité d'une femme victime. C'est une belle surprise qui oblige à nous faire réfléchir !"
JEAN-BAPTISTE C.
"Ce premier roman, écrit par Leila Mottley à seulement dix-sept ans, est une réussite. Le ton est libre et le tout est servi par une belle écriture, incisive et percutante, qui sous son apparente spontanéité, révèle un tenace travail d'écrivain. Si le thème peut paraître dur, l'histoire de Kiara, dix-sept ans aussi, se lit dans la joie."
CHARLINE G.