1959. L’armée chinoise envahit le Tibet, détruisant temples et statues sur son passage alors que s’enfuit le Dalaï-Lama. Dans leur village de montagne, Lhamo, sa sœur Tenkyi et leurs parents sont particulièrement exposés, car la mère est un oracle désigné pour communiquer avec les esprits. C’est elle qui guidera ses proches à travers l’Himalaya, vers la frontière népalaise où ils espèrent rebâtir une communauté, dans l’attente de retrouver leur terre natale.
La dureté de ce voyage, qui se fait dans des conditions périlleuses à travers les plus hautes montagnes du monde et dans le dénuement le plus total, ne permettra pas à tous de revenir. Mais, malgré les épreuves, les solidarités familiales et communautaires demeurent d’une grande force, cimentées par les rituels, les histoires et l’imaginaire que les Chinois n’ont pas pu leur prendre.
"Roman émouvant qui invite à la réflexion sur les autres coutumes et les modes de vie. C'est une leçon d'humanité entre nous, humains et la nature."
ELIOTT I.
"En lisant l'histoire de la vie de Lhamo et de sa petite soeur Tenkyi qui sont contraintes de fuir leur pays, le Tibet, c'est une partie de l'histoire de ce pays, qui s'offre aux lecteurs. Alors que les deux soeurs partent en exil, c'est d'abord la vie dans un camp de réfugiés qui devient leur quotidien. Si Lhamo se marie, Tenkyl part faire des études et tout le long de leur vie à la lumière des statues des esprits du Népal, elles tentent de vivre. Une réelle découverte !"
LINE L.
"Pour être franc , pendant longtemps ma connaissance du Tibet se résumait au Dalaï-Lama et à Lhassa , la Capitale ( A l’époque , vivait à la maison un adorable Lhassa Apso c’est un bon aide mémoire) Je savais quand même que les Chinois avait envahi le Tibet mais ni pourquoi ni quand . Pas de chaines d’infos anxiogènes à l’époque.Plus tard j’ai appris que cette invasion s’était faite de manière fort peu élégante du genre brutale .Genre nettoyage ethnique , destruction temple.Ce qui fait l’ame tibetaine Alors lorsque j’ai reçu ce roman au joli titre dans le cadre du Prix des lecteurs 2025 , je me suis dit que c’était le moment d’en savoir plus . L’histoire : Saga familiale de 1959 à 2012 Depuis 1950 la Chine impose progressivement son contrôle sur le Tibet En 1959, Lhassa se soulève mais la repression est brutale . Le Dalaï-Lama s’exile en Inde. L’armée chinoise envahit le Tibet obligeant les populations à fuir vers le Népal. C’est le cas de la famille de Lhamo, jeune fille et de sa petite sœur Tenkyi.Il leur faudra traverser l’Hymalaya , un exode au cours duquel beaucoup periront. Froid , Famine , tempetes.Et l’armée chinoise qui « ne se satisfera pas des terres mais qui veut posseder les esprits Une fois au Népal , c’est la vie dans un camps de refugiés. C’est le système D et Lhamo qui se sacrifie pour que sa petite sœur puisse s’en sortir en faisant des études, toujours « le pouvoir des livres qui font l’éducation » Ce roman est dur et beau à la fois Il y est question de déracinement, de traditions, d’amour empêché, de la statuette d’un saint sans nom qu’on a volé, de la mémoire d’un peuple qu’on a voulu effacer. D’un peuple que le monde a oublié. De lieux sacrés désormais ignorés. J’ai aimé la force de ces 2 femmes et de leur descendance. J’ai aimé survoler les traditions tibétaines J’ai aimé le côté intime de ce roman Enfin j’ai été touché par l’histoire récente du Tibet et la menace qui pèse sur sa culture. Un maximum d’empathie pour Lhamo et Tenkyi « Les gens apprécient la beauté de notre culture, mais pas notre souffrance . Personne ne veut la mettre dans une vitrine»"
THIERRY P.
"Pour la sélection du mois de juin, mon vote ira pour le premier roman de Tsering Yangzam Lama, "Quand notre terre touchait le ciel". Le choix n'a pas été compliqué tant j'ai aimé cette lecture. L'autrice nous emmène dans l'exil de deux soeurs, Lhamo et Tenkyi. En effet, elles vont fuir le Tibet avec leurs parents lors de l'invasion chinoise en 1959. Leur maman est oracle et va guider la famille à travers l'Himalaya jusqu'à la frontière du Népal. Ils vont alors espérer reconstruire leur vie en s'adaptant aux camps de réfugiés tout en essayant de conserver et de transmettre leurs traditions ainsi que leur culture dans l'attente d'un retour possible. Par ailleurs, tout au long de ce récit, il est question d'une statuette sacrée transmise à travers les générations. Malgré la gravité du sujet, cette lecture a été une magnifique découverte ainsi qu'un magnifique voyage tant l'écriture est agréable et fluide. C'est un récit puissant et profondément humain qui ne laisse pas le lecture indifférent. A lire absolument !"
CAROLINE D.
"J'ai eu beaucoup de plaisir à lire cette saga familiale qui m'a transportée dans une partie du monde mal connue et fait découvrir l'histoire d'un peuple opprimé. Sous forme de roman choral, les personnages de cette histoire suivent les trajectoires que le destin leur assigne. La relation sororale entre Llamo et Tenkyi est intense et touchante, chacune veillant l'une sur l'autre tout au long de la vie. La place de la mère et du matrimoine culturel est posé dés le début du livre et se tisse au fil des pages. Malgré les deuils et pertes successives que vit chaque protagoniste, l'attachement profond à leur culte et leurs croyances, symbolisés par la statue en argile, en fait le fil directeur du roman. Cet ancrage spirituel fait naître l'espoir et amène le lecteur à des réflexions sur sa propre appartenance. J'ai trouvé ce roman très abouti. Les thèmes abordés comme le deuil parental, l'attachement à la culture et la lutte contre sa condition ont résonné en moi."
PAULINE M.
"Je ne crois pas avoir déjà lu un livre tibétain jusque-là, le moins que l'on puisse dire, c'est que ce roman nous amène loin des lectures habituelles. L'autrice nous fait découvrir l'histoire de ces réfugiés qui loin de leurs terres tentent tant bien que mal d'exister à cheval entre deux mondes. On alterne entre intrigues quotidiennes et Histoire, de la légèreté dans la gravité à l'image de la vie. La construction a quelque chose d'irregulier , comme si l'urgence du propos pour l'autrice dépassait le temps de maturation du récit. Cela donne un roman sincère et personnel teinté d'une spiritualité loin des clichés et des guides touristiques."
LAURIANE B.
"Un roman très intéressant sur la façon dont la Chine a envahi et coloniser le tibet. À travers deux jeunes filles et leur famille on comprend comment les tibétain ont essayé de résister et de préserver leur culture."
NATHALIE S.
"Quand notre terre touchait le ciel est une oeuvre littéraire puissante. Le récit, mettant en scène des destins croisés, à travers le Tibet, l'Inde et le Canada, nous initie aux cultures ancestrales puis modernes. L'exil, le retour aux sources, les montagnes, l'animisme, les croyances, tout est là. Très belle pépite."
BRIGITTE M.
"⭐ Ce roman est à la fois un conte initiatique, une saga familiale et un récit d'aventure, se déroulant sur les routes du Népal que l'auteure dédie à ses parents, avec qui elle a vécu dans un camp de réfugiés tibétains et donc le s'est inspirée pour son roman. A travers des héroïnes solidaires et fortes, l'auteure met en avant la place de la femme et le poids de la sororité. ⭐ Chers lecteurs, chères lectrices, Pour ce roman, j'avais envie de changer et de m'adressez à vous... Il paraît que le changement fait du bien, alors j'ose espérer que vous apprécierez que je m'adresse à vous. Lire ce roman, c'est osciller entre 1960 et 2012. Plonger dans le passer, c'est ce rendre à la frontière entre le Tibet oriental et le Népal, lorsque la Chine a annexé le Tibet, poussé le Dalaï Lama à partir et obliger bon nombre de tibétains à abandonner leur terre et leurs richesse pour fuir et se réfugier au Népal. Cette fuite, nous la vivons avec Ama, son mari et ses deux filles, Tenkyi et Lhamo. Ama est un oracle qui communique avec les esprits et le monde politique lutte contre toutes ces forme de croyances. La famille fuit donc, non sans vivre de nombreux drames. Auprès d'eux, vous pourrez découvrir des paysages, des traditions mais aussi prendre part à des moments difficiles et douloureux pour eux. Concernant la partie plus actuelle, elle permet de partir jusqu'au Canada, à Toronto, et de faire la connaissance de Dolma, la fille de de Tenkyi, et de Samphel, le père de Dolma. Dolma est parti dans ce pays pour étudier et devenir chercheuse afin d'en apprendre davantage sur son pays natal. Elle va se trouver face à un dilemme en découvrant qu'une statuette à l'effigie d'un des dieux tibétain a été vendue à des collectionneurs fortunés, de manière non officielle. Elle est quelque peu déroutée face aux personnes qui ont réussi à obtenir des biens tibétains de cette façon.et souhaité dénoncée ces acquisitions malhonnête. Elle souhaite aussi côtoyer des chercheurs pour arriver à sa quête de connaissance sur le Tibet mais c'est surtout en se rendant sur place qu'elle pourra avancer pleinement. Une fois le sol foulé, vous vivrez un moment splendide, ou le temps s'arrête sur cette beauté de l'instant. Au risque de me repéter, c'est purement beau et émouvant. A travers cette alternance d'époque et de lieux, vous aurez accès aux ressentis ressentis et aux effets qu'on eu l’exil sur la vie des réfugiés qui ont subi le colonialisme, sa violence qui '' est pas que physique mais qui est également au delà du mental puisque les colonisateurs souhaitent détruire cette civilisation. Cela est donc assez touchant de se mettre à leur place. Ce roman est beau, riche et même poétique par moment... Êtes vous tentez de le découvrir ? N'hésitez pas à me le dire ! Bien à vous, Stéphanie"
STEPHANIE C.
"J'ai eu la chance de lire au début de l'année le livre de Nguyen Phan Que Mai "Pour que chantent les montagnes" et je me disais que c'était mon premier livre qui se déroulait en Asie avec une histoire que je connaissais peu. C'est tout naturellement le livre de Tsering Yangzom Lama que j'ai lu en premier pour la séléection de Juin et son livre est resté mon coup de coeur jusqu'à la fin. Le Népal, le Tibet me fascinent et je trouve que ce livre mets en lumière un peuple bien délaissé et opprimé. Il n'est pas facile à lire car les noms ne sont pas dans notre culture mais c'est aussi le propre des voyages de rentrer dans la culture de l'autre. Je vote pour ce livre car c'est un livre dont j'ai parlé autour de moi et que j'ai prêté et pour moi c'est un critère important."
YVES L.
"J'ai voté ce mois de juin pour "Quand notre terre touchait le ciel". Déjà, j'ai été happé dès le début par la description de l'envahissement du Tibet par la Chine et tous ces détails comme le recrutement de mendiants pour détruire les saintes reliques (finissant par sombrer fans la folie pour certains), ces statues fondues pour en faire des balles, le changement de langue en même temps que de caractères et de sens, le bombardement de la roche sacrée, la réappropriation de tout le sel... Autant d'exemple de prise sous contrôle de la région aboutissant à la destruction d'une culture et la fuite d'un peuple. Une réalité qui plonge le lecteur dans les affres et la cruauté non seulement de l'accaparation d'un pays mais aussi des conséquences pour ses habitants. Cela fait terriblement écho avec l'actualité (notamment la guerre en Ukraine et les camps de Gaza). Ensuite, les histoires personnelles des personnages m'ont marqué comme par exemple Po Dhondup reccueilli dans un camp et paraissant si "pitoyable" au début alors qu'important par la suite et touchant dans sa recherche solitaire de "fantômes". Tous ces morts aussi dont la disparition paraît si absurde et injuste comme Momo ayant refusé de s'alimenter suite à l'arrestation de son mari, ceux morts de faim en faisant le trajet vers Kathmandou ou ailleurs pour retrouver des proches, les autres perdant leurs pieds ou mourant au bord d'une rivière. A travers le périple de Lhamo et de sa petite soeur Tenkyi, c'est le déplacement de tous les autres exilés qui est décrit. La réalité des camps est terrible. Faim, fatigue, maladie, blessures causées par les balles... Aussi la recherche vaine de proches et la prise de conscience d'un retour impossible malgré ce lien profond avec la terre et le fait que leurs foyers et Dieux soient ici. Malgré tout subsiste une certaine organisation avec les conseils et les anciens. De nouvelles familles sont accueillies. L'oncle des deux jeunes filles qui les élève joue les conteurs. Il y a des cours pour les enfants. Les rites sacrés continuent d'accompagner les morts. Le roman décrit aussi l'après dans ce que certains désignent "Little Tibet" au Canada. Changement de décor et d'ambiance (malgré la ressemblance avec les camps). De personnage aussi. Dolma la fille de Lhamo décrit ici les syndromes post exil hérités de sa mère et de sa tante comme ce sentiment que ce qui l'entoure est provisoire, ne gardant pas de photo et ne tenant pas de journal intime contrairement aux jeunes filles de son âge. Il y a de nombreuses ruptures temporelles et aller-retours dans le récit (intégration de Dolma à la British school, camp de réfugiés tibétains avec les deux sœurs en 1973...). Ça m'a plu car donnant une dimension supérieure au récit et une vue plus globale (pas seulement historique). Aussi de la fraîcheur et du dynamisme. En abordant diverses périodes ce sont autant de moyens d'aborder des thèmes comme la spiritualité, l'identité, la mémoire la survie, le deuil... L'auteur restitue bien je trouve les blessures et traumatismes découlant de cet exil. Les doutes aussi qui naissent. "Pourquoi avons-nous survécu et pas nos proches ?". Mais c'est aussi le moyen de faire perdurer la culture et les croyances de ce pays disparu en les transmettant comme une sorte de pont pour pouvoir mieux dépasser tous ces maux en gardant une trace du passé. A ce titre, la littérature est un merveilleux moyen de résilience, de mémoire, d'espoir et d'émancipation."
ARNAUD M.
"Ce roman m'a vraiment transporté. Il est autant un récit d'aventure qu'une chronique spirituelle, où le mysticisme tibétain et la force des traditions tissent un lien indéfectible entre les générations. Les descriptions des paysages himalayens, des rituels et des croyances tibétaines offrent un dépaysement total, parfois mystique, toujours captivant. Une très belle réussite littéraire !"
DAVID ALEXANDRE P.
"1959 , alors que le Tibet est envahi par la Chine, c'est tout un peuple qui se dirige vers le Népal. Cet exode est raconté avec beaucoup de talent par l'autrice qui s'est inspiré de son histoire familiale pour nous embarquer avec Lhamo et sa sœur Tenkyi jusqu'au Canada en 2012. J'ai trouvé dans ce récit, bien des précisions sur les us et coutumes de ce peuple en exil : Le décryptage des oracles, l'attachement à une petite statuette : le Saint sans nom, les préparations médicinales ainsi que les traditions éducatives et l'existence très codifiée des femmes. Ce roman réuni une multitude de personnages où chacun à sa façon nous fait connaître un pan de l'histoire de cet exil où tout repère est perdu et dont on a effacé l'identité . On est emporté par la volonté de ce peuple qui met toute sa force afin de se reconstruire ailleurs tout en gardant au fond de leur coeur, l'espoir de revenir embrasser le sol tibétain qui touchait le ciel !"
CLAUDIE C.
"L’écriture est douce, parfois poétique, et le récit prend son temps. Ce n’est pas un roman d’action, mais plutôt une méditation sur la mémoire, le deuil et l’héritage. Les personnages sont très humains, touchants, chacun à leur manière brisé·e ou en quête de sens. Ce livre nous fait voyager entre le Tibet, le Népal, l’Inde et le Canada, et il permet de mieux comprendre la douleur d’un peuple déplacé. Il montre aussi comment les liens familiaux et les objets (comme une relique ancienne) peuvent garder vivante une culture menacée. une très belle découverte."
MERIEM B.
""Quand notre terre touchait le ciel" retrace avec force et sensibilité l'exil du peuple tibétain après l'invasion chinoise. A travers une narration portée par plusieurs voix, le roman raconte le déracinement brutal de femmes et d'hommes qui, croyant partir pour quelques semaines, se retrouvent à vivre dans les camps nomades appelés à durer. Ce départ forcé, chargé d'espoir er d'illusion, devient peu à peu une installation dans l'exil, entre perte, adaptation et résistance. Le récit offre une plongée saisissante dans l'histoire du Tibet, mettant en lumière la violence du contexte politique tout en célébrant la richesse spirituelle et humaine d'un peuple. La diversité des personnages, leurs émotions, leurs croyances, leurs amours et leurs blessures donnent au récit une dimension profondément émouvante. La figure du "saint sans nom" mystérieuse et vénérée, ajoute une dimension mystique au récit, en évoquant une foi forte et enracinée. On aurait d'ailleurs aimé en savoir plus sur cette divinité singulière, tant elle intrigue et fascine. Le roman réussit ainsi à mêler avec justesse l'intime et l'historique, offrant un regard à la fois lucide et poétique sur une tragédie encore trop méconnue."
VANESSA T.
"ce livre m'a plu."
JOHANNA B.
"Une très belle fresque familiale qui raconte l'exil des Tibétain après l'invasion de l'armée chinoise, le déracinement et le maintien des traditions et du caractère spirituel propre à la culture tibétaine. Un magnifique roman écrit d'une belle plume."
CHARLY P.
"Quelle magnifique découverte d'une facette inconnue et oubliée du Tibet. Cette histoire familiale met en lumière l'importance des croyances héritées de nos ancêtres et de nos terres en nous parlant de légendes, d'oracles, qui nous suivent tout au long de notre vie, où que l'on aille. L'amour tient également une place importante dans ce récit qu'il soit familial, amical ou amoureux. J'ai autant aimé la description des paysages que les ressentis des personnages et je me suis laissée porter au fil de cette lecture très agréable teintée d'une émotion tout en délicatesse. Une réussite !"
ANGELIQUE D.
"Comment ne pas plébisciter « Quand notre terre touchait le ciel » de Tsering Yangzom Lama, sur les réfugiés tibétains que j'ai moi-même étudiés ! Au-delà des éléments culturels rapportés de façon très juste par l'autrice (qui n'est pourtant pas née au Tibet ni même dans un camp de réfugiés), j'ai retrouvé l'atmosphère qui m'est si chère : une certaine dureté teintée de mystique. Cette œuvre traduit parfaitement l’acculturation forcée et les traumatismes qui se transmettent à travers les générations. Elle déconstruit aussi l’image d’un peuple vertueux empreint d’une grande spiritualité qu’on (les Occidentaux) se fait de la population tibétaine. Ils ont avant tout dû s’adapter pour survivre, et parfois choisir des chemins « immoraux ». Le questionnement des personnages sur une préservation de leur culture et de la religion bouddhique tout en embrassant la modernité contemporaine est aussi très prégnant dans la réalité. Enfin, l’autrice donne la parole à trois générations de l’exil en adoptant le point de vue féminin, ce qui en fait le point fort du récit. Les fils rouges de l’histoire - l’amour inaccessible et la trajectoire de la statuette, symbole du pan mystique et religieux des Tibétains, donnent toute sa splendeur à cet ouvrage."
JULIE H.
"Une invitation au voyage. Je ne connaissais rien a cette culture, j'ai été enchantée. Conquise par cette lecture."
EMELINE F.
"Un très beau roman, à la fois touchant et profondément humain. À travers l’histoire d’une famille contrainte de fuir le Tibet après l’invasion chinoise, l’autrice nous fait découvrir toute la richesse de la culture tibétaine, transmise avec force et tendresse de génération en génération. C’est un récit puissant, porté par des personnages profondément attachants et une écriture sensible. Le lien entre passé et présent, exil et identité, est brillamment traité, avec en toile de fond une spiritualité toujours vivante. J’ai été particulièrement marquée par la manière dont l’histoire du Tibet, souvent oubliée, est ici racontée avec justesse et émotion. Un roman qui m’a bouleversée."
MEGANE H.
"A travers une écriture contemporaine, l'autrice nous emmène explorer le destin de trois générations de femmes tibétaines, en exil au Népal, en Inde et au Canada. Un très beau roman, qui nous éclaire à la fois sur la diaspora tibétaine à travers le monde, et nous émeut à travers les parcours des personnages féminins, à différentes époques et géographies. Une très belle découverte !"
HELENE F.
"Récit dynamique relatant du parcours d'exilés et des conséquences de l'exil sur leur vie."
NADEGE L.
"Parce que ce roman est un pont entre les mondes, un chant qui résonne longtemps après la dernière page. Il porte en lui la douleur de l’exil, mais aussi la lumière de la résilience. Il nous rappelle que la littérature, c’est d’abord la capacité de se mettre à la place de l’autre, d’écouter les voix lointaines, de croire que la mémoire peut sauver. La prose de Lama est sobre, mais chaque mot pèse, chaque image éclaire. Son livre est une offrande : il relie la terre au ciel, le passé à l’avenir, l’individuel à l’universel. En somme, “Quand notre terre touchait le ciel” est un roman qui élève, qui console, qui ouvre le cœur. Il mérite d’être choisi ce mois-ci pour sa beauté, sa profondeur et son humanité."
BENOIT L.
"Quand notre terre touchait le ciel est un roman bouleversant sur l’exil tibétain, raconté à travers trois générations de femmes, toutes très attachantes. C’est une histoire de perte, de mémoire et de transmission. L'écriture est sensible et empreinte de spiritualité. Le roman explore l’identité, la résilience et le lien profond entre un peuple et sa terre, même quand celle-ci est devenue inaccessible. Une lecture à la fois intime et universelle, qui touche le cœur et qui nous en apprend beaucoup sur l'histoire du Tibet."
CORINNE D.
"Ce roman m'a bouleversée. Il m'a rappelé, avec beaucoup de similitudes, le livre d'Aleksandar Hemon, "un monde de ciel et de terre". Lorsqu'on doit quitter notre pays, nos terres, que notre famille se retrouve éparpillée dans des camps, et que notre seul horizon est une colline poussiérieuse dans un pays qui nous accueille mais ne nous intègre pas... C'est quoi "être un réfugié"? Bravo à l'autrice, qui a surement mis une part de son histoire personnelle dans ce livre."
AUDREY-LAURE V.
"Coup de cœur pour ce roman vers lequel je ne me serais probablement pas tournée si je ne l’avais pas découvert via le Prix des lecteurs Livre de Poche. Tsering Yangzom Lama y retrace avec justesse et sensibilité le destin d’une famille Tibétaine meurtrie par un exil forcé. Histoire tragique et terriblement injuste, également portée par la force des traditions, la transmission, et l’espérance d’un peuple courageux et résilient. Un roman choral extrêmement bien construit qui s’étend sur près de six décennies en donnant tour à tour la parole aux personnages qui ont vécu ce douloureux exil. Une plongée captivante dans l’histoire, la culture et l’exil du peuple Tibétain. Une fresque familiale à découvrir."
MARION B.
"Quelle émotion en refermant les dernières page de « Quand notre terre touchait le ciel » ! Son autrice, Tsering Yangsom Lama signe ici un grand roman sur la résilience et la transmission, retraçant l’histoire de Lhamo, sa sœur Tenkyi, sur la route de l’exil suite à l’invasion du Tibet par la Chine en 1959. Au cœur de la culture tibétaine si colorée, ce récit de famille, rythmé par les traditions autant que par les drames, nous invite à porter un regard différent sur ce que cela signifie de quitter ses racines, sa terre, et l’importance de transmettre pour que l’âme d’un peuple continue d’exister à travers les êtres. Porté par l’espoir, sans pour autant nier l’étendue de la dureté des conditions de survie, ce roman se démarque par sa grande justesse et sa traduction mettant en avant l’écriture poétique de Tsering Yangsom Lama."
CLAIRE P.
"J'aime ce voyage au Tibet. Ce n'est pourtant pas un voyage de plaisance mais on y respire autant que le Tibet puisse être asphyxié par l'armée chinoise des années 50, à travers la plume talentueuse de l'autrice."
MAXIME G.
"Un roman magnifique, dont, je pense, je me souviendrai encore longtemps. J'ai aimé plonger dans les descriptions foisonnantes de l'autrice et m'immerger dans l'histoire du Tibet, que je ne connaissais que très peu. C'est un roman qui m'a paru équilibré en tous points, dans sa manière de sonder l'aspect historique d'un pays, tout en tissant une fascinante fresque familiale, et en abordant avec justesse l'exil, la difficulté à trouver sa place en tant que déraciné.e, mais aussi les opportunités manquées et l'amour perdu. Un très bon moment de lecture."
FANNY M.
"L'histoire d'une famille tibétaine depuis l'invasion du Tibet par la Chine en 1959 jusqu'à aujourd'hui. Une saga familiale portée par des destins de femmes et d'hommes, où les morts et les vivants se mêlent, où les temps s'entremêlent, où le sacré dirige le profane. A travers elle, l'on assiste au déplacement d'un peuple, l'exode des habitants vers la chaine de l'Himalaya, le Népal, la vie des camps d'exilés. Un roman de la résilience porté par une sorte de sagesse spirituelle qui brandit la paix comme seule arme. C'est l'histoire d'un exil, exil géographique, exil intérieur. Et la vie malgré tout. Le choix de vivre, la nécessité de vivre, de se construire sur les cendres d'un monde saccagé. Mais pas éteint. Comment conserver ce que l'on nous a pris, comment vivre quand on a été chassé de sa terre, comment planter des racines dans le déracinement de l'exil. Je donne ma voix à ce roman sensible, discret, désarmant, et pour la première fois mon choix est motivé par un engagement plus que par une approche littéraire. Parce que cette histoire n'est pas achevée, parce qu'elle n'est ni connue ni médiatisée, et que ma voix sera ma modeste contribution à l'effort de faire émerger ce roman, de l'amener au public, de gonfler l'écho de la voix d'un peuple dans le silence indifférent du monde."
VALERIE A.
"Une lecture qui n'est pas facile au premier abord : l'histoire du pays qui ne m'était pas vraiment connue, les noms des personnages et surtout leurs surnoms qu'il faut s'approprier, les différents sauts dans le temps, trop nombreux et avec des personnages trop différents, la lecture n'a au début pas été aisée. Mais il faut s'accrocher car ce roman brille : par sa pureté, par son dénuement, par son histoire simple mais touchante, par la résilience dont font preuve les personnages... Et quand l'on apprend à la fin que l'autrice s'est librement inspirée de son histoire familiale et des gens qu'elle connaît, tout résonne encore plus fort. Un roman bouleversant."
PAULINE R.
""Quand notre terre touchait le ciel" est un roman captivant qui allie avec élégance histoire, spiritualité et récits personnels. À travers trois générations de femmes au parcours bouleversant confrontées à l’exil, le lecteur plonge dans l’héritage d’un peuple marginalisé avec une culture riche et d’une intensité émotionnelle exceptionnelle. Tsering Yangzom Lama exécute un tour de force avec un premier roman poétique et une finesse incroyable dans l’expression de la résilience et du souvenir de ses personnages déracinés s’accrochant à leur identité familiale et culturelle. Un voyage à la découverte d'un Tibet oublié!"
GUILLAUME H.
"un ouvrage très émouvant, qui invite à la reflexion aussi bien sur soit même que sur le regard que l'on pose sur les autres et leurs coutumes...un ouvrage qui fait du bien dans un quotidien qui nous fait perdre de vue l'essentiel !!! elodie"
ELODIE S.
""Quand notre terre touchait le ciel" de Tsering Yangzom Lama est un roman poignant qui mêle saga familiale, exil et spiritualité tibétaine. À travers trois générations de femmes, l’autrice retrace l’histoire douloureuse du Tibet et de sa diaspora, tout en célébrant la résilience et la transmission. L’écriture est sensible, poétique, et riche en détails culturels. Un récit émouvant et instructif, à la fois intime et universel."
KEYSHA B.
"Une lecture parfois exigeante (différentes temporalités, protagonistes) mais tellement riche d'un point de vue historique et de découverte de la culture tibétaine. Malgré l'exil, on voit cette culture ancrée et vivre (gestes quotidiens, spiritualité, traditions). Un roman lumineux sur un fond historique dramatique. Un livre bouleversant."
SOPHIE A.