Puisqu’Emily Dickinson s’était toujours farouchement refusée à voir ses écrits publiés, rares sont ceux qui savaient, de son vivant (1830-1886), qu’Emily était aussi une formidable poètesse. Peu avant son décès, elle demande à sa sœur Lavinia de brûler tous ses papiers personnels. Mais lorsque cette dernière découvre dans sa chambre des centaines de poèmes renversant de beauté, elle est incapable de lui obéir. Jusqu’où la volonté des morts peut-elle changer l’existence des vivants ? Et si les mots pouvaient faire revivre les disparus – et celles et ceux qui leur survivent ? Lavinia décide de confier ces poèmes à deux femmes autrement endeuillées; sa belle-sœur, Susan, épouse de son frère, puis Mabel, maîtresse de ce dernier, pour qu’elles l’aident à les faire publier. Une ultime complice leur prêtera main-forte : Millicent, fille de Mabel. Tour à tour on les suit, Lavinia, Susan, Mabel et Millicent, dans une narration où le je de l’autrice se joignant à elle pour les accompagner.
"Dominique Fortier nous emmène juste après le décès d’Emily Dickinson en 1886 et plus précisément sur le sentier de son héritage poétique. Si cette dernière a demandé à sa sœur de détruire toute sa volumineuse correspondance à sa mort, quid des centaines de petits poèmes griffonnés sur de vulgaires bouts de papier. Doit-elle les détruire également ? Ce n’est pas l’option retenue par Lavinia qui va confier le soin à la maîtresse de son frère de les réunir et les retravailler avant publication. Un ovni littéraire pour ma part qui ne goûte guère habituellement à la poésie mais comme c’est bien emmené avec une qualité d’écriture à souligner, c’est lumineux et au final j’ai adoré cette très poétique histoire."
CHANTAL L.
"Au delà de parler de poésie, ce livre EST poésie. Par sa forme d'abord, où l'esthétique inclassable positionne le lecteur sur le fil étroit de l'émotion. Par les reflexions qu'il aborde ensuite, d'une profondeur vibrante. Les personnages même les plus secondaires sont traités avec soin et sous cette plume, ressuscités et nous racontent le miracle de la publication des poèmes d'Emily. L'histoire de la deuxième naissance d'une oeuvre, qui elle aussi ne tient qu'à un fil."
LAURIANE B.
"Un livre fin et délicat à propos de l’œuvre poétique d’Emily Dickinson, dont les textes et le talent ont été révélés après sa mort, grâce à Lavinia, la sœur d’Emily. Emily m’est apparue comme un personnage fascinant, entourée d’un halo mystérieux, presque mystique. Tout au long du récit, on la découvre par l’intermédiaire de sa sœur Lavinia, de son frère Austin, de sa belle-sœur Susan, de la maîtresse d’Austin, Mabel, et de la fille de celle-ci, Millicent. Ils semblent à eux tous former une constellation dont Emily serait le centre, astre blanc et lumineux, à l’image de sa passion pour la blancheur. En retrait de la société et entretenant des relations essentiellement épistolaires avec ses proches, Emily passe les dernières années de sa vie à écrire retranchée dans sa chambre. À sa mort, Lavinia découvre l’ampleur et la beauté des écrits de sa sœur, et ne peut se résoudre à exaucer le vœu d’Emily, qui lui avait demandé de jeter ses poèmes au feu après sa mort. Accompagnée de Mabel, Susan, Austin et, presque à leur insu, de Millicent, ils vont déchiffrer et retranscrire l’œuvre d’Emily, à la manière d’archéologues de la poésie, puis publier ses poèmes. Emily, personnage en elle-même poétique, que j’ai imaginée mélancolique et sans doute habitée par je ne sais quels tourments, composant des herbiers enchantés, irradie ombre et lumière à la fois. Disparue, elle hante les siens de façon entêtante, et il m’a semblé voir, sur l’onde calme et noire où dorment les étoiles, la blanche Emily flotter comme un grand lys, murmurant sa romance à la brise du soir."
AURELIE C.
"Qu’y a-t-il après la mort ? Que reste-t-il de nous ? Ces questions, Emily Dickinson n’a cessé de se les poser toute sa vie et dès son plus jeune âge. Faisant face à de nombreux deuils, la « menace grandissante » de la mort l’a tourmentée jusque dans ses poèmes. Les ombres blanches fait référence aux proches de la défunte et notamment aux quatre femmes qui ont eu un rôle majeur dans la reconnaissance du travail d’Emily Dickinson telle que nous le connaissons aujourd’hui. Dominique Fortier nous fait découvrir Emily et les détails de sa vie à travers ces femmes dont elle était proche ou partageait une correspondance. On suit l’existence de chacune d’elles entre le moment où les poèmes sont découverts, le long travail de mise en forme puis l’édition du recueil. Le souvenir d’Emily est omniprésent, et je dirai même, que chacune la porte en elle. Au-delà de cette histoire basée sur des faits réels, car Emily Dickinson n’aurait jamais été connue du grand public sans la détermination de sa sœur Lavinia à faire éditer ses poèmes, Dominique Fortier nous parle de la Mémoire. Emily Dickinson, je peux vous répondre qu’après la mort, il reste les vivants et les souvenirs qu’ils portent et insufflent aux générations futures. Un roman délicat et touchant qui se savoure comme une poésie. Pauline"
PAULINE M.
"Dans Les Ombres blanches, Dominique Fortier nous fait cadeau d'un éblouissant hommage à la poésie et à la puissance des livres. Porté par une écriture sublime, le texte déploie une douce mélancolie, comme si au fil des pages, on voyageait de nuage en nuage. Chaque mot est une caresse, chaque phrase une envolée qui nous emporte dans un univers où se mêlent la douceur et la volupté. Les Ombres blanches est un livre à la beauté intemporelle, un voyage littéraire qui résonne longtemps après la dernière page. Un magnifique hommage à l'âme humaine."
GAUTHIER I.
"Gros coup de cœur pour "les ombres blanches" de Dominique Fortier. J'ai tout de suite été transportée dans l'univers d'Emily Dickinson au XIXè, et j'avoue que c'est la première fois que je suis sensible à des vers de poésie. J'ai aimé la façon de raconter l'histoire de la famille et des personnes qui gravitent autour, ainsi que les étapes pour l’édition des poèmes. Les personnages sont très attachants et j’ai adoré l’écriture : ce sera mon vote pour Mai !"
MARIDO M.
"Une histoire touchante et émouvante !!! On pensait toutes connaître l'histoire mais en réalité on ne connaît qu'une partie de l'histoire....."
EMELINE T.
"J'ai suivi avec grand plaisir l'histoire des ces trois femmes qui sont à l'origine du premier recueil paru de la poétesse Emily Dickinson. Ce roman est un roman sur le deuil d'un être cher, sur la place des femmes dans la fin du XIXè siècle, sur la force de parvenir à être qui l'on veut, qui l'on souhaite. L'écriture est subtile et raffinée. Les nombreux poèmes d'Emily Dickinson distillés au fils des pages donnent une véritable force au récit. Je ne connaissais pas cet autrice et c'est une agréable surprise. Ce roman a su me donner envie d'en découvrir plus."
NICOLAS A.
"Quelle merveilleuse découverte que Les ombres blanches de Dominique Fortier ! Ce roman n’est pas simplement un hommage à Emily Dickinson, il est tissé de mystère et de poésie. En effet, dans ce livre, il est question de la publication des poèmes d'Emily après sa mort. Mais Dominique Fortier ne se contente pas de raconter : elle nous fait imaginer, ressentir et rêver tout un cheminement depuis les tiroirs d’Emily emplis de morceaux de papier, en passant par les mains de celles qui ont œuvré pour les faire publier jusqu'à ce roman, Les ombres blanches, que le lecteur tient entre ses mains. Toute une trame invisible qui se dessine du décès d’Emily jusqu'à aujourd'hui. Et quelle plume ! Chaque phrase semble une dentelle. Dominique Fortier écrit comme on murmure, comme on marche dans la neige : en douceur, avec attention et délicatesse. L’atmosphère est blanche, presque diaphane, et pourtant elle brûle de l’intérieur. Tout est silence, mais chaque silence est habité. Ce sont des ombres blanches qui peuplent ces pages, des présences intérieures qui m’ont accompagnée longtemps après avoir refermé le livre. A l’instar d’Emily Dickinson, Dominique Fortier ne cherche pas à plaire : elle écrit par nécessité. Elle exprime et partage son admiration pour Emily sans emphase, par l’élan même de sa fascination. Et c’est cela qui m’a touchée au cœur."
ANGELIQUE N.
"Emily Dickinson était pour moi le nom ( qui sonne rudement bien) d’une autrice dont je ne connaissais rien . Rien de rien même. Ni l’époque à laquelle elle vécu , ni la nationalité , ni le genre littéraire Rien de rien N’étant pas particulièrement attiré par la poésie pure mais par la poesie dans l’écriture ( ah oui quand même) , c’est avec un brin d’appréhension que j’ai ouvert le dernier roman de Dominique Fortier « Les ombres blanches ». Ce roman raconte comment, au décès d’Emily en 1886 , 3 femmes ont réussi à faire publier ses écrits alors qu’elle avait demandé que tout soit brûlé. sa sœur Lavinia ( à l’époque les américains savaient donner des noms qui en jettent à leurs enfants) , sa meilleure amie Susan (et accessoirement belle sœur puisqu’elle a épousé Austin le frère d’Emily) et Mabel ( qui porte bien son nom), la maitresse d’Austin Soyons juste , à ces 3 femmes se rajoute Millicent , la fille de Mabel. . La tache est ardue , Emily n’a laissé aucun classement , l’écriture pas toujours compréhensible . Il faudra le travail de Mabel et la sensibilité de Millicent pour rendre ces poèmes accessibles. J’ai été séduit par cette histoire émouvante . Par l’idée que ces poèmes sont des ombres blanches , au même titre qu’Emily ou son neveu Gilbert.Par l’idée que les livres soient pour Mabel « le seul moyen qu’elle a trouvé pour ne pas mourir complètement. » J’ai aimé l’admiration que porte Dominique Fortier à Emily et l’hommage qu’elle rend à ces 4 femmes pour avoir fait connaitre l’œuvre d’Emily J’ai aimé l’écriture sensible et délicate de Dominique Fortier"
THIERRY P.
"Dominique Fortier, dans ce roman, nous offre une plongée délicate et poétique dans l’univers d’Emily Dickinson, mais surtout dans celui des femmes qui ont façonné son héritage littéraire. Ce deuxième tome est une réflexion sur la mémoire, la transmission et le pouvoir des mots. Le fait que ce soit un tome 2 ne m'a pas du tout déranger dans ma lecture, j'ai également le 1er tome dans ma pile à lire. À travers son écriture subtile et immersive, l'autrice nous fait ressentir la présence fantomatique d'Emily, dont l’œuvre aurait pu disparaître sans l’intervention de sa sœur Lavinia et de Mabel Loomis Todd qui sont des véritables gardiennes d’un trésor littéraire. J’ai été touché par la manière dont l’autrice a exploré le lien entre la vie et la mort, entre l’oubli et la préservation. Ce livre ce n’est pas seulement une biographie romancée, c’est une méditation sur ce qui reste de nous après notre départ. Les Ombres blanches, c'est une lecture incontournable. Une belle surprise littéraire, je dirais même un ovni."
SOPHIE L.
"Un livre court mais riche. Je me suis laissée emportée par son écriture que j'ai trouvé fluide. En peu de pages, j'ai appris beaucoup sur chacun des personnages évoqués. C'est un livre qui parle de poésie avec une écriture poétique. Un livre qui parle d'un sujet triste et de femmes fortes mais dans une ambiance empreinte de calme et de douceur. Une lecture qui m'a été agréable et qui me donne envie d'en savoir davantage sur Emily Dickinson, de lire ses textes et de découvrir le premier tome."
ALEXIA B.
"Lorsque Emily Dickinson décède, elle laisse derrière elle des compagnes très éprouvées par sa disparition. Ne reste pour se souvenir que ses journaux, sa correspondance et une multitude de petits papiers où sont griffonné ses pensées, des poèmes et ses réflexions sur la vie. Selon la volonté de la défunte, ses journaux et lettres devront être détruits mais aucune indication sur le devenir de tout le reste. Lavinia, Mabel, Susan et Millicent ne peuvent se résoudre à ce que ce trésor soit perdu. Alors, comment mettre en lumière l'oeuvre d'une poétesse à une époque où une voix féminine ne portait pas assez loin pour faire écho chez un éditeur ? Ces femmes font faire un travail gigantesque afin de réunir et assembler dans un ordre cohérent tous les écrits et pensées d'Emily afin que son oeuvre soit publiée. Grâce à leur persévérance, Emily Dickinson deviendra célèbre et reconnue. Un roman écrit par l'autrice, Dominique Fortier, dont la plume délicate s'est mise au service de la poétesse afin de nous offrir une belle histoire de femmes."
CLAUDIE C.
"Avec une écriture à la fois poétique et envoûtante, Dominique Fortier nous plonge dans l’intimité d’une famille frappée par la mort d’Emily Dickinson. À travers les voix de sa sœur, de sa belle-sœur, de l’amie et amante de son frère, et de leur fille, c’est un deuil multiple qui se dessine, tout en nuances. Que faire de l’œuvre laissée par une femme qui souhaitait qu’on la détruise ? Ce roman sensible explore les liens entre amour, mort et mémoire, et célèbre la force des mots face à l’oubli."
MEGANE H.
"Grâce au Prix des Lecteurs du Livre de Poche 2025, je découvre un pan de l’histoire d’Emily Dickinson, ou plutôt je la rencontre à travers le deuil de celles qui l’ont côtoyée, entourée, aimée. Il y a d’abord sa sœur, Lavinia, à qui tous les poèmes et toutes les ébauches reviennent. Pour s’assurer qu’ils soient préservés, elle fait appel à la femme et à la maîtresse de son frère, Susan puis Mabel lisent, trient, organisent, font sens parmi des centaines de feuillets. Et enfin, il y a la petite Millicent qui maintient bien vivant le fantôme de la poétesse. Le 15 mai 1886, Emily Dickinson meurt dans la maison familiale d’Amherst qu’elle ne quittait plus. Personne ne sait qui elle est, ni ne connaît l’ampleur de sa production littéraire mais, dans leur quête pour apprendre à vivre sans elle, les femmes de son entourage assurent la pérennité de son héritage et font « partie de ces rares ouvriers du hasard à qui l'on doit des œuvres monumentales qu'ils n'ont pas écrites. » (p. 40) Comme certaines peintures, ce roman semble vibrer entre nos doigts, l’âme d’Emily Dickinson, que l’on connaisse son travail ou non, se glisse dans nos mains, fait fourmiller nos avant-bras et une chaleur diffuse emplit notre corps à travers des images pures et élégantes du deuil comme un lit vide, un encrier qui sèche, des vêtements blancs qui attendent, une plume abandonné sur un bureau, un merle qui vient à la fenêtre, des odeurs de savon, de chocolat et de poivre noir qui s’envole dans l’absence de l’être aimé."
ENORA L.
"En 1886, à la mort d'Emily Dickinson, ses frère et soeur décident de rassembler ses poèmes pour en faire un livre, ayant auparavant et à sa demande, brûlé toute sa correspondance et ses journaux intimes. Mabel, sa belle-soeur va se charger avec bonheur d'en devenir l'éditrice. La vie de chacun se déroule au rythme des saisons, les jours défilent, tranquilles en apparence, mais chaque être vibre à l'intérieur : le mari trompé, la femme adultère, l'autre mari qui trompe et sa femme qui déprime. Au centre, une enfant de 10 ans, Millicent, vit dans un monde parallèle peuplé d'étoiles et de flocons de neige. Tous ces personnages ont un lien très fort qui les relie les uns aux autres et qui les ramène toujours à Emily Dickinson. Ce récit nous plonge dans cette belle littérature de la fin du XIXe siècle, ces magnifiques poèmes sont une ode à la nature et à la beauté, nous incitant à lire ou à relire cette grande femme de Lettres américaines."
MARION C.
"Ce n'est pas la biographie d'une poetesse que nous livre là Dominique Fortier, c'est l'histoire de l'obstination de 4 femmes de l'entourage d'Emily qui ont tenues a publier ses poèmes après sa mort alors que celle ci avait décider de ne pas le faire .Ce roman est fascinant car sans ces quatre femmes nous n'aurions jamais eu accès a cette œuvre majeure. Elles étaient différentes ,elles n'étaient pas mues par les mêmes raisons néanmoins grâce à elles ,ces poèmes ont fait le tour du monde."
MARIE AGNES P.
"Parmi les 3 livres du mois d'avril "Les ombres blanches" est celui qui m'a le plus touchée. J'ai aimé plonger dans l'univers d'Emily Dickinson, faire la connaissance de ses proches, ressentir la beauté de la nature qui l'entourait et qui imprègne chaque page du livre. Il y a quelque chose de profondément apaisant, presque magique dans cette lecture. C'est un livre profondément beau, délicat, qui donne envie une fois refermé de se plonger dans la poésie d'Emily. Une vraie belle découverte !"
MURIEL R.
"C'est un roman très poétique qui m'a permis de découvrir comment les poèmes d'Emily Dickinson nous sont parvenus"
NATHALIE S.
"D'Emilie Dickinson je ne connaissais rien. Je connaissais son nom par Patti Smith, Lou Doillon. J'ai adoré le roman de Dominique Fortier. Et c'est un vrai exercice réussi. J'ai adoré aussi que les textes restent en anglais et ça bravo pour l'idée. Le texte se lit facilement et j'ai passé un agréable moment. J'ai offert le livre à ma nièce."
YVES L.
"⭐ La lecture de ce roman est fluide et touchante. L'auteure nous offre avec délicatesse et élégance, l'histoire singulière des femmes qui vont se consacrer à la publication des poèmes d'Emily Dickinson après sa mort. Un vrai moment de douceur et de poésie. ⭐ ·.★·.·´¯`·.·★·.·´¯`·.·★·.·´¯`·.·★.· Chère Lavinia, Emily était votre sœur, une sœur solitaire, vivant recluse dans sa chambre où elle écrivait beaucoup de poèmes mais aussi des lettres. En tant que sœur d'Emily, vous saviez parfaitement ce qu'elle souhaitait une fois qu'elle serait décédée : brûler ses journaux intimes et ses lettres. Vous allez donc respecter les consignes mais pour ses poèmes, il ne va pas en être de même. Vous ne concevez pas de faire disparaitre cette multitude de poèmes, pour certains, mêlés à des fleurs séchées, des feuilles d'arbres. Vous avez pourtant hésité entre respecter les dernières volontés d'Emily et lui désobéir afin de ne pas priver les autres de ces précieux trésors. Et puis votre décision est prises, car après tout, elle vous a demandé de brûler lettres et journaux mais n'a rien énoncé concernant ses poèmes. Vous allez donc tout mettre en œuvre pour faire publier les poèmes de votre sœur. Et, pour cette publication, vous souhaitez vous appuyer sur deux femmes appréciées d'Emily : Susan et Mabel, ainsi que Millicent une adolescente à l’image d'Emily, puisqu'elle se veut vive et libre. A travers votre démarche, j'ai compris l'amour que vous portiez à votre sœur et j'ai encore plus pris conscience, que parfois, il suffit d'un petit rien d'une personne pour changer l'image d'une autre. Votre sœur est décédée mais sans votre détermination à vouloir publier ses poèmes, personne n'aurait eu l'honneur de découvrir la beauté qui émanait de son écriture. J'ai beaucoup apprécié rentrer dans votre intimité à toutes les trois et faire la connaissance de Millicent, qui ressemble tellement à Emily que je n'ai pu m'empêcher de penser qu'elle et Emily avait une âme commune. Millicent a ce pouvoir de saisir les poèmes d'emily mieux que personne, et cela l'a rend d'autant plus attachante. J'ai également beaucoup aimé en apprendre un peu plus sur la manière d'écrire qu'à eu Emily. Elle ne se formalisation pas des codes d'écriture puisqu'elle ne donnait pas de titres à ses poèmes, avait tendance à mettre des majuscules aux mots qui n'en avaient pas besoin, plaçait beaucoup de tirets être les mots et dont la présence n'était pas utile. Alors, Mabel a pour mission de remettre de l'ordre dans tout ça, pour la première publication programmée. Grâce à vous toutes, Emily va être publiée et son talent sera reconnu de tous. Merci beaucoup d'avoir permis cela, Stéphanie"
STEPHANIE C.
"Je retiendrai la sensibilité extrême de ce texte qui procure au lecteur une très belle sensation de lecture. Immergez vous dans l'atmosphère d'Emily Dickinson, profitez de ses poèmes, découvrez les dessous de l'oeuvre. Court et intense, à lire tant la poésie est partout. Et découvrir ensuite les villes de papier"
BENOIT L.
"Ce livre est une véritable plongée dans l’intimité à titre posthume d’Emily Dickinson dont les mots résonnent bien au-delà du temps. On découvre une femme profondément humaine, sensible, habitée par l’émotion et la beauté du monde. Il s’en dégage une douceur rare, presque fragile, et un amour vibrant pour la vie, les êtres, les souvenirs. Les ombres blanches nous touche en plein cœur et laisse une empreinte lumineuse bien après la dernière page."
VANESSA E.
"Un doux moment de lecture en compagnie des femmes qui entouraient Emily Dickinson. A la mort de cette dernière, elles vont toutes, malgré le deuil et la tristesse, travailler main dans la main pour qu’un recueil de ses poèmes voie le jour. La nature est omniprésente, les morts toujours présents et la poésie imprègne toutes les pages de ce court récit. Une belle découverte."
HELENE P.
"Ce livre est une pure merveille de sensibilité, de poésie et de mélancolie. Grâce à l'autrice, j'ai découvert Emily Dickinson et je vais rapidement lire ses poèmes. Au delà du côté biographique, Dominique Fortier en s'intéressant à la vie après la mort et surtout aux personnes qui entouraient la poétesse, nous parle du temps qui passe, de la solitude, des relations humaines, de notre rapport à la nature. Ce roman réussit à faire lien entre les vivants et les morts, la nature et les humains, c'est aussi un récit de femmes."
CYRIL B.
"Un moment empli de douceur comme la littérature peut en offrir parfois… L’écriture poétique, magnifiquement ciselée de Dominique Fortier rend un hommage flamboyant à Emily Dickinson. On entre dans son univers, dans sa maison à pas feutrés. Beaucoup de pudeur émane de chacun des personnages : Lavinia, Susan, Mabel , Millicent,… chacune jouant un rôle dans la transmission des poèmes, chacune apportant une nuance. Le moindre détail choisi avec élégance donne un élément essentiel à la compréhension globale de l’œuvre et permet de s’y plonger de façon plus éclairée. La poésie est aussi un personnage à part entière qui envahit chaque page. Emily est là, présente, forte, tellement vivante ! Son recueil se dessine pas à pas dévoilant l’essence même de sa pensée qui se lit dans les silences et les absences. Comment continuer à la faire vivre sans la trahir ? Un vrai bijou que l’on referme avec une tendresse infinie pour cette poétesse, avec l’envie de vivre encore quelques instants avec elle et les siens. Les vers de Lamartine s’imposent alors Ô temps suspends ton vol et vous heures propices suspendez votre cours…"
STEPHANIE M.
"Bonjour, Merci encore pour cette sélection du mois de Mai. J’ai voté pour « Les ombres blanches » car le roman m’a happée, je l’ai lu en une journée et je ne voulais plus le lâcher. J’ai aimé cette histoire de deuil dans le prisme de ces femmes. L’importance de la poétesse dans leurs cœurs. C’est un bel hommage rendu à Emily Dickinson. C’est aussi l’histoire de la naissance d’une auteure qui marquera notre histoire. Dominique Fortier a su retranscrire une certaine modernité dans les sentiments profonds que l’on ressent lors d’un deuil. Ces femmes, je les ai senties libre de ressentir des sensations ambivalentes. Alors que les sentiments ne se dévoilent pas au 18ème siècle. Maintenant je commence la sélection de juin ! Très belle journée"
GUYLAINE G.
"Dominique Fortier nous offre ici un livre qui questionne les traces avec délicatesse. S'il se déploie autour de l'édition posthume du recueil de poèmes d'Emily Dickinson, sa portée touchera chacun. Quelle empreinte laisserons-nous à notre mort? A quelles conditions celle-ci sera-t-elle conservée? Pouvons-vous nous être réellement rencontrés si nos pas se sont échappés du cadre? Un récit qui anime les ombres en douceur et illumine le regard."
AURORE B.
"Comme on est peu de choses : sans les interactions des femmes de son entourage, le monde serait passé à côté de l'oeuvre d'Emily Dickinson. C'est pourtant ce qu'elle souhaitait ! Quelle idée d'aller contre sa volonté en triant et regroupant des bouts de phrases et de textes couchés sur des bouts de papiers ou emballages ? Mais pourquoi ne pas les faire découvrir par plusieurs générations de lecteurs et admirateurs ? C'est une des question de ce livre, chacun y trouvera sa réponse. Ou pas."
FREDERIC B.
"J'aime la façon d'écrire de Dominique Fortier."
MARINE B.
"Une histoire de femmes , principalement, à travers laquelle nous assistons à la naissance de la grande poésie américaine. Emily Dickinson se dévoile par la précieuse observation de sa soeur qui va , contre la volonté d' Emily la publier après sa mort. Son oeuvre posthume traversera le temps car la jeune soeur Lavina a découvert le recueil d'Emily. Dominique Fortier, auteur de "Les ombres blanches" nous explique comment Lavina n'a pas respecté les dernières volontés d'Emily: brûler ses écrits. Ce roman est riche en témoignages historiques et nous apprenons comment vivait cette famille dans le Massachusetts de cette deuxième moitié du XIXème siècle, une Amérique rurale avant la guerre de Sécession. La vie y est austère. Emily écrit sur le deuil ,sur la poésie et sur la pouvoir de la littérature. Visionnaire, la femme en blanc ne laisse pas le lecteur indifférent."
ANNE V.
"Plonger dans 𝐿𝑒𝑠 𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑠 𝑏𝑙𝑎𝑛𝑐ℎ𝑒𝑠, c’est entrer dans un univers délicat où la poésie d’Emily Dickinson prend vie à travers les femmes qui l’ont entourée. Dominique Fortier nous offre un récit intimiste sur la transmission, la mémoire et l’amour des mots. À la mort d’Emily Dickinson, sa sœur Lavinia découvre des centaines de poèmes inédits. Avec l’aide de Susan, la belle-sœur d’Emily, et Mabel, la maîtresse de leur frère, elles s’attellent à faire connaître l’œuvre de la poétesse. Ce roman met en lumière ces femmes déterminées qui ont permis à Emily Dickinson de devenir l’icône littéraire que nous connaissons aujourd’hui. L’écriture de Dominique Fortier est empreinte de douceur et de sensibilité. Elle nous fait ressentir la présence d’Emily à chaque page, comme une ombre bienveillante guidant les vivants. Le roman explore la manière dont la littérature peut transcender la mort et offrir une forme d’éternité. Ce livre est une ode à la poésie, à la sororité et à la persévérance. Il m’a émue et m’a donné envie de redécouvrir les poèmes d’Emily Dickinson avec un regard neuf."
GERALDINE D.
"Délicatesse. Poésié. Sensibilité. Douceur. Ce sont les mots qui me viennent en refermant ce livre. La lecture de ce roman est très agréable, l'écriture de la canadienne Dominique Fortier est limpide. J'ai apprécié les liens que l'autrice tisse entre son héroïne et sa vie personnelle, comme un pont lancé entre deux époques, deux vies."
AUDREY-LAURE V.
"Imaginez découvrir, après la mort d'un être cher, des centaines de poèmes cachés, griffonnés sur des bouts de papier. C'est exactement ce qui est arrivé à Lavinia Dickinson après le décès de sa soeur, Emily Dickinson, en 1886. Ces poèmes, qui auraient pu rester à jamais dans l'ombre, ont finalement vu le jour grâce à l'intervention de Lavinia et de Mabel Loomis Todd, la maîtresse de leur frère. C'est une lecture qui m'a sorti de ma zone de confort, mais j'en suis contente. Car j'ai découvert un auteur, Emilie Dickinson. A travers la voix de ces proches, qui se remémorent leurs souvenirs, on en apprend plus sur elle, sur sa vie de recluse, sur ces écrits, ses interactions avec les autres. On ressent une certaine nostalgie à l'évocation de ce passé, mais ce n'est pas triste. On constate qu'elle a laissé une trace indélébile dans le quotidien et le coeur de ses proche, comme l'évoque si bien aussi le titre du roman. On parle bien sûr de deuil, d'histoire de famille, mais aussi de résilience, de passion, surtout celles des mots et de leur pouvoir mystérieux. Au final, on a un très beau roman hommage à ces personnes, qui se sont démenées pour faire vivre, après sa mort, la voix d'une grande autrice et pour la préserver de l'oubli."
BENEDICTE M.
"Les ombres blanches [CHRONIQUE] Avoir l'immense chance d'intégrer un jury de prix des lecteurs, c'est avoir l'occasion de découvrir des livres envers lesquels nous ne nous serions pas arrêté au premier abord en librairie ou ailleurs. Les ombres blanches de Dominique Fortier fait parti de ces livres... Ce roman n'est pas un coup de cœur mais c'est c'est une lecture qui m'a fait sortir de ma zone de confort et qui m'a permis de découvrir l'histoire d’Émilie Dickinson que je ne connaissais jusqu'ici que de nom. L'auteur a eu l'idée de prolonger l'histoire qui entoure la publication de la poétesse américaine Émilie Dickinson J'ai étonnamment beaucoup aimé l'écriture poétique mais pour autant limpide de l'auteur. Je dis étonnamment parce que je n'ai pas vraiment de sensibilité à la poésie ou aux métaphores. Ce roman est porté par plusieurs voix tantôt féminine interprétées par des personnages importants ayant gravité autour de la grande recluse qu'était Émilie Dickinson mais aussi par ce que j'ai interprété comme étant la voix de l'auteur lui même. Les ombres blanches fait partie de ces découvertes qui me donnent envie d'élargir mes connaissances littéraires et plus largement culturelles. En somme, une jolie découverte qui m'a évadé le temps de quelques heures dans un monde presque onirique."
MARINE B.
"Une très belle rencontre, un bel hommage à Emily Dickinson, autrice, poétesse américaine si singulière : coup de coeur !"
SONJA K.
"J'ai aimé ce roman tout en délicatesse, ces portraits croisés de femmes à différents âges de la vie, portées par des motivations, des visions de l'existence, des places dans la société différentes mais avec un point commun : une certaine invisibilisation. Cette union de femmes qui n'ont pas grand chose en commun pour mettre en lumière l'une d'entre elles m'a beaucoup touchée."
SABRINA L.
"Avec Les Ombres blanches, l’auteur signe un roman d’une grande délicatesse, qui conjugue intimité, silence et poésie. C’est une immersion dans l’univers intérieur d’Emily Dickinson. On entre dans ce roman comme on entrerait dans une maison ancienne dont l'auteur parvient à nous faire revivre le quotidien et la singularité de la poétesse : sa solitude choisie, son rapport au monde, son génie pudique. Loin du roman biographique traditionnel, Les Ombres blanches explore un chemin silencieux vers la poésie, l’effacement, la présence fragile des choses. L'auteur nous propose un bel hommage à la talentueuse Emily Dickinson."
JOHANNA B.
"Mon vote ira ce mois-ci à l'ouvrage "Les ombres blanches" de Dominique Fortier. Je ne connaissais d'Emily Dickinson que de nom, n'ayant lu aucun ouvrage d'elle mais en ayant entendu parler d'elle à travers notamment ses poèmes et herbiers. Aussi son isolement dans sa chambre a la fin de sa vie. Ça m'a permis d'en savoir plus. La publication de ses ouvrages m'a fait m'interroger sur la question de l'appartenance d'une œuvre. Est-on vraiment propriétaire de ce qu'on créé ? Peut-on supprimer ce qui est beau sous couvert de la volonté d'un(e) defunt(e) et inversement le diffuser quitte à le modifier et y apporter des corrections ? Le pouvoir d'une œuvre et l'effet qu'elle a sur les gens ne la rend-t-elle pas ainsi universelle ? Et plus généralement de quoi hérite-t-on vraiment hormis les biens matériels ? De traces, de choix à faire, de restes de vivants... Ce sont tous ces aspects qui au travers de l'ouvrage m'ont fait cheminer et réfléchir, et c'est ce que je j'aime dans la littérature. Quand elle soulève des questions et les prolonge dans la réalité quitte à les laisser en suspens. Tout au long du récit on se rend compte de la difficulté déjà de prendre cette décision d'aller outre la volonté d'une morte mais aussi de respecter son œuvre dans son intégralité. "Chère Lavinia, il n'est pas question de changer le sens, ni pour l'essentiel, la forme des poèmes, mais simplement de les rendre plus lisibles plus corrects du point de vue de la grammaire. Faites- nous confiance. Lavinia se sent tout à coup épuisée. Elle voudrait dire que, pour ce qu'elle en comprend, la poésie de sa sœur est le contraire de la correction, qu'elle appartient au domaine de la faute, de ce qui ne figure ni dans les manuels ni dans les dictionnaires, qu'elle réside dans cette distance qui l'éloigne de ce qui est normal, attendu, que la poésie vit dans cette surprise, qu'elle se construit avec de l'étonnement comme la ruche se construit avec du miel. Les poèmes d'Emilie sont le contraire d'une ligne droite - labyrinthe, vol d'abeille - en même temps qu'ils vont droit vers leur but, comme la flèche vers sa cible, qu'ils sont la fois la flèche, la cible la main qui tire et l'air fendu par la pointe d'acier. Ele voudrait dire tout cela, mais ne sait par où commencer. Ele finit par se lever, imitée par Mabel, en se demandant pour la première fois si elle n'aurait pas mieux fait de jeter les poèmes de sa sœur au feu qui, lui, les aurait pris tels qu'ils étaient." "Ce que Mabel pressent et que Higginson se refusera toujours de voir, c'est qu'Emily n'a jamais écrit autre chose que des moitiés de poèmes ; l'autre demi appartient à qui le lit, c'est la voix qui se lève en chacun pour lui répondre. Et il faut ces deux voix, la vivante et la morte, pour faire le poème entier." L'auteur évoque aussi le rapport aux livres et à la nature. Les deux se recoupent. C'est une attention commune au monde dont on ne prend pas toujours conscience et dont Emily semble donner en héritage à son entourage. "Millicent est passée maître dans l'art de percevoir les détails les plus infimes : un froissement de feuille, un hibou endormi...". Ce même rapport au dehors : "On fait de tout avec les arbres - même des livres. Les bibliothèques sont encore des forêts. Ouvrir un livre, c'est se retrouver au-dehors (de soi, du monde qu nous entoure) en même temps qu'au plus plus près des êtres et de ses propres secrets, par le prodige de cet autre monde inventé ou sauvé du temps, couché sur la peau blanche de ces grandes créatures dont les racines s'enfoncent profondément dans la terre tandis que leurs branches se tendent vers les nuages." Pourtant les uns meurent (forêts, océans, étoiles...) mais pas les livres. Et à travers eux les humains peuvent se sentir et rester vivants. "Outre les brèves étreintes qu'elle partage avec Austin, les livres restent le seul moyen qu'elle a trouvé de ne pas mourir complètement. Les mots ne sont pas vivants, et pourtant, depuis des mois, chaque fois que Mabel relit l'un des courts poèmes d'Emily, elle a limpression qu'un deuxième cœur se met a battre entre ses côtes. Peut-étre est-il là, le moyen de vivre cent vies sans pour autant tout faire voler en éclats, peut-étre s'agit-il de les vivre dans cent textes différents. Une vie par poème". J'ai aussi aimé ce qui a eu attrait à l'écriture. Dans un sens positif. "Si Mabel tient fort a faire un livre, cest qu'elle ne peut toujours pas se résoudre a avoir une seule vie. Elle a besoin de croire que d'autres existences sont possibles, toutes à la fois, qu' elle n'est pas obligé de faire un choix et de s'y tenir pour toujours, que plusieurs chances lui sont données et redonnées chaque jour, chaque heure de sa vie. La littérature telle qu'elle la conçoit est le contraire du renoncement." Mais aussi dans un sens négatif. "Depuis longtemps, Susan se méfie des livres, pressentant ceci : on n'écrirait pas si on ne mourait pas. Les livres sont le signe de la mort, comme le phare annonce un écueil ; dans les deux cas, une lumière dont on voudrait se passer. Sur les page blêmes des volumes tendus en peau de bête, les morts parlent aux vivants - et aux autres morts. Les livres sont des fantômes. Les lettres ne valent guère mieux qui se construisent à même l'absence de ceux qu on aime. Même les plus belles, les plus tendres et les plus émouvantes ne cessent de chuchoter : je ne suis pas là." Et à travers l'écriture c'est aussi la présence d'Emily qui perdure au même titre de ce qu'elle laisse derrière elle (habits...). Enfin, c'est l'histoire de la vie qui continue : famille, école, quotdien, amour, adultère, amitié... En narrant ce qui arrive à l'entourage d'Emily, c'est comme si l'auteur donnait corps à ses œuvres et les rendait plus vivantes. Elles sont là, non encore connues, à la merci de gens ayant leur vie propre. Il les place dans ce moment où elles n'existent pas encore à part entière. Il faut les déchiffrer, les lire, faire des choix, leur donner des titres... Outre leur publication, c'est aussi leur impact et influence. Ce qu'elles engendrent chez les autres. "Les poèmes d'Emily ont l'éternité devant eux, mais Mabel est cruellement consciente que la même chose n'est pas vraie d'elle". "Un matin, Millicent résout elle aussi de faire un livre avec des fleurs". La publication finale clôt un parcours de vie en même temps que d'édition. A travers la naissance du livre, c'est tout un pan d'existence de son entourage qui aura été transformé. Et même si le livre "ne ramène pas Emily à la vie, il ouvre une éternité". Au final un ouvrage d'une fausse simplicité dont la douceur n'a d'égale que la profondeur des sujets qu'il aborde. Un livre qui fait voir la mort autrement, comme la vie. Surtout pour ceux qui lisent ou écrivent. Et qui aura sans doute parlé à beaucoup de personnes du jury. Merci."
ARNAUD M.
"un style captivant pour une très belle histoire qui nous embarque rapidement. je recommande vivement cet ouvrage qui vous fera voyager dans le temps ..."
ELODIE S.
"Belle biographie romancée sur l'héritage d'Émilie Dickinson, qui pourra être une bonne introduction à l'œuvre de la poétesse américaine."
ERIC C.
"Un roman aussi doux et lumineux que sa couverture. Emily Dickinson n'est plus. Cloîtrée dans sa chambre depuis longtemps, elle s'est éteinte au milieu de ses écrits. Si elle a laissé des indications concernant ses journaux ou sa correspondance, elle n'a laissé en revanche aucune consigne au sujet de sa poésie. Que faire de tous ses poèmes ? Les publier, les faire passer à la postérité ou les faire disparaître comme le reste ? C'est la complexe question que se posent ses proches, qui arrivent vite à cette conclusion : ils doivent être publiés. Oui mais comment se retrouver dans ce foisonnement de textes ? Je n'ai pas lu le précédent texte de Domnique Fortier, "Les villes de papier", et cela ne m'a en rien empêchée d'apprécier cette lecture. Au-delà de l'hommage littéraire, ce roman est aussi l'histoire d'un deuil qui plonge chaque membre de la "famille" dans la stupeur, l'incompréhension, la douleur. Avec pudeur, l'autrice parcourt les couloirs de la demeure à la rencontre de ces êtres qui ont côtoyé Emily. Elle est presque vide à présent, seulement habitée par la sœur d'Emily et ses chats. Vide ? Non. Les pièces sont pleines de ces "ombres blanches", ces fantômes invisibles, ces mots écrits ou lancés qui laissent encore une onde. Et si c'était tout simplement Emily la somme de ces fantômes ? Emily qui continue d'habiter les esprits et les lieux. Il s'y passe peu de choses dans ce roman et pourtant l'intensité est présente dans les moindres détails. Contemplatif, le roman appelle aussi au respect de la vie dans les bonheurs du quotidien. Si l'autrice prend des libertés avec la réalité historique, elle offre un texte qui permettra de découvrir la poétesse par un nouveau prisme. À travers les yeux de ceux qui l'ont aimé et qui ont compris l'importance de ses écrits pour l'Histoire de la littérature. Bilan: Un roman sensible et sensuel, qui flirte avec l'éternité. Une douceur d'écriture, comme un flou artistique."
CELINE A.
"Découvrir la vie d'un aussi grand personnage qu'Emily Dickinson en la présentant sous l'angle de ce qui reste d'elle après sa mort, en voilà une drôle d'aventure ! Et pourtant, ce roman embarque, aussi bien par sa poésie que sa justesse. Trois femmes et une jeune fille se retrouvent liées dans l'étrange entreprise que celle de publier un livre à titre posthume tout en portant leur deuil. Moi qui ne connais pas l'œuvre de cette poétesse, Les Ombres Blanches m'a donné envie d'en lire plus et de découvrir un peu mieux le monde d'Emily Dickinson !"
CHLOE F.
"Un roman captivant. Dominique Fortier nous invite avec délicatesse, douceur, humilité et pudeur à découvrir Emily Dickinson, son univers littéraire et son environnement familial qu'elle a fortement marqué malgré sa retraite volontaire dans sa chambre. Une belle rencontre littéraire !"
VALERIE R.
"Les Ombres blanches est un roman rare et délicat. À travers ce texte subtil, le lecteur découvre — ou redécouvre — l’œuvre sublime d’Emily Dickinson. Non pas sous la forme d’une biographie romancée, mais à travers une réflexion narrative sur la postérité, la fidélité artistique, la fragilité de la création, le pouvoir des mots et des livres, la rédemption et la guérison. Ce n’est pas la vie d’Emily Dickinson que l’auteur met en scène ici, mais la trace qu’elle a laissée. Une ombre faite de vers murmurés et de solitude choisie. Que reste-t-il d’une artiste quand elle n’est plus là pour choisir ses mots ? Ce roman pose la question avec une justesse bouleversante. Ses proches ont tenté d’y répondre, avec leur cœur, leur sensibilité, et leurs propres limites. Que peut-on publier sans trahir ? Où s’arrête la loyauté, où commence l’interprétation ? Et comment transformer des douleurs intimes en mémoire partagée ? Un livre profond, une méditation littéraire sur la transmission, et un hommage vibrant à ce que la poésie peut offrir : un refuge, une lumière."
ANNE-LISE N.
"Un roman à la fois dense et intime, qui explore la mémoire, le deuil et la filiation avec une écriture subtile"
EMIR C.
"Les ombres blanches propose de découvrir l'œuvre d'Emily Dickinson à travers le deuil de sa sœur, sa nièce, sa belle-sœur et meilleure amie. Un ouvrage doux qui fleure bon le tea time anglais, une écriture fraîche et gourmande."
PHILIPPINE D.
"J'ai eu beaucoup de mal de choisir parmi la sélection de mai qui ne pas pas convaincu comme les mois précédents. Mais finalement c'est la délicatesse des ombres blanches qui m'a touché. Les émotions des différents personnages issus d'une même famille sont bien décrites et se font facilement ressentir. On sent bien qu'émilie est un point d'encrage familial fort, c'est notamment la relation différente que chacun entretient avec elle qui nous touche. Malgré le peu "d'actions", l'écriture est belle et facile."
EVA S.