En 1699, Ilaria Tagianotte naît dans une famille de marchands d’étoffes, à Venise. Sa mère place la petite Ilaria à la Pietà. Cette institution publique a ouvert ses portes en 1345 pour offrir une chance de survie aux enfants abandonnées. On y enseigne la musique au plus haut niveau et les Vénitiens se pressent aux concerts organisés dans l’église attenante. Cachées derrière des grilles ouvragées, les jeunes filles interprètes jouent et chantent des pièces composées exclusivement pour elles.
Ilaria apprend le violon et devient la copiste du maestro Antonio Vivaldi. Elle se lie avec Prudenza, une fillette de son âge. Leur amitié indéfectible la renforce et lui donne une ouverture vers le monde extérieur.
Le grand feu, c’est celui de l’amour qui foudroie Ilaria à l’aube de ses 15 ans, abattant les murs qui l’ont à la fois protégée et enfermée.
"La vie d'Ilaria à Venise se déroule au sein d'une institution religieuse mais auprès du maître Vivaldi et de ses compagnes musiciennes qui l'initient au chant puis au piano Evidemment, ce n'est pas facile tous les jours mais quelle enfance ! la rigueur de l'institution nempêche nullement l'innocence, l'amitié, la camaraderie, le rire, la joie et Ilaria va traverser ses jeunes années pour atteindre la vie de femme qu'elle mérite ! A tous ceux qui connaissent la rigueur de l'apprentissage de la musique, ce livre parlera ; aux autres, ce livre plaira !"
LINE L.
"L’écriture de Léonor de Récondo est toujours aussi remarquable avec des récits aussi durs que poétiques. Ici, nous suivons la jeune Ilaria qui grandit dans une institution où elle apprend la musique auprès d’Antonio Vivaldi qu’elle accompagne au violon. Elle évolue loin de sa famille, entourée de filles, puis découvre l’amour, celui qui la fait se consumer comme sa passion pour la musique. Un récit que l’on dévore d’une traite comme on assisterait à un opéra en ressentant de multiples émotions."
JULIA K.
"Une revisite de Roméo et Juliette mais du point de vue de Juliette ? Un amour impossible entre la naïveté de l'une et les désirs de partir de l'autre sur fond de décor vénitien. J'ai aimé le style qui fait appel à tous les sens, surtout celui de l'ouïe."
JULIE H.
"Mon vote de Mai se porte sur ce livre que j'avais auparavant acheté à titre personnel mais pas encore lu. C'est un peu un vote par défaut ce mois-ci tant les livres proposés étaient courts et déstabilisants. Celui-ci est celui est celui qui embarque le plus mais laisse toutefois un peu sur sa fin ...."
PATRICK B.
"Dans ce cadre venitien , l'histoire de cette jeune Illaria qui va apprendre la musique dans une institution religieuse rigide ; Placee par ses parents , elle va y apprendre l'amitié , la rancoeur et plus tard l'amour."
NADINE P.
"Par son écriture poétique et musicale, Léonor de Récondo m’a fait voyager à travers les époques, dans une Venise vibrante et sensorielle. J’ai suivi avec un intérêt croissant l’éveil d’Ilaria — à la vie, à la musique, à l’amour. Le feu, omniprésent, circule autour du violon, de Paolo, de Prudenza ; il brûle, consume, éclaire. Certains passages m’ont donné envie de les lire à voix haute, tant leur musicalité emporte et résonne. Je suis restée aux côtés d’Ilaria jusqu’à la dernière ligne, emportée par ce feu d’artifice final, inattendu, abrasif, bouleversant. Merci pour ce beau moment."
SABRINA R.
"Amis romantiques qui, tout comme moi, ont la larme facile, je vous recommande ce petit roman de Léonor de Récondo « Le Grand Feu ». Petit roman par la taille, un peu plus de deux cents pages, mais tous les ingrédients sont présents pour vous hérisser les poils et jouer sur la corde de votre sensibilité. Un cadre qui s’y prête, Venise la Sérénissime, ses canaux, ses palais, sa douceur, sa ferveur, les couleurs pourpres des soirs tombants. La musique et les chants qui vous envahissent. Les sentiments amoureux des héros, exacerbés par un tel cadre. En cette tout fin du XVIIe siècle, nait Ilaria dans une famille de marchand drapier. Francesca, la maman, a rêvé pour cette sixième de la fratrie d’une destinée plus noble que simple vendeuse dans un magasin, elle vivra en s’élevant : « Elle caressait le petit être à venir, tout en lui murmurant : si tu es une fille, tu chanteras avec elles ». Elles, ce sont les voix divines des « anges » qu’elle entend lors de célébrations à l’Ospedale de la Pietà. Avec l’appui de sa cousine Bianca, gardienne du tour (où les enfants sont abandonnés), véritable nourrice des orphelins et une promesse de tissus pour habiller les jeunes filles, Ilaria est admise dans la communauté. Séparation cruelle dès la naissance, mais synonyme de sûreté, comme si cet enfermement l’éloignait des nombreuses épidémies menaçantes. Ilaria grandit, sous la surveillance de la maternelle tante Bianca et de la Prieure qui admire la grâce de la jeune fille. Elle tombe sous le charme de la voix d’alto si grave de Maria, une grande, mais celle-ci, enorgueillie par le succès, la snobe. Elle aimerait prendre sa voix et la greffer dans sa gorge. Elle change d’avis, quand Antonio lui proclame en désignant un petit violon : « Une voix d’or dans les bras d’une enfant ! Elle s’approche aussitôt et, le tirant par la manche, lui dit, maestro, je veux en jouer ». Vous l’aurez compris, ce maestro n’est autre que Vivaldi, devenu responsable de l’enseignement de la musique dans cet établissement depuis 1703. Elle va montrer beaucoup d’application et un don certain qui lui vaudra de devenir sa copiste. Désormais le feu de la musique brûle en elle, bien vite rejoint par celui de l’éveil à la vie extérieure. Grâce à une proche camarade, elle fait ses premières sorties et s’émerveille de la magnificence de la cité et des ors de la famille patricienne dont Prudenza est issue. Lors d’une réception, elle fait la connaissance du frère, Paolo, d’un amour initial courtois cette rencontre se transforme bientôt en Grand Feu dévastateur. Léonor de Récondo, également violoniste, connait la musique. Elle sait nous faire vibrer par son langage sensuel, ses mots ondulent telles des vaguelettes sur la lagune. Récit lumineux et incandescent. Seul petit bémol, sa brièveté, les protagonistes aurait sûrement mérité un peu plus d’épaisseur à mon goût."
JACQUES C.
"Le grand feu est le nouveau roman de Léonor de Récondo dont on retrouve avec plaisir la superbe écriture. L’histoire se situe en 1700 à Venise, où une jeune fille, Ilaria, est abandonnée par ses parents dans une institution religieuse fermée, la Pieta, afin qu’elle y apprenne la musique. Ilaria se consacre au violon sous la houlette de Vivaldi et le regard tendre mais distant de sa tante Bianca, à l’abri des regards et surtout à l’écart de sa famille qu’elle ne voit qu’une fois par an le jour de Noel. Malgré son amour de la musique, qui fait écho à la formation de violoniste de l’autrice et qu’Ilaria vit comme un grand feu intérieur, elle brûle de découvrir ce qui existe dehors et profite de son amie Prudenza, une externe, pour sortir de l’institution. Elle rencontrera l’impossible amour, celui absolu de l’adolescence, qui réveillera ce feu qui la consume. Un livre très beau sur la musique, la vie, les élans irrésistibles de la passion, le tout au cœur d’une ville ardente. Bref, un très bon roman avec un magnifique poème d’Emily Dickinson en guise d’épigraphe."
KARIN T.
"Venise, XVII ieme Siècle, la lagune, l'amour de la musique, l'enfermement dans un établissement pieux d'une jeune fille qui trouvera la liberté dans l'amitié, l'amour et grâce à son violon. Tout est sensuel dans cet ouvrage. On écoute les pas feutrés, on respire l'odeur de la lagune, on partage l'isolement de la jeune Ilaria, on est bercés par les cordes de son violon. Un moment de grâce à déguster délicatement."
BRIGITTE M.
"Avec "Le Grand Feu", Léonor de Récondo confirme, avec une justesse rare, son talent pour faire vibrer les mots à l’unisson des émotions. À travers le parcours d’Ilaria, orpheline surdouée du violon élevée à l’Ospedale della Pietà de Venise, l’autrice signe un roman profondément lyrique, porté par une écriture ciselée et une évocation sensorielle de la musique qui bouleverse. Le roman est un chant d’amour à la musique baroque, mais aussi un regard subtil sur la condition des femmes dans la Venise du XVIIIe siècle. Ce qui frappe d’abord, c’est la finesse du style. Léonor de Récondo, elle-même violoniste de formation, insuffle à chaque phrase une musicalité palpable. Loin de toute emphase, sa langue est précise, souple, portée par un rythme qui épouse celui des sentiments d’Ilaria. Elle réussit le tour de force de faire entendre la musique par les mots : les mouvements de l’archet, les silences suspendus, la tension d’un concerto deviennent tangibles. Ainsi, lorsque Ilaria découvre la sensation du jeu en solo, on lit : « elle ferme les yeux, et dans le noir des paupières, la musique éclate, brûlante, souveraine ». La musique devient ici une voie de libération, un espace d’émancipation. Venise, sous la plume de Récondo, est un personnage à part entière. Elle ne la décrit jamais de manière touristique ou attendue, mais en révèle les contrastes – la beauté éclatante des canaux, les ombres des ruelles, la splendeur mystérieuse de la Pietà. On est plongé dans une ville-palimpseste, pleine de bruits, d’odeurs, de murmures, comme dans une partition baroque. L’autrice parvient à recréer avec justesse le monde clos et hiérarchisé de l’institution religieuse-musicale, où les jeunes filles, bien que talentueuses, sont souvent invisibles. La galerie de personnages est peinte avec une remarquable subtilité. Ilaria, bien sûr, incarne la fougue, la curiosité, mais aussi les doutes d’une jeune fille en quête d’identité. Autour d’elle gravitent des figures nuancées, comme le maître d’archet Lorenzo ou même Vivaldi lui-même, présenté sans emphase hagiographique, mais avec humanité et sobriété. Chacun porte sa propre musique intérieure, ses failles, ses silences. "Le Grand Feu" est bien plus qu’un roman historique. Il est une immersion, un transport, un feu intérieur. À la fois intime et universel, il célèbre les élans de vie, les passions secrètes, et surtout, le pouvoir de la musique comme langage de l’âme. Léonor de Récondo y déploie toute la richesse de sa sensibilité d’artiste et de romancière, et offre au lecteur un voyage bouleversant, à la fois ancré dans l’Histoire et porté par la lumière intemporelle de l’art."
ARNAUD C.
"C’est un roman tout feu, tout flamme. Le feu de la musique, le feu du désir, le feu de la révolte. Ilaria, confiée toute bébé à La Pietà par une mère qui rêve d’un autre destin que le sien, grandit dans l’austérité d’un quasi-couvent, entre rigueur et extase artistique. Sous l’œil de Vivaldi — oui, le Vivaldi — qui décèle en elle un génie précoce, elle s’embrase pour son instrument. Mais aussi pour Maria, voix angélique et inaccessible, Prudenza, complice vibrante de ses premières émotions d’adolescente et Paolo, son frère. Les personnages, jeunes, exaltés, incandescents, brulent d’une intensité rare. Leur passion, absolue et sincère, n’est pas sans douleurs : prisonnières d’un cadre rigide, promises à un destin étroit, elles luttent pour exister à travers l’art. La musique devient alors langage, refuge, flamme. La fin, très belle, laisse une impression d’accomplissement et de grâce. On referme le livre comme on achève une œuvre envoûtante, le cœur un peu serré, mais enrichi. La plume de l'auteure est une caresse tendue comme une corde, pleine de silences, de soupirs, de feu contenu. Ce roman est une déclaration d’amour à l’art, à l’émancipation douce et profonde. Une œuvre courte, poignante, inoubliable."
ANNE F.
"Le grand feu est un roman court mais intensément lumineux, qui brûle doucement et durablement. Léonor de Récondo y déploie une langue d'une rare beauté, qui alterne entre prose et poésie! Même lorsqu'elle reste narrative, son écriture conserve une vibration poétique singulière, avec des formules belles et inattendues, qui la distinguent de la production romanesque actuelle. Madeleine, jeune femme enfermée dans un rôle imposé, découvre peu à peu sa voix - au sens propre comme au figuré. Le roman aborde l'émancipation, le désir, l'art, la transgression - mais sans jamais forcer le trait. Tout passe par la sensation, le rythme, les images : le corps devient langage, le silence devient cri."
MARIE-AMELIE P.
"Venise, 1699. Venise et sa lagune, ses bateaux taxis et ses gondoles. Venise et ses canaux étroits, la Pietà et le palais Leoni. C'est ici que née Ilaria entre amour et abandon car très vite confiée à une institution qui recueille les enfants en les vouant corps et âmes à l'art. C'est ici que le feu de la musique, ses doigts sur les cordes d'un violon, la consumme. C'est ailleurs que le feu charnel la dévorera à s'en jetter dans les eaux de la ville. Se roman m'aura fait voyager grâce à la musique d'Ilaria et la plume de Léonor de Récondo. On sent à travers ses mots qu'elle est musicienne, violoniste, tout comme Ilaria. Elle donne des couleurs à la musique, les descriptions sont poétiques et la fin de son roman est à couper le souffle. Comment vivre dans une ville qui n'est que eau quand tout son être brûle ?"
JULIE M.
"Ce court roman de Léonor de Récondo raconte la vie flamboyante d'Ilaria, une jeune vénitienne placée en institution pour jeunes filles, découvrant la passion de la musique et de la vie de manière plus générale. Venise constitue un magnifique décor pour l'intrigue, qui mêle écoute musicale, découverte du plaisir et drame de l'existence. La passion, même si elle est diversement vécue par les protagonistes du récit, est le véritable fil rouge du récit. Une belle découverte !"
NICOLAS R.
"Ilaria, encore bébé, est confiée à la Pieta, une institution qui recueille les enfants abandonnés et leur enseigne la musique. A défaut de jouir de l'amour de sa famille, Ilaria découvrira la passion à travers la musique. Le violon et son amour pour le frère de son amie Prudenza feront exploser son coeur. Quoi de plus beau que de vivre une passion! même au risque de se brûler les ailes... L'autrice nous livre ici un bel hymne à l'amour"
BRIGITTE M.
"Venise, début du dix-huitième siècle. Francesca décide de confier son bébé, son dernier enfant, sa petit Ilaria, à la Pietà. Elle ne l’abandonne pas mais souhaite pour elle la meilleure éducation et un avenir de musicienne. Ilaria apprend le violon avec un maître exceptionnel : Antonio Vivaldi. Elle se lie d’amitié avec Prudenza et c’est avec elle que naissent d’autres désirs, toujours plus vastes : voir Venise, la sentir vibrer comme l’archet sur son violon, connaître l’amour, s’enfuir vers de lointains horizons. La musique est une promesse d’émois infinis, de libertés à conquérir. Roman lumineux à l’écriture douce et enivrante dont la partition ne cesse de nous charmer, Le Grand Feu nous offre une respiration. Il se lit, se ressent et s’écoute, avec en toile de fond la Sérinissime des étoffes prestigieuses et des musiques baroques. Un joli coup de cœur pour moi, inattendu."
SANDRINE J.
"Amour foudroyant et amitié, au tempo adagio des violons et au rythme de l'eau murmurant dans les canaux de la Sérénissime. Le récit que nous propose Léonor de Récondo se lit, s'entend et se ressent. C'est la découverte de l'amour, maternel puis passionnel, qu'Ilaria va vivre dans cette institution où sa mère lui a offert une chance de s'élever dans la spiritualité musicale. Et en quelques pages, tout s'embrase."
SOPHIE-ANNE P.
"L’histoire d’Illaria, pourrait sembler banale au premier abord : elle est enfermée alors qu’elle n’est qu’un nourrisson dans la Pietà et sa vie tourne autour de la musique et plus particulièrement, celle du prêtre roux Antonio Vivaldi, dont elle est l’élève et la copiste, mais elle se révèle flamboyante, absolue, irréversible. Dès les premières lignes, l’autrice nous immerge au cœur de la Sérénissime, on croit à chaque page entendre le murmure des ruelles, les pas sur le pont du Rialto, la musique du violon d’Illaria ou le glissement d’une gondole, telle une ardente mélodie. Chaque fois qu’Illaria prend l’archet, son corps s’embrase. Elle est comme habitée par la musique, elle sent un brasier grandir en elle, s’emparer de toutes les parcelles de son corps. Mais un autre feu, celui de l’amour pour Paolo, envahit bientôt son cœur en l’éveillant à la passion et au désir. Dans une langue virtuose, Léonor de Récondo révèle la passion qui brûle en nous et nous consomme avec un titre qui prend tout son sens dans les ultimes pages de ce très beau récit."
ISABELLE V.
"Incandescent ! J'ai une affection particulière pour la plume de Léonor de Récondo, dont j'avais savouré "Pietra Viva" au style autant poétique que les décors italiens majestueux dans lesquelles elle nous emmène. Avec "Le Grand Feu", c'est cette fois-ci à Venise que nous partons, dans un orphelinat du XVIIIe siècle, où la jeune Ilaria, fille de tisserands, est placée dès son plus jeune âge pour apprendre la musique. Mais alors qu'elle se rêvait chanteuse, Ilaria fera à l'âge de sept ans une rencontre avec son instrument, le violon, qui deviendra plus qu'une part d'elle-même, ce sera sa lumière. Cette fusion avec son instrument façonnera sa vie, sous l'égide d'un certain Antonio Vivaldi, permettant à Ilaria de trouver sa place au sein de la Pietà, où elle souffre d'un sentiment d'enfermement. Son amitié indéfectible avec la jeune Prudenza l'ouvrira au monde extérieur en lui permettant d'assister à des évènements hors des murs de l'orphelinat et s'ouvrir à de nouveaux horizons. Comme dans "Pietra Viva", Léonor de Recondo renoue avec les décors sublimes de l'Italie où le son des violons côtoie le froissement des étoffes, les escapades en gondole et les partitions éclairées à la bougie. C'est un voyage sensoriel dans le temps et dans l'histoire qui m'a captivée au fil des pages et m'a fait dévorer ce roman en quelques heures à peine. Il y a beaucoup de poésie dans ce récit onirique et flamboyant !"
CLAIRE P.
"Et si l’amour absolu n’était pas un refuge mais une épreuve ? Dans Le Grand Feu, Léonor de Récondo ne raconte pas une histoire d’amour, elle la fait ressentir comme un choc, une brûlure, une illumination. Un roman incandescent, d’une intensité rare, qui interroge autant qu’il éblouit. Le Grand Feu ne se lit pas, il se traverse. C’est un roman qui consume, qui irradie, et qui nous laisse avec cette question brûlante : jusqu’où peut-on aller par amour ? Un chef-d’œuvre de lumière et d’ombre, à lire en retenant son souffle."
EMELINE F.
"Quelle magnifique histoire que le Grand feu ! Un Roméo & Juliette revisité dans la Venise du XVIIè siècle. Ilaria est la sixième enfant de Francesca et Giacomo Tagianotte et comme le veut la tradition, on essaie de confier ses filles à la Pieta. Ilaria va intégrer ce couvent et se consacrer à la religion et à la musique. Une chance inespérée puisqu'à cette époque, c'est le grand Vivaldi lui-même qui enseigne à la Pieta. Sa mère rêve que sa fille chante mais c'est vers le violon que se tourne Ilaria en suivant scrupuleusement les cours d'Antonio et en devenant sa copiste personnelle. Elle va se lier d'amitié avec Prudenza Leoni qui vient prendre des cours au couvent. Les seules sorties d'Ilaria se feront grâce à la demande de son amie, qui vient d'une riche famille. Paolo, le grand frère de Prudenza, amateur d'armes et de voyages, va tomber sous le charme d'Ilaria... et peu à peu le feu va le consumer. A Venise tout est possible... En gondole, sur l'eau, on se laisse porter par la mélancolie du violon d'Ilaria, par le chant sacré de ses consoeurs... On imagine sans mal le grand Vivaldi penché sur ses partitions... et on brûle de savoir si l'amour triomphera pour ces deux-là... Une ode à la musique et à l'amour !"
JILLIAN B.
"Ce fût une lecture plaisante que ce "grand feu". Ecriture poétique, musicale, je me suis projeté dans l'esprit vénitien de la fin du 17ème siècle. De belles descriptions, des personnages attachants (comme le grand Antonio Vivaldi) et au fur et à mesure des pages qui se tournent : une histoire d'amour shakespearienne. Je suis clairement sorti de ma zone de confort littéraire et ne le regrette pas."
DAVID ALEXANDRE P.
"« Le grand feu » de Léonor de RECONDO : • J’ai apprécié ce livre avant tout pour son contexte historique. • Je suis toujours ravi de retrouver la Venise du XVIIème siècle et son cadre enchanteur. • Par ailleurs, je ne connaissais pas l’existence de cet OSPEDALE DELLA PIETA où les familles vénitiennes pouvaient abandonner leurs jeunes enfants (des jeunes filles exclusivement) en les mettant dans des boîtes que les sœurs de cet établissement recueillaient ensuite avant que ces enfants abandonnés soient formés à l’activité musicale (chant ou pratique d’un instrument). • L’établissement était fort réputé à la fois du fait des enseignants de musique qui intervenaient sur place (le plus célèbre étant Antonio VIVALDI que l’on retrouve ici dans ce roman) et par le haut degré de perfection des jeunes musiciennes. • Nous suivons ici l’arrivée de la jeune Ilaria TAGIONOTTE à la PIETA (comme on disait à l’époque), son passage de bébé à la jeune femme qui va éprouver ses premières émotions amoureuses mais également son accession au statut de musicienne de premier plan. • Le tout est bien écrit et se lit très facilement et avec plaisir. • J’ai été très surpris de découvrir que ALBIN MICHEL venait juste de publier le livre « La virtuose » de Harriet CONSTABLE qui traite quasiment du même thème. • Je recommande pour finir le livre de Léonor de RECONDO à tous les amoureux de Venise et à tous ceux passionnés par la musique classique qui est omniprésente dans ce livre. • Ouvrage lu dans le cadre du Jury 2025 du Livre de poche dans la catégorie « Romans »."
ERIC L.
"Venise contée à une autre époque via l'histoire d'Ilaria, de son abandon dans un couvent par sa mère, de son amour pour le violon et par la suite pour Paolo ; des amours qui la consument de l'intérieur n'ayant elle-même pas appris à aimer et à être aimée tout simplement. Une ode à la liberté racontée dans un langage poétique et qui nous transporte à travers les canaux de cette ville à la fois romantique et si tragique."
ANGELIQUE D.
"J'ai été totalement transportée dans cette ville de bordée de canaux, encore rurale, préservé des hordes de touristes qui viendront la visiter quelques siècles plus tard. Les habitants se déplacent en gondoles, les maisons sont accessibles directement depuis la mer. le paysage est enchanteresse. Ce qui l'est sans doute un peu moins, c'est la rugosité de la vie à la Piéta. À cette époque, les abandons étaient nombreux. Des mères-filles, des mères célibataires ou des mères qui ne pouvaient pas subvenir aux besoins de leurs enfants… elles abandonnaient leurs filles dans une alcôve de la Piéta avant de sonner la cloche annonçant qu'un enfant y avait été déposé. L'enfant était pris en charge, nourri et éduqué, dans la foi et la musique. Seulement les jeunes filles étaient obligées de rester vivre à l'intérieur de l'institution, sans jamais pouvoir en sortir, seulement pour les rares concerts ou événements musicaux et religieux d'importance. L'ambiance est singulière, parfois glaçante tant elle semble stricte. Il faut savoir qu'Éléonor de Récondo est une célèbre violoniste, qui s'est très certainement inspirée des sensations que lui procure cet instrument pour décrire les sentiments qui animent Ilaria. C'est un instrument noble, gracieux, qui peut être doux et puissant à la fois. Son écriture est à l'image de cette instrument : légère, sensible, aérienne, quasiment lyrique. Les phrases nous portent, tantôt courtes ou longues, dans une valse d'émotions brûlantes. Il est clair que ce livre m'a fait penser à L'amie prodigieuse d'Elena Ferrante, avec comme similitude une existence rurale dans une Italie pauvre d'un autre temps. Ce que j'ai aimé dans le grand feu, c'est la dose de romantisme, subtile, pudique, qui arrive à pas de loup, puis se glisse imperceptiblement dans le quotidien d'Ilaria. Sans même s'en apercevoir, elle va apprendre la puissance de l'amour et du désir pour finalement terminé en apothéose par une scène finale qui m'a fait penser aux plus grandes tragédies grecques. Un récit court mais fulgurant, à l'image de l'amour qui a traversé brièvement notre jeune héroïne. Une histoire brûlante qui prend place dans la Venise du XVIIème. Une écriture lyrique, aérienne et poétique pour conter l'évolution d'Ilaria, d'orpheline à virtuose du violon, en passant par amoureuse passionnée. Un très bon moment de lecture, dépaysant et intense."
ANAÏS L.
"Bonjour, ce commentaire n'a pas vocation à être publié, mais j'ai trouvé la sélection de ce mois assez difficile à lire. Malheureusement, je n'ai pas été touchée par la dimension contemplative et l'extrême lenteur du Volume du temps ni des Ombres Blanches. De fait, "Le Grand Feu" dénote ne serait ce parce que "quelque chose se passe". Merci en tous cas pour la découverte, même sans y trouver un grand intérêt, ces deux autres lectures restent intéressantes (ne serait ce que pour préciser ses propres goûts) !"
HELENE F.
"L'histoire d'Ilaria nous embarque à Venise aux XVIII siècle, dans une institution pour enfants abandonnés qui sont élevés pour devenir musiciens. A la fois prisonnière et protégée, Ilaria découvre l'amitié, l'amour de la musique, un immense compositeur et l'amour charnel. L'écriture de Léonor de Récondo est sobre, pleine nuance qui nous fait aborder aussi bien la dureté que la tendresse. Un livre à ne pas manquer."
NATALIE D.
"Je vote pour ce roman pour deux raisons : la beauté du verbe et une description incroyable de Venise qui m'a donné envie d''y retourner. Avec Le Grand Feu, Leonor de Récondo livre un roman incandescent, sensuel et d'une justesse rare. Elle écrit avec une grande finesse. Son style est beau, fluide, parfois poétique, toujours juste. On ressent chaque émotion, chaque souffle. L’histoire parle d’amour, de liberté, de choix, et de ce que ça coûte de suivre son cœur. Le Grand Feu est un livre puissant et touchant, à la fois doux et brûlant. Une lecture marquante, qui reste longtemps en mémoire. À lire si vous aimez les histoires fortes et bien écrites, avec des personnages profonds et beaucoup d’émotion."
MERIEM B.
"Quelle beauté.. un livre puissant, poétique et captivant. Le symbole du feu qui embrase tout, qui fait se sentir vivant mais qui peut aussi tout arrêter. Et la musique, qui protège, qui permet de survivre, de vivre, de transmettre grandir... J'ai été profondément touché par ce livre."
MYRIAM S.
"Transporté dans la Venise du XVIIeme siècle, nous sommes plongé dans un récite à la fois réaliste et poétique ou s’entremêlent les puissances de la musique et des sentiments. Quelles évasions!"
THOMAS T.
"D'une rare finesse, douceur et humanité, Léonor de Récondo nous livre l'histoire touchante d'Ilaria Tagianotte dans la Venise du XVIIIe siècle. Entre le parcours d'une jeune femme qui se cherche et la résurrection de l'une des plus belles villes du monde à l'époque moderne, ce roman a su me toucher par sa grande tendresse. Nous aimons Ilaria dès la première ligne. Nous craignons pour elle. Nous nous révoltons avec elle. Nous vivons avec elle. Nous subissons les injustices d'une société alors si codifée. Ilaria nous touche, ses désirs d'ailleurs, d'aventures et de découverte deviennent les nôtres, et le feu qui l'habite, pourtant si fragile, potentiellement si éphémère, s'embrase pour devenir ce Grand Feu qui nous consume."
MAXIME N.
"Léonor de Récondo signe un roman envoûtant où la sensualité de la musique embrase le destin d'une jeune violoniste, entre passion et quête de liberté. Un grand feu d'émotions dans une Venise baroque."
MARINE G.
"« La contemplation, c'est la joie d'Illaria. Écarquiller les yeux, et laisser les paysages, les visages entrer en elle. Comme maintenant, le canal qui la remplit d'eau, vaguelettes contre les parois de son corps, coups de rames sur sa peau, cris des gondoliers qui résonnent sur son thorax. » Je ne suis pas une adepte de la musique baroque et Venise ne me fait plus rêver depuis longtemps, pourtant ce roman m'a enchantée sans aucune réserve. A Venise au XVIII, la peste emporte tout. Illaria est confiée à sa naissance par ses parents à La Pieta, institution qui recueille les orphelines et les voue à la musique, elle y devient la copiste d'Antonio Vivaldi, oui Le Vivaldi. Prudenza, fille d'une riche famille patricienne, qui vient prendre des cours de chant à la Pieta, est son unique lien avec l’extérieur. Car Illaria vit au cœur de Venise sans la connaître, elle étouffe et lorsque l’amour croisera son chemin elle se consumera, ce n'est pas rien de l'écrire! Le Grand Feu est un roman d'apprentissage résolument féministe, fait d'eau et de feu, d'émotions musicales et de passion amoureuse, où le désir d'émancipation imprègne les pages, et dans lequel le corps musicien prend vie sous nos yeux, crescendo et avec brio."
STEPHANIE P.
"Un joli voyage à Venise, avec la musique et l'amour en toile de fond. Une belle découverte que de suivre l'histoire d'Ilaria par cette plume qui nous transporte à l'aube du 18ème siècle."
SEBASTIEN G.
"Une belle découverte et l'occasion de se replonger dans l'oeuvre de Vivaldi"
CHARLY P.
"Un roman qui m'a littéralement transportée ! J'aime beaucoup la musique classique, et le violon est mon instrument préféré, celui qui éveille le plus d'émotions, qui me donne toujours la chair de poule et les larmes aux yeux, mais ce roman est bien plus que cela. Une histoire d'amour, envers la musique, mais aussi envers sa famille, et les sacrifices que l'on est capable de faire pour les êtres aimés; mais aussi envers les sacrifices que l'on est capable de faire pour poursuivre ses rêves. Les aventures d'Ilaria m'ont fait rêver et beaucoup fait réfléchir à ma propre vie et à mes priorités."
PAULINE R.
"Une héroïne inoubliable"
BEATRICE D.
"J'ai été très touchée par l'atmosphère de ce livre fait de douceur musicale, de volupté italienne mais aussi de tristesse dans laquelle m'a enveloppée l'auteur avec son écriture de musicienne."
CATHERINE C.
"L'écrivaine a su nous emporter à l'époque de Vivaldi à travers l'histoire d'Ilaria qui grandit et s'épanouit dans un environnement protégé et se laisse emporter par l'amour."
NADEGE L.
"Le Grand Feu de Léonor de Récondo m’a transporté avec émotion dans la Venise de l’époque, tout particulièrement autour de la Pietà, ce lieu où la musique devient une véritable raison de vivre. Le récit, à la fois poétique et rythmé, suit le parcours d’une jeune virtuose du violon, où la passion pour la musique se mêle aux élans d’amour et aux tourments personnels."
MILO D.
"Quelle découverte ! Une courte vie guidée par les sentiments. Comment peut-elle justement être consumée, au sens propre, par un amour naissant, entier."
ARMELLE D.
"Des quelques livres de Léonor de Récondo que j'ai lu, celui-ci est différent. Il nous fait voyager dans le temps, au XVIIIème siècle mais surtout il nous conduit à Venise. Venise n'est plus la sérénissime, la puissance maritime du Moyen-Age mais reste une ville de palais et de culture. Le grand feu c'est la Venise de la musique. Ilaria rejoint la Piéta, une institution qui recueille les enfants abandonnés car sa mère veut lui donner une chance de recevoir un enseignement exceptionnel. Ainsi, cela tenait à cœur pour l'autrice de partager sa passion pour la musique et le violon. L'héroïne grandit et découvre l'amitié et l'amour. Dans Le Grand feu, Venise n'est pas la ville qui fait rêver mais celle depuis laquelle s'élève des notes et qui complète notre imaginaire d'une ville à part."
NATHALIE M.
"Sans hésitation je vote pour ce roman qui m'a emporté ! J’ai dévoré ce livre avec passion, emportée par la richesse historique et artistique que Léonor De Recondo nous donne à lire. Venise, en 1669, se relève lentement de la peste et retrouve son éclat. Dans cette cité où l’art et la musique vibrent au rythme des gondoles, naît Ilaria, sixième enfant de Francesca et Giacomo Tagianotte. Fascinée par les voix célestes de La Pietà, sa mère décide sans hésiter de la confier cette institution religieuse, la Pietà, où les jeunes les filles de bonnes familles peuvent y recevoir une formation musicale d’exception. Au sein de ce couvent, nous suivons le parcours d’Ilaria, marquée par la solitude et le sentiment d’abandon, mais illuminée par sa découverte du violon sous l’égide d’Antonio Vivaldi. Sa rencontre avec Prudenza, qui deviendra sa meilleure amie et lui permettra de découvrir le monde. Léonor De Recondo nous livre un récit fascinant où Venise resplendit. À travers ses mots, la ville prend vie, suspendue dans le temps, bercée par les eaux mouvantes et les murmures des artistes. L’autrice esquisse également le portrait vibrant du Maestro Vivaldi, maître de génie. Sa plume nous emporte jusqu’aux flammes de passion et de musique qui embrasent Ilaria, nous laissant émerveillés par cet éclat narratif. "Ces faisceaux de musique qui se rassemblent et s’embrasent", une phrase qui résume parfaitement l’intensité de ce roman."
CHRISTELLE B.
"Un roman flamboyant , d'un grand romantisme . Un tableau dramatique autant qu'éblouissant , de l'art à l'état pur ."
YVES S.
"Le grand feu nous permets de suivre le parcours d'une jeune fille , confiée à une institution religieuse dès son plus jeune age ou elle apprends le violon dans la ville de Venise du XVII siècle. Leonor de Recondo nous plonge dans ce monde bercé par la musique, par les arts, par le silence, ses canaux, ses palais et sa douceur. Ilaria se liera d'amitié avec Prudenzia et grâce à cette rencontre découvrira le monde exterieur et l'amour avec la connaissance du frère de son amie. L'autrice raconte l'élan de la passion musicale et amicale. Excellent roman."
FLORENCE S.
"Le récit se déroule à Venise en 1966, où la petite Ilaria est recueillie à la "Pietà" pour y apprendre la musique et notamment le violon. Cependant, l'héroïne en soif d'aventure, entraîne le lecteur dans une série de péripéties palpitantes."
SEBASTIEN P.
"Avec « Le grand feu » , Leonor De recondo nous plonge dans la Venise du fin du 17e siècle. Ilaria , dernière née de la famille Tagianotte, marchands d’étoffes, va dès sa naissance avoir à réaliser le vœu le plus cher de sa mère : elle va devenir une brillante artiste.Pour se faire, le sacrifice n’est pas moindre : Ilaria sera confiée , telle une orpheline, à la Pieta, lieu de recueil des enfants abandonnés et dont la musique est le pivot . Chacune des petites âmes recueillies va grandir , en marge du monde , entre les murs de cette institution, dans une vie totalement dédiée à la musique. Dans ce récit, on assiste à l’émerveillent d’Ilaria pour le violon , pratique qui la comble. Mais cette histoire va être bouleversée par la découverte du monde extérieur , perception inoubliable pour Ilaria . Le récit prend alors des allures de tragédie et c’est en toute fin de lecture que l’on en comprend pleinement le titre,"
ISABELLE S.
"Le livre de Léonor de Récondo m’a attiré car il se passe à Venise, à l’époque d’Antonio Vivaldi, en présence même du Maestro, qui joue les seconds rôles dans cette histoire. On suit sur 230 pages Ilara une jeune fille enlevée à ses parents (avec leur consentement) afin de lui faire apprendre le violon auprès du Maître. En ce début de XVIIIè siècle, elle découvre la vie, l’amitié, l’amour et bien entendu, l’amour impossible qui se termine mal… C’est un livre intéressant même si finalement assez anecdotique; il paraît que c’est bien écrit, sans doute, mais parfois le style tourne un peu à vide. On ne voit pas bien finalement ce que l’autrice a voulu nous dire et la musique est finalement trop au second plan pour me satisfaire totalement… Mais cela reste un livre qui infuse en nous, l'atmosphère reste en toile de fond et on se souvient longtemps de cette lecture."
EMMANUEL D.
"La plume de l’autrice est très poétique ce qui a rendu ma lecture très agréable. J’ai apprécié découvrir Venise et ses gondoles. Je me suis beaucoup attachée à Illaria ce bébé confié à la Pièta une institution religieuse. Dans cette institution où parfois les punitions peuvent être sévères, Ilaria choisira de jouer du violon elle deviendra une grande virtuose. C’est les larmes aux yeux que j’ai refermé ce magnifique roman une fin tragique mais si belle rejoindre son amour. Merci Livre de Poche pour cette belle découverte"
SABRINA D.
"Très beau livre"
HELENE D.