Ce jour-là, Penda aurait préféré ne pas décrocher le téléphone et éviter les mauvaises nouvelles. Trop tard, elle apprend que son copain Jimmy est hospitalisé après une garde à vue. Sa mère est introuvable, alors le médecin cherche à contacter Mami Pirate, grand-mère de Penda et voisine bienveillante du malheureux Jimmy.
Rien ne va plus. Penda vient de se faire virer de la supérette du coin où elle était caissière depuis la fin de ses études. Elle pense à rejoindre le cabinet de guérisseuse de Mami Pirate. Pour cela, il faut que sa grand-mère l’initie au Bwiti, cérémonie traditionnelle gabonaise consistant à entrer dans un autre état de conscience, afin de se laver des maladies de l’âme et des pathologies psychiques. Dans l’espoir de sauver Jimmy, Penda se lance, mais son apprentissage est compromis par un être qu’elle a la faculté de ressentir depuis l’enfance, quand d’autres ne peuvent ni le voir ni l’entendre : son djinn.
"Ce petit roman est une étincelle de fantaisie, d'humour, d'amour, tout ce dont nous avons tous bien besoin pour ensoleiller notre quotidien ! Entre sa grand mère guérisseuse, son ami Jimmy qui vient fait son entrée en hôpital psychiatrique, sa recherche inconscience de ses racines gabonaises, Panda a fort à faire ! Ellez foncez découvrir ce curieux roman qui, en redéfinissant le langage, va vous étonner, vous faire sourire et peut être même vous bouleverser !"
LINE L.
"Djinns est un roman écrit à hauteur d'une ado à la peau noire mais habitée par un Djinns blanc, aux prises avec un voisin ami, hospitalisé en psychiatrie, ce qui va donner l'occasion à l'autrice de donner un éclairage polyculturel à la psychiatrie. La langue utilisée est polyphonique, drôle, mais le propos est sérieux. Fiction piquante, remplie d'humour, traitant du racisme, de la maladie mentale, de la pauvreté, de la culture Africaine. Quelle richesse dans ces quelques pages. Bravo pour ce premier roman !"
BRIGITTE M.
"Djinns m'a beaucoup plu et je vais tenter d'écrire un commentaire dans le même style. Si tu aimes les histoires qui sortent de l'ordinaire, tu vas kiffer « Djinns » de Seynabou Sonko. C'est un roman qui te transporte dans un monde où la réalité et le surnaturel se mélangent, un peu comme dans tes rêves les plus fous. L'héroïne, Penda, c'est une meuf super cool qui cherche sa place dans la vie. Elle doit faire face à des galères de ouf, mais elle lâche jamais l'affaire. Son histoire est à la fois triste et pleine d'espoir. L'auteure, Seynabou Sonko, écrit d'une façon trop stylée, avec des mots qui te font voyager. Tu vas être accroché dès les premières pages et tu vas pas pouvoir lâcher le livre avant la fin. En plus, le roman parle de sujets importants comme l'amour, l'amitié, la famille, et comment on fait pour être soi-même dans une société qui veut toujours te mettre dans des cases. Ça va te faire réfléchir, mais sans te prendre la tête. Bref, « Djinns » c'est un roman qui te marque, qui te fait vibrer et qui te donne envie de croire en toi. Si t'as envie d'une lecture qui change un peu des trucs habituels, fonce, tu vas pas être déçu !"
CORINNE D.
"Malheureusement, il s'agit d'un choix par défaut."
ELIOTT I.
"Premier roman, et déjà deux fois récompensé : le Prix littéraire de la Porte Dorée, qui honore chaque année une œuvre traitant des questions d'immigration, et le Prix du Cheval Blanc, le bistrot lillois où l’on célèbre la force des débuts prometteurs. Eh bien, Djinns de Seynabou Sonko tient toutes ses promesses. C'est un texte singulier, à la croisée des genres et des traditions, un conte moderne et urbain, écrit dans une langue orale, qui mêle l’imaginaire et le réel avec originalité. Selon Madame la psy et son savoir scientifique occidental, Jimmy est schizophrène. Selon Mami Pirate et sa sorcellerie traditionnelle ancestrale, Jimmy est possédé par un djinn malfaisant. A partir de là, la narratrice, Penda, va, au fond, partir en quête d'elle-même, de la complexité de son identité. Car derrière ses allures de conte de banlieue, le propos de Djinns est très élaboré : il est possible de se frayer un chemin dans les méandres d'une double (et même plus) culture et d'assumer avec sérénité sa diversité intérieure. Vivre libre. "Rester pirate", selon les mots lumineux de Mami Pirate qui clôturent cette lecture et qui résonnent longtemps après avoir refermé le livre de Seynabou Sonko."
ANGELIQUE N.
"L'histoire peut paraître "classique" au premier abord, celle d’exilés qui nourrissent des espoirs et des fantasmes sur leur pays d’origine. Là où l'œuvre nous surprend, c'est sur le ton adopté par les personnages qui colore l’histoire d’une ambiance très immersive. J'ai même eu besoin de mes enfants pour interpréter le parlé des jeunes, et rien que pour ces moments de partage, le livre mérite qu'on se plonge dans sa lecture."
THOMAS T.
"ce premier roman est une œuvre captivante qui explore les thèmes de l'identité, de la santé mentale et des croyances à travers le regard de son héroïne, Penda. cette dernière est une jeune femme noire française d'origine sénégalaise. le style narratif est intéressant car le langage utilisé est un langage vivant et rythmé oscillant entre l'argot, la poésie et le vocabulaire médical. Cette fluidité stylistique reflète le désir de l'auteur désir de fusionner les influences culturelles et linguistiques qui façonnent son identité. pertinent quand on sait que Seynabou Sonko est également musicienne. Le roman aborde avec finesse les tensions entre les croyances africaines, l'islam et la culture occidentale, tout en mettant en lumière les défis rencontrés par les personnes issues de l'immigration en France. Les personnages sont dépeints avec une richesse et une diversité qui vont au-delà des stéréotypes habituels, offrant une représentation nuancée de la vie dans les quartiers populaires parisiens. L'histoire de Penda illustre les complexités de l'identité et de l'appartenance, tout en soulignant l'importance de la communauté et de la solidarité . J'ai adoré ce roman et j'ai été heureuse de passer un peu de temps avec une héroïne pleine d'esprit et qui n'est pas dupe du monde qui l'entoure grâce à son intelligence émotionnelle."
MERIEM B.
"Une histoire qui pourrait nous faire penser à un conte fantastique mais qui nous dévoile une culture avec une vision bien à elle du monde. A prendre en considération pour comprendre autrui."
NADEGE L.
"Djinns est livre étonnant sur l'identité et la quête de sens. J'ai adoré suivre Penda dans sa vie quotidienne, perturbée par l'internement d'un proche à elle et tiraillée entre les volontés de sa grand-mère et l'envie de suivre son propre chemin."
CHLOE F.
"C'est un livre vers lequel je ne serais pas allée de moi-même et je suis très heureuse d'avoir fini par le rencontrer. Ce court récit est une plongée dans la culture sénégalaise, en traversant la forêt de Fontainebleau. Un voyage à travers la langue, un mélange d’argot, de wolof, d’anglais. Une histoire qui aborde sans apitoiement le racisme et la maladie mentale. Un entre deux identitaire, ou comment trouver sa place entre tradition africaine et culture française, entre le surnaturel et la vie ordinaire, comment s’adapter sans se perdre. Une confrontation entre deux mondes qui en sont au final pas nécessairement en contradiction."
STEPHANIE P.
"Une histoire de transmission entre une grand-mère guérisseuse et sa petite-fille, racontée par cette dernière dans un langage d'adolescente poétique qui cherche sa place au milieu de sa grande sœur, de ses amis et de sa Mami Pirate. Les valeurs d'amitié et d'amour fraternel sont ici bien présentes tout comme l'entraide et cette idée que l'on peut choisir sa famille de cœur et rester fidèle à ces croyances peu importe les critiques. Composer avec les djinns n'est pas chose aisée mais nécessaire pour se trouver et pouvoir mieux comprendre et aider les autres. Un roman vibrant avec un subtil mélange d'humour et d'émotions !"
ANGELIQUE D.
"Un livre qui sort de l'ordinaire. On se met vraiment à la place de cette ado noire d'un milieu populaire. Très belle découverte !"
KEYSHA B.
"Avec un style vif et captivant, Seynabou Sonko interroge les limites des diagnostics occidentaux et ouvre la voie à d’autres formes de compréhension. Dans Djinns, les explications d’une guérisseuse offrent un espoir que la médecine conventionnelle ne semble plus pouvoir donner. Jimmy est prisonnier de ses djinns, tandis que Penda, sa voisine, commence à entendre de plus en plus distinctement le sien. Comment apaiser ces esprits invisibles ? Comment libérer Jimmy de leur emprise ? Au fil de rencontres, de discussions et de révélations inattendues, Penda découvre le rôle et la force de l’héritage transmis par sa grand-mère, guérisseuse. Un roman sensible et envoûtant, où médecine, tradition et quête personnelle s’entrelacent avec finesse."
MAXIM B.
"Djinns est un roman fascinant qui mêle habilement mysticisme, héritage culturel et quête identitaire. Seynabou Sonko y déploie une plume franche et percutante, capable de nous immerger dans un univers riche en symboles et en émotions. À travers ses personnages nuancés et son intrigue empreinte de spiritualité, l’autrice explore les tensions entre tradition et modernité où la construction identitaire et les origines s’entrechoquent avec force. C’est un texte puissant qui donne voix à des histoires souvent marginalisées, tout en invitant le lecteur à réfléchir à la manière dont la culture identitaire et l’appartenance façonnent nos vies. Un premier roman remarquable!"
GUILLAUME H.
"J’ai trouvé Djinns de Seynabou Sonko très original. L’histoire m’a tout de suite accroché, avec une écriture jeune, vivante, parfois drôle et souvant touchante. Les personnages sont vraiment intéressants, chacun avec sa personnalité. J’ai eu envie d’en savoir plus sur eux. On entre dans un monde entre réalité et croyances, c’est vraiment surprenant. Un roman fort, qui parle aussi de santé mentale, de traditions et d’identité. Une belle découverte."
BASTIEN G.
"Écriture poétique, culturellement intéressant"
EMIR C.
"Très beau conte moderne. Récit de notre époque avec les codes du conte, ce qui donne à cette lecture une petite chose en plus ! On s'attache aux personnages très rapidement et on a très envie de continuer à les suivres."
HELENE D.