1852. Village de Kengis, dans le Grand Nord suédois. Une servante est retrouvée sauvagement assassinée dans la forêt. Pour tenter de rassurer la population, le commissaire s’empresse d’imputer l’odieux crime à un ours. Lars Levi Laestadius, l’excentrique pasteur, n’y croit pas un seul instant. Secondé par son fidèle Jussi, un jeune orphelin sámi qui le suit comme son ombre, il décide de mener l’enquête. Quitte à s’attirer les foudres des autorités locales. Dans la droite lignée du Nom de la Rose, Comment cuire un ours est à la fois un savoureux récit policier, une peinture sociale fascinante de la Suède du XIXe siècle et une déchirante histoire d’amour.
"C'est une belle lecture pour commencer cette aventure en tant que jurée du Prix des Lecteurs Le Livre de Poche ! Comment cuire un ours d’Mikael Niemi est un roman immersif qui nous plonge dans la Laponie du XIXe siècle avec une atmosphère nordique très marquée. Son écriture est effectivement soignée, entre polar historique et roman d’apprentissage, avec une reconstitution captivante du contexte et du langage de l’époque."
MONA J.
"Une très belle surprise que ce roman venu du Nord. J'ai aimé la relation sincère des deux protagonistes, de ce pasteur qui recueille ce jeune lapon, l'élève comme un fils et lui apprend à lire et à écrire. J'ai trouvé intéressant leur questionnement sur le sens de la vie et la recherche de " l'éveil", qui les a grandement aidés dans leur quête de vérité autour des meurtres des jeunes femmes. L'enquête reste le fil directeur mais ce livre déplie des sujets forts et actuels comme les violences faites aux femmes et aux enfants, l'exil, l'injustice, l'exclusion, la xénophobie envers le peuple lapon. Mikael Niemi dresse un climat tendu sur le plan religieux et sociétal de la Suède du 19eme siècle. Son écriture met bien en avant ces enjeux, ces changements qui risquent advenir et qui laissent planer une menace. Je termine ce commentaire par Jussi. Ce personnage m'a beaucoup touché, un être ordinaire doté d'une grande sensibilité qui a su se révéler au fil des pages. Merci Mikael Niemi. Un livre bijou!"
PAULINE M.
"La qualité d'écriture nous plonge facilement dans l'univers du Grand Nord du 19e siècle. J'y étais, j'ai vécu l'intrigue avec le jeune héro."
JULIE H.
"Un livre captivant par son intrigue et qui permet de découvrir la société du grand Nord de la Suède au 19eme siècle."
NATHALIE S.
"Un roman qui ne laisse pas indifférent. Une lecture laborieuse au départ, qui ensuite m'a complètement enveloppée et happée. Hormis l'énigme du meurtrier à résoudre, ce sont les personnages du pasteur et du jeune orphelin qui m'ont conquise et m'ont fait verser quelques larmes au moment de les quitter. Merci pour cette belle découverte."
JULIA K.
"un pasteur bienveillant qui recueille un enfant fuyant la misère et la faim, un commissaire incompétent, un artiste original, voici une galerie de portraits et de rôles bien décrits et définis par l'auteur ! L'histoire est originale, le traitement de l'enquête policière intéressant et j'ai appris bien des choses sur les us et coutumes de cette époque. C'est une fresque sociétale assez brutale et sauvage de cette contrée scandinave du 19e siècle où se mêlent les superstitions, l'ignorance et la violence. On retrouve dans ce roman des sujets toujours d'actualité que sont la persécution de celui qui ne pense pas comme l'autre et du harcèlement envers le plus faible. Ce titre est celui qui m'aura procuré le plus d'émotions . Merci à livre de poche pour la découverte de ce roman original et enrichissant."
CLAUDIE C.
"Au nord de la Suède, au milieu du XIXe siècle, la personne célèbre du village est un attachant pasteur qui, au delà d'écrire ses sermons, s'intéresse aux découvertes de son siècle : la première plantation de pommes de terre, les débuts de la photographie avec les daguerréotypes. Mais en parallèle de son quotidien, il concurrence avec talent le chérif pour mener une enquête sur des agressions et meurtres de jeunes filles. Pour cela, son esprit scientifique est en action et, en tenant compte de son époque, il n'a rien à envier aux policiers d'aujourd'hui ! Un roman passionnant, intéressant et drôle."
LINE L.
"J'ai aimer la manière dont c'est écrit. Les personnages sont attachants. Nous sommes plongés dans un univers très intéressant."
MARINE B.
"Mikael Niemi tient son lecteur en haleine tout au long de son roman. Il nous plonge directement dans l'ambiance par ses descriptions de paysages suèdois du 19ème siècle. Le récit de vie des personnages principaux, Jussi et le Pasteur Lars Levi Laestadius est bien développé. Rapidement le lecteur se prend d'empathie pour eux. Une série de crimes vient troubler la vie paisible des habitants du coin. Les deux comparses vont alors décider de mener leur propre enquête..."
CAROLINE D.
"Comment cuire un ours a réussi à m'emporter dans la Suède du XIXe siècle. J'ai apprécié l'atmosphère nébuleuse autour de l'enquête et le côté naturaliste et historique de l'histoire. Les personnages du pasteur et de Jussi sont attachants."
SABRINA R.
""Comment cuire un ours" de Mikael Niemi est un roman captivant. Ce qui rend ce livre émouvant et fascinant c’est avant tout le personnage de Jussi, un adolescent orphelin, maltraité et méprisé en raison de ses origines. Pourtant, grâce à son intelligence et à l’éducation bienveillante du prêtre, il parvient à surmonter les préjugés et à développer un esprit d’observation aiguisé, digne des plus grands enquêteurs. L’intrigue, riche en rebondissements, nous tient en haleine jusqu’au bout. Entre les mystères inquiétants, la rudesse du grand Nord et les tensions sociales et religieuses, le suspense est total. Mais au-delà de l’enquête, le roman prouve que rien n’est impossible : Jussi, bien qu’exclu de la société, trouve en lui la force de se battre et de grandir. Son parcours est une magnifique leçon de résilience et d’émancipation. Ce livre est un hommage bouleversant à ceux qui, malgré l’adversité, trouvent leur propre chemin vers la lumière."
VANESSA E.
"Comment cuire un ours est un roman captivant mêlant enquête criminelle et fresque historique, porté par une plume délicate et une atmosphère envoutante"
JOHANNA B.
"Voilà un roman au titre "rigolo" que je n'aurais pas lu spontanément. Et pourtant, quelle bonne surprise ! Je me suis attachée rapidement à Jussi et au pasteur et ai dévoré ce polar ! Au delà de l'histoire captivante, j'ai aussi apprécié le style poétique de l'auteur, ses digressions culturelles et botaniques, et surtout, ses belles pages qui font l'éloge de la lecture et de l'écriture. Comme ce roman a été le premier de la sélection que j'ai lu, c'était un vrai beau clin d'œil !"
ANGELIQUE N.
"Spontanément, je n'aurai pas acheté et lu ce livre mais c'est la magie des découvertes que l'on peut faire quand on a la chance de faire partie de jurys de lecteurs. J'ai donc été très vite captivée par cette histoire qui se déroule dans le grand nord suédois, en 1852. Se mèlent à la fois l'initiation de Jussi , ce jeune lapon, protégé du pasteur du village de Kengis, la discrimination vis a vis de ce peuple lapon, considéré comme moins que rien et une enquête pour retrouver le meurtrier d'une jeune femme du village et l'agression d'une autre. Les personnages du pasteur et de son épouse sont subtils, dans l'apprentissage de Jussi sur les choses de la vie, sur la nature et aussi, sur la résolution de ces agressions. L'histoire est extrêmement bien ficelée et l'écriture très plaisante. J'ai vraiment beaucoup appréciée cette lecture dont le titre surprenant cache une belle découverte."
CATHERINE C.
"Un très beau moment de lecture pendant lequel on est plongé dans le nord suédois du XIXe où s'entremêlent des personnalités singulières sur un fond de thriller"
CHARLY P.
"Mikael Niemi a réussi, en quelques pages, à me plonger dans un pays et une époque. Son livre est une ode à la lecture et aux lettres. L'écriture est précise et magnifique et rappelle celle de Suskind dans "Le parfum". Une vraie belle découverte !"
KEVIN H.
"Prenez des jeunes filles sans histoire victimes d'agression. Ajoutez-y un commissaire à la conclusion un peu hâtive, un pasteur naturaliste ainsi que son acolyte orphelin. Placez le tout dans la campagne suédoise du XIXème siècle. Saupoudrez d'une pincée d'humour et de culture samie. Laissez mijoter et l'ours hiberner. Le mélange de ces ingrédients bien choisis laissera peu à peu apparaitre les inventions de ce siècle et les clés du mystère se révéler. Il ne restera plus qu'à vous régaler de ce mets réussi! Bon appétit!"
AURORE B.
"Un livre étonnant et captivant. Au travers ce roman se cache les prémices des enquêtes policières avec l'utilisation des empreintes digitales et une évocation au travers de l'épouse du pasteur Lars de la place des femmes dans la société."
NATHALIE D.
"Roman aux multiples facettes que ce « Comment cuire un ours » de Mikael Niemi. Nous sommes dans le Norrland, région la plus septentrionale de Suède, au milieu du XIXe siècle. Nous suivons un duo d’enquêteurs peu commun, un pasteur et son petit protégé, un jeune « sauvageon », un noaidi, lapon d’origine Sami recueilli par l’ecclésiastique. Ils tentent de démêler des affaires criminelles, d’homicides sur jeunes femmes, qui ont ébranlé la communauté. Une trame policière qui s’estompe parfois, toujours harmonieusement, et alors ce roman se fait historique, social, pastoral, d’apprentissage. Nos héros sont particulièrement attachants comparés à l’édile local, le commissaire Brahe, médiocre, méprisant, qui bâcle les affaires sans investigations. Lars Levi Laestadius, qui a réellement existé, est au contraire une personne très érudite, un religieux à la foi inébranlable, humaniste, qui tente d’éclairer les populations locales, les faire sortir de leur obscurantisme et de leurs croyances ancestrales en leur apportant l’Eveil chrétien. Homme au grand cœur, il a adopté ce jeune vagabond, Jussi, qui a fui des parents alcooliques, substitution de son fils Lévi parti trop tôt, emporté par la rougeole. Notre pasteur luthérien va inculquer son savoir au jeune homme, écriture, lecture, rhétorique et surtout son sens de l’observation pointu de botaniste averti, qu’il a affuté à sillonner la région à la recherche de plantes de toutes sortes, pour enrichir son herbier. Nos « Sherlock Holmes » à la sauce scandinave, vont user de cette qualité pour dénouer les énigmes. Dépaysant et captivant que ce récit, qui nous dépeint la pauvreté de ces peuplades nordiques au XIXe siècle, dans un environnement hostile fait de tourbières et marécages où pullulent moustiques et taons, à la belle saison. Belle étude, également, de ces missionnaires religieux, auxquelles on peut reprocher parfois un dogmatisme exacerbé, mais dont on ne niera pas leur rôle dans l’alphabétisation et la socialisation de la population (lutte contre l’alcoolisme, fléau de l’époque). Etude agrémentée de la trame policière qui met en exergue l’approche scientifique des recherches. Livre lu dans le cadre du Prix des Lecteurs du Livre de Poche, que je remercie pour cette belle aventure"
JACQUES C.
"Ce livre est un mélange de polar doublé d'un roman d'apprentissage, picaresque et plein d'esprit. Une belle surprise qui nous transporte dans la Suède du 19ème siècle. Les personnages du pasteur et de Jussi sont attachants et complexes à la fois. J'ai pris plaisir à la lecture de ce livre, vraiment."
DAVID ALEXANDRE P.
"Après une hésitation entre Les sources et Comment cuire un ours, c'est finalement le second qui remporte ma préférence. Parce qu'il me sort de ma zone de confort et que malgré cela j'en ai beaucoup apprécié la lecture de par l'histoire, les personnages et la plume. Il s'y passe des évènements difficiles mais le livre n'est pas anxiogène. Il s'y crée de jolis liens mais sans que cela ne m'ait semblé larmoyant ou naïf. Je me suis laissée emportée par ce récit et par son écriture. C'est un livre que je conseillerais à différents types de lecteur contrairement aux deux autres livres. Mon seul "bémol" est pour la fin que j'ai trouvé accélérée et peu précise. Et même si ce point ne crée pas de grande frustration, j'aurais aimé une fin plus étoffée."
ALEXIA B.
"Grand Nord suédois, 1852. L’émoi est grand dans le village de Kengis lorsqu’une jeune servante Hilda, disparaît. Quand son corps est retrouvé, Lars Levi Laestadius, pasteur botaniste aussi rigoureux qu’extravagant, secondé par son fils de cœur, Jussi, voit dans cette terrible nouvelle le début de grands tourments pour sa communauté et se met en quête de réponses, malgré les réticences du commissaire en charge de l’affaire. Une enquête haletante sur fond de fresque sociale de la Suède du dix-neuvième siècle. Les personnages sont divinement attachants dans leur complexité, leurs failles et leur immense humanité. On ne peut, comme le souligne très justement l’éditeur, s’empêcher de songer à l’atmosphère du Nom de la Rose, pour notre plus grand plaisir…"
SANDRINE J.
"Après une première partie assez lente et qui discute beaucoup, nous voilà plongés dans un magnifique roman d'apprentissage où s'entremêlent poésie, spiritualité, et croyances parfois démoniaques. Avec son écriture fluide et entraînante, l'auteur nous surprend et nous embarque dans les forêts glaciales nord suédoises du milieu du 19eme siècle. Au fil des pages, diverses réflexions philosophiques sur la mort, la religion, la littérature proposent au lecteur une connexion forte entre hier et aujourd'hui. L'auteur termine le voyage par une dernière partie digne d'un grand thriller. Très bonne surprise !"
GAUTHIER I.
"Comment cuire un ours nous plonge dans la vie du Grand Nord suédois du XIXe siècle. Ce roman est un mélange entre le Nom de la Rose et La petite maison dans la Prairie. Nous suivons l'enquête de Lars Levi Laestadius, pasteur original qui fait fi du quand dira-t-on, suivi de Jussi, orphelin qu'il a adopté. Laestadius, qui a vraiment existé , enquête en flirtant avec les limites tout en partageant ses connaissances scientifiques . Comment cuire un ours, titre qui vient du fait que le commissaire accuse un ours d'être le coupable de l'odieux meurtre, est aussi une carte postale de la vie rurale scandinave de l'époque. Mikael Niemi nous invite dans cet univers de main de maître."
XAVIER M.
"Avant même d'entrer dans l'histoire et de vouloir enquêter, j'ai su que j'allais m'attacher à Jussi. Ce personnage est extrêmement touchant. J'ai aussi beaucoup aimé le pasteur, très moderne dans sa façon d'être et de penser pour un homme de foi des années 1850. L'enquête est aussi prenante que le personnage du commissaire est détestable ! La façon dont le pasteur démonte ses arguments et avance les siens est remarquable. Mais au delà de l'enquête, et du réalisme des personnages (le pasteur a vraiment existé, d'ailleurs...), j'ai aimé l'ambiance général qui se dégage de se livre. La gentillesse de Jussi, à la limite de la naïveté d'un enfant, l'altruisme de Lars Levi Laestadius et cette envie d'aider sans rien n'attendre en retour. Et leur relation qui est si belle. J'ai aimé découvrir la Suède de cette époque et notamment le peuple Sami et toutes les discriminations qu'ils ont vécus. Entre le conte philosophique et le roman d'apprentissage, "comment cuire un ours" aura été une superbe decouverte."
MANON N.
"Un titre énigmatique, pour ne pas dire opaque, un titre qui n'a rien d'attirant, avouons-le. Curieux au point de tenter de m'attaquer au suédois en me disant qu'il doit y avoir un sens caché, tant ce titre ne correspond en rien à l'intrigue (hormis l'ours). Titre original : Koka björn. Björn signifie bien ursidé mais aussi faire naître, faire apparaître, mettre au monde. Je comprends mieux. 1852, confins de la Suède. Lars Levi Laestadius est un botaniste émérite et le pasteur d'une bourgade campagnarde. Contre l'avis de tous, il a recueilli Jussi, un jeune garçon sàmi (lapon), et le forme tel un apprenti. Tous deux arpentent ainsi bois et forêt, apprenant à lire la nature. Leur savoir leur est très utile lorsqu'une jeune fille est retrouvée atrocement mutilée. Le commissaire de l’époque (qui n'a rien à envier à certains flics un peu bornés d'aujourd'hui) en est persuadé, c'est un ours qui est à l'origine du crime. Que nenni pense Lars qui dissèque des yeux la scène, c'est bel et bien un mammifère qui est le coupable. Son savoir scientifique l'atteste. Jussi qui l'accompagne parvient à la même conclusion. C'est un mammifère de leur espèce qui a massacré cette jeune fille. Et ce n'est que le début. L'auteur mélange ici réalité et fiction dans un polar historique autour du personnage de Lars, pasteur du milieu du XIXème, dont la photo est visible sur les moteurs de recherche. Un personnage qui a laissé son empreinte donc, à travers des textes de botanique ou issus de ses expéditions. Un pasteur luthérien au sein d'une société rude comme le climat lapon. En ces temps où les croyances et l'obscurantisme dictent encore le comportement humain, les deux hommes Lars et Jussi apportent lumière et réflexion. Dans cet environnement à la fois hostile et magnifique, ils vont enquêter en parallèle, utilisant leurs cellules grises pour tenter de démasquer le vrai coupable. Car ce roman est aussi une ode au savoir et au partage de celui-ci. Il a particulièrement touché ma corde d'ex-enseignante dans ce qu'il sublime l'acte de transmettre. Ainsi lire, écrire, apprendre sont les armes intellectuelles face au caractère borné des forces locales. Bilan : Un roman à la croisée des genres, entre décor dépaysants, personnages bien construits et intrigue qui se laisse savourer. Lente comme une ode à la nature qui lui sert de décor. Complexe comme seul peut l'être l'être humain. Mystérieuse et ésotérique pour mieux plonger le lecteur dans les méandres des croyances humaines."
CELINE A.
"Curieux au départ , j’ai plongé dans ce roman , je me suis régalé et j’en suis sorti enthousiaste. L’histoire .1852 , Kengis , village dans le grand Nord suédois . Une jeune femme a été assassinée dans la forêt. Pour les autorités locales, aucun doute , le coupable est un ours. Affaire vite pliée , on passe à autre chose. C’est sans compter sur le Pasteur Laestadius qui, accompagné, de Jussi , jeune orphelin qu’il a recueilli, décide de mener l’enquête. Contrairement au Commissaire en charge de l’affaire, le Pasteur n’hésite pas à mettre les mains dans le cambouis à la recherche d’indices ( Ok ,en 1852 on est loin de la police scientifique et des Experts , c’est ce qui fait le charme de ce roman). J’ai aimé • Cette relation Maitre /élève entre le Pasteur et Jussi . Cette envie de partager , ce besoin d’apprendre .On pense effectivement à Guillaume de Baskerville et à son jeune novice. • Le contexte historique de la Suède du milieu du 19° siècle. Dépaysement garanti • Cette intrigue passionnante et originale • Ces personnages pittoresques Mon préféré est le Pasteur , homme de foi , plein de sagesse et d’amour .Grand observateur de la nature , épris de justice et en croisade contre les méfaits de l’alcool. Il est question de nature ( encore et toujours) , d’amour ( compliqué) , d’amour filial ( très beau) de religion , de courage , de l’importance des mots « Ils (les mots) étaient ses outils , ses instruments, des clous dont il usait pour construire les escaliers menant aux portes du Ciel » Bref , un beau roman plein d’humanité. A la fois roman policier et roman social"
THIERRY P.
"Avec un titre aussi énigmatique, on pourrait s'attendre à une recette culinaire. Mais ce roman de Mikael Niemi est tout autre chose : un récit puissant, un cocktail explosif mêlant thriller, fresque historique et sociale de la Suède du XIXe siècle, et une histoire d'amour. Trois ingrédients savamment dosés qui donnent naissance à une oeuvre aussi originale que captivante, flirtant avec le roman d'apprentissage. Les personnages hauts en couleur marquent par leur profondeur, qu'on les aime ou qu'on les déteste. Mes deux préférés, Jussi, un jeune vagabond d'origine lapone et Lars, le pasteur évangélique qui l'a recueilli, un homme empli d'amour et de sagesse. Passionné de botanique, c'est grâce à ses talents d'observation que l'énigme des meurtres de jeunes filles dans la paroisse va peu à peu se dévoiler, la rumeur suggérant qu'un ours pourrait en être le coupable. J'ai particulièrement apprécié la relation entre ces deux personnages, riches d'enseignements et d'humanité. Par ailleurs, le cadre du roman est également un véritable hymne à la nature. Située aux confins du nord de la Suède, tout près de la Finlande, cette région reculée des années 1850 dépeint des terres sauvages et âpres . Enfin, la plume de l'auteur, romanesque, poétique et d'une grande intensité, offre un regard enrichissant sur des thèmes essentiels : l'importance du savoir, les liens familiaux et le rapport à la religion. En somme, "Comment cuire un ours" est une belle découverte !"
ANNE F.
"Je vote pour 'Comment cuire un ours' de Mikael Niemi pour son habileté à mélanger le roman historique et le polar, nous plongeant dans une enquête palpitante au XVIIe siècle en Norrland. Les personnages bien développés et l'intrigue riche en suspense rendent ce livre absolument captivant. Les chapitres sont courts et l'auteur nous tient en haleine avec une multitude de rebondissements. Un auteur à suivre."
CHRISTELLE B.
"J'ai été agréablement surprise par Comment cuire un ours. Au premier abord, je ne l'aurais pas choisi spontanément, mais une fois plongée dedans, j'ai découvert une histoire riche et captivante. L'ambiance, les personnages et l'intrigue m'ont peu à peu embarquée, et j'ai vraiment apprécié cette lecture inattendue. Comme quoi, il faut parfois dépasser ses premières impressions!"
VANESSA T.
"L'histoire est originale. Il y a du rythme et les personnages du pasteur et du jeune lapon sont attachants. Ils enquêtent sur le meurtre d'un jeune bergère parallèlement au commissaire en place incompétent. L'auteur nous plonge dans la Suède du XIX ème siècle dans cette partie du monde où le climat est rude et hostile. On est captivé par ce polar historique à la lecture touchante et fascinante - Une belle découverte."
FLORENCE S.
""Comment cuire un ours" n’est pas un livre sur lequel je me serais arrêtée en librairie… Et pourtant, quelle agréable surprise ! Je dois avouer qu’au départ, j’ai eu un peu de mal à me plonger dans l’histoire. Les références religieuses interrompaient parfois ma lecture, et pourtant, plus j’avançais, moins j’avais envie de reposer mon livre. L’auteur a su me tenir en haleine jusqu’au bout ; je me suis sentie plongée dans l’histoire comme si j’y étais moi aussi. Du début à la fin, j’ai eu mes propres hypothèses sur les suspects au cœur de l’intrigue, et malgré ça, l’auteur a toujours su me surprendre avec les rebondissements de l’histoire. Ma seule déception ? Avoir terminé le livre… Mais c’est plutôt bon signe, car une chose est sûre : je le relirai avec grand plaisir !"
POEMA M.
"Ce roman mêle à la fois le genre policier et historique tout en nous contant une réflexion sur la nature humaine. Les deux personnages principaux sont complexes : le pasteur, homme de foi et scientifique et finalement très avant-gardiste dans un monde où les croyances et les peurs guident le quotidien et Jussi, un orphelin qu’il a recueilli et qui montre une grande intelligence. L’auteur nous plonge, par le biais d’une intrigue policière, dans la vie quotidienne des habitants de ces contrées reculées de Laponie. On se laisse entraîner dans cette enquête qui révèle peu à peu les secrets, les tensions, la violence et la jalousie qui règnent dans la communauté. Le style d’écriture de Niemi est fluide et rythmé, il parvient à créer une atmosphère envoutante grâce à ses descriptions détaillées des paysages et de la vie sauvage."
CORINNE D.
"Quel voyage! Dans le temps et dans le village de Kengis ou au fil des pages j'ai eu l'impression de connaitre ses habitants ... J'ai trouvé l'intrigue, la manière dont était décrit les personnages , leurs réflexions et en particuliers celle de Jussi extremement bien emmenés. Tout y est , le rapport à l'Autre (l"étranger) , le rapport à Dieu, le rapport à l'autorité et ce qui m'a énormément plu le rapport aux livres, aux mots et à l'apprentissage. Ce roman/polar nous pousse à la reflexion et ne laisse pas indifférent. Une belle découverte!"
MYRIAM S.
"Ce livre fut une véritable découverte pour moi, un roman que je n’aurais jamais choisi spontanément, et ce fut une belle surprise ! Dès les premières pages, j’ai été happé par l’intrigue extrêmement bien construite. L’auteur ne se contente pas de livrer un simple polar, il propose une enquête délicate, où chaque détail compte et où rien n’est laissé au hasard. C'est également un roman historique sur une région et une période que je connaissais peu. Les personnages sont attachants et complexes. Un livre que je vais recommander autour de moi !"
BASTIEN G.
"Tellement fort, qui décrit une histoire pourtant si récente mais totalement méconnue des civilisations occidentales. Violence à chaque page, injustice, cruauté se mêlent en permanence à l'espoir, l'éducation, l'apprentissage. Une histoire des petits peuples du grand nord, qui fait aussi écho aux Indes boréales d'Olivier Truc."
ARMELLE D.
"Je vote pour ce très joli roman qui nous fait autant voyager que pleurer. L'histoire de Jussi et du pasteur est très prenante et nous tient en haleine tout au long de ces 500 et quelques pages. Entre littérature et polar (mais aussi un épilogue qui révèle un peu de l'histoire de Lars Levi Laestadius), "Comment cuire un ours" emporte mon adhésion pour le mois de janvier, aussi grâce à l'agréable plume de Mikael Nième."
SEBASTIEN G.
"Un roman captivant du début à la fin. Une enquête haletante et des personnages parfaitement brossés, un univers intriguant... J'ai adoré !"
ETIENNE T.
"Comment cuire un ours ? Déjà le titre est intriguant, laissant penser à des recettes culinaires de l'Est européen, un feel good movie qui mettrait en scène un célibataire endurci finissant par faire rechauffer sa solitude ou un polar des frères Cohen avec un corps de tueur russe dont il faudrait se débarrasser. Dans tous les cas l'ours et sa symbolique déclenchent dans l'imaginaire une multitude d'images et d'histoires possibles. En réalité il s'agit d'une plongée dans la Suède du 19eme siècle avec non seulement un ours, mais aussi des rennes, des lapons, des églises... et des meurtres. Le héros de ce livre est double : un père de famille et un fils spirituel (plus recueilli qu'adopté), un pasteur suédois et un lapon s'étant enfui de chez lui, un maître et son disciple. Forcément on pense au roman d'Umberto Eco : "Le nom de la rose". Une même approche des moeurs et de la morale de l'époque, des forces du bien et du mal, de l'amour et du désir, du plaisir et de ses excès, avec cette logique implacable dans le déroulement de l'intrigue et cette rhétorique alliant savoir et croyance, philosophie et religion, doute et dévouement. On pense également à une sorte de Sherlock Holmes évangeliste qui aurait émigré dans le grand nord avec un Watson lapon, tous deux entourés de personnages aussi suspects qu'imprévisibles, brutaux ou touchants, tantôt carricaturaux tantôt ambivalents, parfois lâches, parfois déterminés... L'histoire démarre par la découverte d'un corps. Celui d'une jeune femme sans vie. Dessus, des traces de griffures. Très vite le commissaire chargé de l'enquête suspecte un ours. Le pasteur, lui, n'y croit pas. A partir de là une enquête demarre avec un esprit de déduction identique à celui d'Hercule Poirot, rendant ce polar spirituel historique digne d'un roman Agatha Christie, mais en plus théologique, nordique et dans une certaine mesure intime. L'intrigue sert de route le long de laquelle sont abordés de nombreux thèmes comme la religion, le statut des femmes, la beauté, la nature, l'amour, les abus de pouvoir ... A travers l'histoire du grand Nord on y découvre aussi certains aspects plus spécifiques comme la danse, l'art, le sauna ou la nourriture rappelant sur ce point "Le festin de Babette", le film de Gabriel Axel. Surtout à travers de nombreux passages, c'est aussi en filigrane un hymne à l'écriture et la lecture. Le jeune lapon découvre à travers l'apprentissage des mots la force des livres et leur pouvoir magique de représentation. Et comme dans "Le nom de la rose" y est également abordé le rapport entre les livres et la croyance, les bibliothèques et les églises. Le contexte historique, l'intrigue (plus enquête policière subtile que thriller morbide), les nombreux rebondissements, les personnages originaux (un pasteur, un lapon...), les thématiques abordées... Tout ça m'a plu et m'a fait recommander ce livre à de nombreuses personnes qui m'ont fait des retours positifs, confirmant mon opinion. Encore merci pour cette découverte et je voulais vous féliciter pour la couverture attirante, originale, percutante et j'en passe (notamment le choix des couleurs, la cohérence de la composition, le graphisme...). Au final, un vrai coup de cœur ! Merci."
ARNAUD M.
"Livre très chouette que je n’aurais pas spontanément acheté et à la lecture duquel j’ai pris beaucoup de plaisir ! Le cadre tout d’abord est très original puisqu’il s’agit du Nord de la Suède en 1852. La nature est rude, les hommes sont rudes. Au milieu d’eux, un pasteur prêche dans un style non orthodoxe en fustigeant les ravages de la boisson et sans s’encombrer des convenances portées par les bourgeois locaux. Il a « adopté » un jeune sami au passé familial dramatique, Jussi, qui lui rappelle son fils décédé jeune de maladie. Ensemble, ils enquêtent sur des agressions de jeunes femmes, en s’opposant à la police locale. C’est un livre noir mais aussi lumineux, plein d’amour, et qui interroge, sans en faire tout un plat, des questions toujours d’actualité sur le racisme, la place des femmes, le poids de l’argent. Il mêle très adroitement l’enquête, la noirceur humaine, la force de l’amour inconditionnel et la nature omniprésente, le tout dans une très jolie écriture. A lire absolument !"
KARIN T.
"Malgré un démarrage en dent de scie, passer les 30 premières pages, vous serrez emporter dans cette aventure...Les personnages sont très vivants et vibrants. Je vous recommande ce livre qui ne vous laissera pas sur votre faim. Amicalement"
ELODIE S.
"Je n'aurais sans doute pas découvert "Comment cuire un ours" en dehors du cadre de ce prix, et quelle jolie découverte ! L'enquête maintient un certain suspens, ainsi les pages s'enchaînent rapidement. Le sens de l'observation aigüe du pasteur et botaniste Laestadius rappelle certaines séries policières des dernières années, ce qui en fait un livre très moderne et dans l'ère du temps, malgré que l'histoire s'inscrit dans la Suède du XIXe siècle. J'apprécie que certaines pistes soient plus ou moins évidentes, car ainsi on s'éloigne du polar pour mettre en avant d'autres thématiques plus sociale. Je vote pour ce livre pour toute la réflexion autour de la recherche d'une figure parentale/d'autorité aimante. Il y a une grande complexité dans leur relation, et à la fois elle si simple, et d'un certain point de vue si libre, j'ai été particulièrement touchée. Surtout, ce livre m'a fait ressentir tout un panel d'émotions entre l'éthique et l'humanisme du pasteur qui s'opposent au grotesque du commissaire. Rare sont les livres qui font rire. En revanche, j'ai été un tout petit peu déçue que l'auteur développe beaucoup le personnage de Jussi pour parfois mener à... rien du tout. Son obsession pour la fille dont il s'est épris a, certes, permis de mener à une fausse piste à un instant T du livre, mais, à mon sens, aurait du aller chercher plus loin."
MARIE-AMELIE P.
"Comment cuire un ours de Mikael Niemi est ma première lecture pour le Prix des lecteurs du livre de poche 2025. Roman singulier, il m’a clairement fait sortir de ma zone de confort car il mêle nature writing, récit policier, peinture sociale de la Suède du XIXe siècle et une déchirante histoire d’amour. L’écriture est ambitieuse, un peu aride et sèche, pleine de descriptions des paysages, de la faune et de la flore du Grand Nord. Je vous avoue que le début de ma lecture fut laborieux, j’ai hésité entre abandonner et persévérer, j’ai choisi la seconde option et j’ai bien fait de continuer car passées les deux cent premières pages, le récit a réussi à m’embarquer et je l’ai dévoré ensuite. De jeunes servantes ont été mortellement agressées dans la nuit par, d’après les autorités, un ours. Mais Lars Levi Laestadius, un pasteur ayant réellement existé, chantre de L’éveil, un courant religieux prônant une vie simple et abstinente niveau alcool, n’y croit guère. On va donc suivre le pasteur et Jussi son jeune apprenti lapon dans leur enquête pour démasquer le meurtrier, envers et contre tous. Je me suis beaucoup attachée à ces deux protagonistes et tremblé pour eux à de multiples reprises. Le pasteur est féru de sciences et s’intéresse beaucoup aux avancées scientifiques de l’époque qui vont lui permettre de découvrir le coupable de cette série de meurtres qui endeuillent la vallée. Au-delà de l’intrigue purement policière, Mikael Nami nous livre un roman d’apprentissage et met en scène deux personnages extrêmement attachants. Un récit étonnant qui aborde bien des sujets, mêlant moments drôles et graves, passages légers et d’autres, très durs. L’auteur nous fait découvrir aussi cette petite communauté du grand Nord suédois du XIXème où suédois, finnois et lapons se côtoient pour le meilleur et pour le pire. Mikael Nami met en lumière la doctrine de l’Eveil prônée par le pasteur mais aussi les moeurs de ce peuple reculé, nous offrant un réel dépaysement avec ses paysages enneigés. On découvre aussi leurs rudes conditions de vie avec cette nature hostile et leur rejet des peuples autochtones que sont les samis. Le pasteur Lars Levi Laestadius a réellement existé. Écrivain et botaniste reconnu, il devient vicaire de la paroisse de Pajala, petite commune de Suède, où il y restera avec sa femme Brita Kajsa, jusqu’à sa mort. L’auteur s’est bien documenté à son sujet puisque son héros utilise ses connaissances en botanique à bon escient pour mener son enquête. Je ressors de ma lecture assez désarçonnée, c’est un roman qui a des qualités et qui a su me séduire au final !"
ISABELLE V.
"Ce roman a été pour moi une belle découverte. Un livre que je m'empressais de retrouver le soir après le travail me plongeant immédiatement dans un autre temps en compagnie de Jussi et du pasteur au coeur de la société de l'époque dans la rudesse du quotidien de la vie paysanne, le manque de nourriture, le froid, l'alcool, la violence, la cruauté et l'injustice. Un livre qui est aussi un hymne à la nature qui parle de l'amour des livres, de l'écriture et de l'amour tout court ..."
MURIEL R.
"Excellente découverte du paysage suédois avec l'importance de la vision religieuse dans les pensées, ainsi que d'une trame très intéressante."
EMIR C.
"Milieu XIX. Dans un village au nord de la Suède. Une servante est retrouvée sauvagement assassinée dans la forêt. Afin de ne pas inquiéter la population, sa mort est imputée à l'attaque d'un ours. Mais d'autres morts s'ensuivent, fort à propos pour réduire les individus au silence. L'étonnant pasteur Laestadius a la conviction qu'il s'agit d'actes criminels. La source de sa certitude: l'observation. Avec Jussi, jeune orphelin qu'il a recueilli et qu'il élève, il mène l'enquête. Enseignant au jeune homme le constat objectif et rationnel des choses, et le rôle fondamental du langage et de la parole pour en restituer la vérité. Il faut beaucoup de talent pour dire quelque chose en racontant autre chose. Au-delà de l'intrigue et des péripéties policières, au-delà de la peinture sociale qui se dessine en toile de fond, "Comment cuire un ours" a tout du roman d'apprentissage. A la façon de Diderot avec "Jacques le fataliste et son maître", Niemei met en scène deux comparses, duo improbable constitué d'un homme âgé dont la vie entière est vouée au prêche, à la mission de convaincre, par la parole, et un jeune misérable, vagabond, rejeté, à qui il va enseigner, notamment, l'importance du langage, le pouvoir des mots, et l'absolue nécessité de l'expression. Tout au long du roman, il s'agit d'apprendre. Apprendre à regarder. Observer, sans interpréter. Apprendre à déduire, étape de la compréhension. Apprendre à exprimer, étape de l'élocution, fondamentale en ce sens que c'est là que l'interaction avec les hommes se produit. Il y a donc, intimement lié au déroulement de l'action, une réflexion sur le langage, outil de communication déterminant des relations humaines. La parole est une responsabilité, les mots construisent ou détruisent, brisent ou édifient, apaisent ou révoltent, induisent les sentiments et les émotions. C'est un roman dur, difficilement soutenable parfois, qui tour à tour attendrit et révolte. La fin est imprévue. Mais pas imprévisible. Elle se laisse deviner. Pour qui sait lire entre les lignes. Entre les mots. Un récit âpre et douloureux, une histoire de souffrance où l'on s'écorche, portée par la toute-puissance du langage."
VALERIE A.
"La lecture de « Comment cuire un ours « de Mikael Niemi m’a emballée. C’est un roman beau et intéressant. C’est une véritable ode à la nature, un herbier du nord de l’Europe. L’auteur nous parle des mots, de leur origine, de leur usage, il a une connaissance fabuleuse de la langue et le traducteur fait des merveilles. Nous découvrons une enquête inouïe qui nous conduit au fin fond de la Suède, aux frontières de la Finlande et de la Laponie. Un pasteur prend sous son aile, dès son enfance, un jeune homme qui deviendra son élève, son compagnon, son assistant. Ils enquêteront sur une série de meurtres étranges et non élucidés car pétris de superstition et fausses croyances. Une enquête passionnante … à découvrir."
BERNADETTE G.
"Comme dirait Jean le Rond d'Alembert, "malheur à tout roman que le lecteur n'est pas pressé d'achever". Entre roman d'initiation et enquête policière, le lecteur est instantanément happé à travers d"innombrables péripéties passionates qui interrogent sur la nature humaine."
SEBASTIEN P.
"Lecture passionnante sur un univers peu abordé celui du grand nord scandinave dans le milieu du 19 IEME. L'histoire de ce jeune Sami recueilli par un pasteur et les aléas de son parcours est non seulement un écrit peuplé d'ombre mais la lumière et la poésie n'en sont pas non plus absents. Cet ouvrage m'a plut car il m'a fait voyager dans une Europe que nous connaissons peu."
MARIE AGNES P.
"Une lecture hautement recommandable, pour l'aperçu qu'elle donne de la complexité sociale de la Laponie au XIXème siècle, pour l'enquête prenante qu'elle déploie, en intégrant des thèmes plus actuels qu'il n'y parait, et pour l'éloge en filigrane de la lecture et du verbe."
HELENE F.
"Coup de coeur pour ce roman aux allures de conte philosophique d'un autre temps ! Un casting insolite, une enquête pleine de rebondissements, un décor un brin fantastique... j'ai plongé avec délice dans les contrées de ce Grand Nord suédois aussi somptueux qu'inquiétant, avec la religion, la botanique et l'amour en toile de fond. Une fresque historique et sociale à ne pas rater :)"
MARION B.
"Malgré quelques longueurs en début de roman, j'ai beaucoup aimé cette histoire. J'ai apprécié cette relation entre le jeune Jussi et le pasteur. Merci pour cette belle découverte."
SABRINA D.
"Si le fil conducteur de la recherche d'un tueur sauvage nous tient en haleine, les péripéties de l'attachant personnage Jussi et du bienveillant pasteur Lars Levi nous permettent de découvrir les changements qui se sont opérés dans un coin de l'Europe à la moitié du XIXème siècle."
NADEGE L.
"C'est avec une écriture sensible que Mikael Niemi nous ouvre les portes de l'épopée d'un enfant recueilli par un prêtre. Nous sommes au XIXème siècle, dans une région de la Suède que l'on entrevoit qu'au travers d'un petit village. Ce village représente le présent, cerné par deux ailleurs, l’un délimité qui symbolise le passé vers lequel se tourne régulièrement l’enfant pour se réconcilier malgré la lutte intérieure marquée par les expériences traumatiques. Ce sont ses origines. L’autre, ouvert et quasi infini, symbolise le futur. Celui d’une prémonition, celui d’une vie à construire après être parvenu à se relever. A travers 3 unités de temps, l’auteur nous offre toute une conception de la vie. Et c’est avec magnificence que l’auteur aborde à travers une enquête en trame de fond, de nombreux thèmes relatifs à ce que nous appellerions la résilience. Le pasteur qui acte la deuxième vie/naissance du narrateur principal (Jussi) à travers le fait de lui donner un nom et de l’écrire dans les registres : c’est un acte existentiel performatif qui est magnifiquement décrit. A travers ces gestes, le pasteur deviendra la figure d’attachement et de sagesse sur laquelle il pourra s’appuyer pour construire son monde intérieur (apprendre à parler et écrire, permettant la compétence, la compréhension et la confiance en soi) et sa participation au monde extérieur (élargir sa vision, accepter la lenteur, s’avancer vers les autres, espérer des liens intimes et agir pour). Cet attachement traduit une confiance en l’autre qui n’était plus permis. D’autant que recueilli, il est perçu comme étranger au village et son mutisme initial véhicule de nombreuses croyances et fantasmes. Le recueillement, la retenue dans la parole est suspicieuse si elle n’est pas entourée de rites comme cela est le cas dans l’église. A travers le pasteur et l’époque, l’église est le lieu central du village. Elle est lieu de rassemblement, de transmission, elle officie les valeurs morales des conduites à adopter. Mais c’est aussi la question de la figure dominante qui est interrogée par le pasteur lui-même, ainsi que celle du mieux comme ennemi du bien. Le pasteur est une figure réflexive qui guide, à travers ses connaissances et ses doutes. Les personnages sont merveilleusement construits, développés dans leur complexité. Ils se font l’allégorie de nombreux thèmes de la vie et leur évolution est subtile. Mais au-delà de l’histoire, c’est probablement l’écriture qui m’a le plus touché. Les mots sont justes, précis et sensibles. Un très beau roman que je n’ai pas eu envie de terminer !"
ANTOINE B.
"Ce roman est surprenant. fluide et très bien écrit, il mélange une intrigue policière habile et bien menée à un portrait tout en finesse d'un pasteur hors normes à travers le regard d'un enfant lapon qu'il a recueilli. à cela s'ajoute une description très attachante de la nature et de cette région méconnue de la suède. Le narrateur est également très émouvant, étant un jeune sauvageon qui est initié à la nature, à la lecture, à l'écriture et au savoir en général par un pasteur en avance sur son temps. un vrai coup de cœur et une belle découverte. Merci au livre de poche de me donner l'opportunité de lire des ouvrages différents de mes lectures habituelles!"
MERIEM B.
"L'ambiance nordique de ce récit nous plonge immédiatement dans un univers particulier où le vent du nord agite les forêts de sapin et où une série d'agressions agite les esprits... On croit lire un roman policier, mais la tournure des événements révèle bien plus que l'auteur des crimes : les doutes de celui qui croit et de celui qui cherche nous amènent à nous interroger sur nos relations aux autres et la trace que nous laisserons dans l'avenir."
THOMAS T.
"Une belle découverte d'un livre dont le titre énigmatique n'était pourtant pas très séduisant."
SONJA K.
"Dans la 2ème moitié du 19ème siècle dans le Grand Nord suédois, Lars Levi Laestadius, un pasteur botaniste aidé de son fidèle Jussi, lapon noaidi se lance dans une enquête policière à rebondissements. Un serial killer sévit à Kengis, village suédois au nord du cercle polaire arctique. Le pasteur entreprend de confondre le coupable alors que les autorités locales et policières se montrent très empressées d’avoir trouvé le coupable : une ourse. Mikael Niemi lui-même originaire de cette région, est l’auteur de ce roman policier particulièrement documenté sur une époque et une région où la nature contraint les hommes à affronter une vie dure, dans une communauté au sein de laquelle croyances chamaniques samis et chrétienté se mêlent. Ce thriller documenté sur la société suédoise de 1852 dénonce la condition des femmes et des laissés-pour-compte ainsi que les dérives complaisantes d’une justice expéditive au cœur de ce Grand Nord suédois sublimé."
BEATRICE F.
"Ce livre nous plonge dans une ambiance particulière avec des personnes tout aussi particulier. Je l'ai trouvé teinté d'une dose d'humour bien tourné (le commissaire qui contredit absurdement tous les arguments que le prêtre donne pour justifier que ce n'est pas un ours) mais surtout très bien écrit. De plus les personnages sont bien construits avec des qualités assez stéréotypés ce qui aide dans la lecture du livre et dans la compréhension de ce qui se passe. Jusqu'à la fin, j'ai été trompée ( tous comme les gardes de la prison ;) ) en attribuant les meurtres à la mauvaise personne ... La fin, bien que rapide, nous tient donc en suspens et nous laisse surpris, effet que j'apprécie particulièrement dans mes lectures. L'écriture fluide, pas du tout saccadée, le contexte historique et la localisation de l'histoire rende la lecture assez facile et agréable tout en gardant une once de complexité, nécessaire à mon goût. C'est donc une bonne découverte, sans être un vrai coup de coeur car ce livre m'a très peu apporté d'émotions et reste quand même assez linéaire."
EVA S.
"Très beau roman poétique écrit par Mikael Niemi, qui nous plonge dans la Suède des années 1850. Les paysages et la nature sont décrits de manière très détaillée, tout en laissant place à une intrigue captivante qui vous tient en haleine jusqu'à la dernière page. Les personnages, complexes mais bien construits, restent faciles à suivre et deviennent même attachants au fil du récit. Ce roman est mon choix, car je pense qu’il offre l’intrigue et le cadre les plus aboutis."
MILO D.
"Un livre sensible, parfois fourre tout, mais qui mélange le roman policier, le roman d'apprentissage et l'histoire. Nous sommes dans le Grand Nord, fait de religion, de superstitions, voire de magies. Les deux héros sont un Pasteur et le fils qu'il a recueilli petit. Des meurtres affreux sont commis. Le commissaire et le garde-champêtre enquêtent à la va comme je te pousse. Est-ce intentionnel ? De son côté, le Pasteur est une sorte de Scherlock du Grand Nord, aux méthodes modernes (empreintes et Photos alors que nous ne sommes qu'en 1850). Un livre à découvrir !"
EMMANUEL D.
"Fin XIXème siècle, le froid, Le Nord de la Suède, Kengis, village reculé, la présence d’un pasteur Lars Levi qui tente de guider, d’éduquer les villageois et de leur apporter un soutien spirituel pour affronter l’âpreté de leur vie. Soudain, la stabilité est rompue par la mort d’une première jeune fille, mort rapidement imputée à un ours, puis une seconde mort plus suspecte maquillée en suicide. Le village fait confiance au commissaire en place pour retrouver sa quiétude. Mais peu éclairé, incompétent, porté sur la boisson, ce dernier affublé du garde champêtre souhaite rapidement étouffer l’affaire. C’est sans compter sur la pugnacité, la détermination, la grande sagesse du pasteur pour faire éclater la vérité. Il est aidé dans sa tâche par un jeune lapon qu’il a adopté, nommé Jussi. Celui-ci subit l’exclusion, la méchanceté gratuite et l’étroitesse d’esprit des gens du pays. Il ne sera pas facile pour eux d’atteindre le coupable, la route sera semée d’embûches. Les différents meurtres et l’enquête policière ne sont en fait que la toile de fond du récit, un simple prétexte pour nous offrir une dimension beaucoup plus élargie d’une époque, d’un pays et des coutumes de ses villageois. Ce livre pourrait se voir comme un puzzle, ou des poupées russes car on passe de ce qui semblerait être un divertissement à une réelle réflexion sur des sujets aussi divers que la place de la religion, les croyances et les superstitions des villageois qui subissent souvent les difficultés du quotidien, la découverte de nouvelles cultures comme celle de la pomme de terre, les prémices des investigations policières avec les relevés d’empreintes par exemple, la place de la femme dans cette société. Ce livre m’a énormément plu car il a su attiser ma curiosité dès les premières pages. En effet, avec un titre aussi mystérieux qu’original, j’attendais sans grande surprise un récit dans lequel l’ours aurait une place prépondérante et j’ai très vite compris que cet animal ne serait pas vraiment au cœur de l’histoire. Cela m’a amusée et j’étais déjà harponnée. Ce livre résume à lui tout seul toutes mes attentes de lectrice. Tout d’abord, un dépaysement total, on est happé par cet univers XIXème en Suède, à chaque page notre quotidien est littéralement balayé et Kengis nous ouvre grand ses portes. Il est d’ailleurs difficile de s’en extraire, on vit avec ses habitants, on ressent la rudesse de leurs journées et le peu de plaisir qui les accompagne. En même temps, quelques scènes de vie chez le pasteur sont tendres et éclairées d’une douce lumière emplie de joie, d’amour et de respect. La religion est là aussi présente, la difficulté de faire passer un message honnête, de chasser des superstitions. Certains passages à l’église sont éclairants et donnent un rythme à l’histoire. Ensuite, une aventure profonde et suivie dans laquelle on a le temps de découvrir les personnages, leurs qualités, leurs failles, de les aimer ou pas, de trembler pour eux, de les vilipender et à coup sûr d’établir avec eux une proximité réelle. Ils prennent littéralement vie au fil des pages et j’ai pu ressentir des émotions toutes particulières pour certains. J’ai été touchée par le pasteur bien sûr, par sa grande sagesse, sa sagacité aussi et son amour infini pour son prochain. Il est lucide toujours et ne juge jamais, au contraire il essaie de tirer le meilleur de chacun pour arriver à la vérité. C’est un homme bon qui touche au cœur. J’ai aussi été touchée évidemment par Jussi qui ne perd pas pied malgré toutes les épreuves, qui continue à croire et à espérer. Son humanité m’a bouleversée, les quelques lignes sur sa « naissance » ou sa « renaissance » grâce à son inscription sur le registre par le pasteur m’ont vraiment marquée. Les larmes au bord des yeux, on poursuit la lecture en ayant gagné un supplément d’âme. On côtoie tout au long de cet ouvrage le meilleur et le pire de l’humanité et cela est assez rare en littérature de trouver une telle épaisseur. Enfin, une réflexion sur l’art en général. De très belles pages sont dédiées à l’écriture et à la lecture, elles m’ont profondément émue. Grâce à la lecture, Jussi devient un homme, il existe et prend chair. Cette découverte personnelle et universelle est décrite avec beaucoup de délicatesse et fait résonnance. La littérature peut soigner, faire grandir, nourrir, elle n’est pas seulement utile, divertissante, elle est avant tout essentielle. On sort de ce livre pleinement rassasié, satisfait, un sourire en bandoulière. Une très très belle découverte, merci !"
STEPHANIE M.
"Très beau livre. J'ai beaucoup aimé le personnage de Jussi, la manière de raconter son histoire. L'utilisation des différents points de vue m'a plu. Roman bouleversant, certains passages sont très durs. Le passage sur l'écriture est magnifique. Beaucoup d'hésitation avec Un monde de ciel et de terre, mais je vote pour celui-ci."
STEPHANIE B.
"Un roman historique immersif comme on les aime ! Des passages descriptifs parfois un peu longs mais qui permettent toute fois de s'attacher aux personnages, de visualiser l'époque et l'environnement. Nous nous retrouvons plongés dans une enquête passionnante. Impossible de lâcher le livre avant d'avoir démêlé les indices et de connaître le coupable !"
SOPHIE A.
"Une plongée dans la Laponie du XIXe siècle, aussi fascinante qu'immersive, dans le coeur d'une enquête prenante aux personnages riches en couleur !"
MAXIME N.
"Mikael Niemi nous plonge dans un roman envoûtant qui oscille entre polar historique et fresque littéraire, dans les paysages sauvages et rudes du nord de la Suède du XIXe siècle. L'histoire suit le pasteur Lars Levi Laestadius, botaniste érudit et figure du réveil religieux luthérien, qui se mue en enquêteur lorsqu'une jeune femme est retrouvée morte dans des circonstances troublantes. À ses côtés, Jussi, un jeune Sami recueilli par le pasteur, devient à la fois témoin, disciple et narrateur d'une aventure où la science et la foi se heurtent aux superstitions et à l'injustice sociale. L'écriture de Niemi est immersive et sensorielle, rendant presque palpable la rudesse des terres lapones et la brutalité de l'époque. Il parvient avec talent à mêler un vrai suspense policier à une réflexion plus large sur la religion, le savoir et le poids des préjugés. Les personnages sont finement construits, en particulier Jussi, dont le regard candide mais lucide sur le monde rend le récit profondément humain. Cependant, malgré cette richesse narrative, le roman peut parfois sembler un peu dense, notamment dans certaines descriptions naturalistes ou digressions historiques qui ralentissent le rythme de l'intrigue. De plus, le style de Niemi, parfois lyrique, peut dérouter les lecteurs en quête d'un polar plus classique et nerveux. Cela dit, Comment faire cuire un nôtre est un roman ambitieux et captivant, qui se démarque par son originalité et sa profondeur. À recommander aux amateurs de romans historiques et de thrillers littéraires, mais difficilement classement dans la littérature classique. Pourtant sur la sélection des trois ouvrages du mois de février, c'est le seul qui ai réussi à me captiver pleinement jusqu'à la dernière page. Ce vote est donc plus basé sur le fond que par sa forme qui, je pense aurait eu une place plus judicieuse dans la section polar."
MARINE G.
"Très beau roman, original, d'une grande qualité d'écriture avec beaucoup de suspense. Un polar qui maintient en haleine du début jusqu'à la fin. Peinture de la société suédoise du 19ème siècle traversée par ses interrogations religieuses. Une belle découverte pour moi qui n'avais pas de connaissances sur ce sujet."
VALERIE R.
"Un roman captivant, mêlant enquête policière et roman avec une intrigue digne de Sherlock Holmes. À travers les yeux du pasteur charismatique et de son jeune protégé Jussi, Mikael Niemi nous plonge dans les sombres mystères suédois du XIXe siècle. Les personnages, profondément humains et attachants, donnent une dimension émotionnelle forte au récit. L’écriture, immersive et poétique, nous transporte au cœur d’une nature à la fois majestueuse et impitoyable. Un polar original et intense, où se mêlent suspense, érudition et critique sociale. Une lecture envoûtante et inoubliable."
KEVIN L.